Justement, le principe de la science c'est de chercher là où elle a tord. Et si elle trouve, elle se corrige. Elle n'a pas prétention à tout savoir. Certains scientifiques, je dis pas, par contre.
@Mathieu : c'est bien ce qui me gêne, avec la foi : elle n'a pas besoin d'être démontrée. À partir de là, tu réalises bien que partant de ce principe on peut affirmer tout et n'importe quoi, même les trucs les plus farfelus, sans ce soucier de leur véracité.
Non, la science examine tous les jours les religions et en explique très bien les origines et les fonctionnements.Que tu l´acceptes ou non, c´est un fait.
L'historique d'une religion quelle qu'elle soit n'invalide pas la foi de ceux qui y croient. (Et on ne parle même pas des déistes.)
Maintenant, je vous avoue que je fatigue, parce que je dis toujours les mêmes arguments, que vous refusez de les admettre (soit), et que donc on tourne en rond. De plus, je n'ai pas vu un seul croyant tenter de vous convaincre qu'il faut croire, alors que je n'arrête pas de vous lire expliquer non stop qu'on est absurde de croire. Et c'est... lassant. Vraiment (je ne parle pas d'athéisme militant pour rien).
> cacamanJ'avoue que c'est la première fois que j'entends parler de ça. En dehors du fait que je pense qu'à partir du moment où on s'aventure dans le domaine du surnaturel, il existe sans doute une bonne dizaine de milliers de personnes capables de théoriser l'existence d'une licorne rose invisible, en arguant de vison de plans astraux différents ou de parallèle avec le chat de Schrödinger, par exemple. Je préfère l'histoire du rocher incassable.
Et alors, crois-tu que ceux qui aiment Hugo, pour reprendre mon exemple, sont plus farfelus de dire ça que ceux qui préfère, heu... Voltaire ? (au pif pour les auteurs)
Rassure-moi, tu connais le grand spaghetti au moins ?
Suis-je farfelu d'aimer l'œuvre de Tolkien, Rowling ou Lovecraft ? Non.Serais-je farfelu de croire que ces histoires sont vraies ? Certainement
Certes, mais ça n'explique pas pourquoi certains croient et d'autres non. Ceux qui ne croient pas ont aussi ce besoin et pourtant ne croient pas. C'est parce que la foi n'est pas scientifique. ^^;Et je ne me bats pas contre la réalité, j'ai certaines expériences personnelles très... réelles. Je persiste et signe juste à dire que l'athéisme militant est aussi chiant que le témoin de Jéhovah qui vient frapper à ma porte pour me convertir.Rassure-moi, tu connais le grand spaghetti au moins ?
Un autre problème, également, c'est comment démêler le vrai (et il y en a) du faux, dans les textes sacrés ? Les évangiles ne sont déjà pas d'accord entre eux et se contredisent. C'est comme tirer sur une maille d'un tricot, tout se défait. Du coup, chacun fait sa petite tambouille, sur ce qu'il convient de croire littéralement et ce qui est à réfuter ou à nuancer. D'où des dissensions au sein de la même religion.
L'Eglise évolue. Lentement, mais elle évolue
Si j´étais cynique, je dirais que l´avenir de l´Eglise catholique n´est pas dans la modération européenne, mais dans le zèle religieux de continents comme l´Amérique du Sud ou l´Afrique, qui nous surpassent largement en nombre de croyants et de ferveur religieuse.
C´est le contraire: un croyant croit malgré l´absence totale de preuve ou d´indice.
Preuves et indices existent, simplement les gens ne leur accorde pas la même valeur, c'est tout.Les indices (je n'aime pas le mot "preuve" qui est un piège en lui même) en faveur de l'existence de dieu(x) (et encore faudrait définir ce mot, ce qui est déjà une gageure ), par exemple :- les témoins "indirects" : la révélation, l'épiphanie, la NDE, qui est une expérience personnelle qui peut relever du même genre de choses que le chamanisme d'ailleurs, te faisant atteindre une réalité différente dans laquelle tu "sais" (ou crois savoir). Si on accorde du crédit aux témoins, il n'est pas déraisonnable de les croire.- les témoins "directs" : Jésus, Mahomet, les apôtres, ceux qui ont vu les miracles, etc etc. Si on accorde du crédit aux témoins, il n'est pas déraisonnable de les croire.- la valeur de l'instinct : si tous les humains ont l'instinct de la divinité, qui apparaît partout sous des formes différentes mais qui se rejoignent sur le principe de vie supérieure on dira, alors il n'est pas déraisonnable d'imaginer que ce soit vrai.- la durabilité : le fait que le sujet ne se soit pas effondré malgré l'avancée dans les connaissances (au contraire, plus on avance dans les connaissances, notamment en sciences dures, et la physique quantique en est un exemple très actuel, la spiritualité "revient" comme un boomerang très souvent) et l'énergie féroce que les athées déploient pour prouver qu'il n'existe rien- et la pertinence de l'hypothèseCe dernier point étant sûrement qui hérisse le plus le poil des antis. Parce qu'à y regarder de près, l'hypothèse de dieu(x) comme explication relève d'une démarche scientifique, celle de proposer un modèle qui explique et permet d'anticiper (et de le faire évoluer, comme par exemple des dieux romains au Dieu unique des juifs/chrétiens/musulmans). En plus c'est un modèle qui paradoxalement est de moins en moins "contredisable" à mesure que la science dure avance (si on vit vraiment dans un monde à 11 dimensions, alors qu'on en ressent que 4, ça ouvre la porte à des trucs du style "ben oui les dieux vivent dans les 7 restantes"). Je ne suis pas d'accord, en tout cas pour les sciences dures, le principe de mon point de vue, c'est de progresser dans les connaissances, et l'outil principal pour ce faire, est la démonstration. Et les démonstrations partent d'axiomes qui par définition ne sont pas démontrés. La science dure (mathématiques notamment) est donc basée sur... une croyance Comme la religion
Lapidaire comme un jury italien du 16e siècle
Et les démonstrations partent d'axiomes qui par définition ne sont pas démontrés. La science dure (mathématiques notamment) est donc basée sur... une croyance
Tous les points que tu avances ne sont pas valides et ont été démontés depuis longtemps.