En dehors de Saint Seiya > Manga / anime

Macross: LE Topic! (et autres séries de Kawamori)

(1/108) > >>

Sergorn:
Bon, Gundam ayant déjà son topic il était tant de réparer l’injustice faisant que la meilleure saga de mécha de l’histoire n’avant pas encore le sien.


Voici donc une présentation des principales œuvres qui compose cet univers.


Super Dimension Fortress Macross - (1982) – 36 Episodes

La saga Macross a donc débuté en 1982 avec la première série « The Super Dimension Fortress Macross ». Si la série fut avant tout un travail collaboratif du Studio NUE, son créateur reconnu reste le talentueux Shoji Kawamori (connu plus récemment pour avoir créé des séries comme Escaflowne, Arjuna ou Aquarion) également mécha-designer de la série et créateur du chasseur transformable Valkyrie qui est l’une des bases de cette saga.


Bien que le Studio NUE était essentiellement constitué de novices à l’époque (dont notamment le non moins talentueux Haruhiko Mikimoto qui fut le Character Designer à titré de Macross pendant longtemps) c’est le vétéran Noburo Ishiguro qui en assurera la réalisation. Habitué aux saga spatiales (il fut les réalisateurs des trois séries de Yamato et plus tard du mythique « Legend of the Galactic Heroes ») il n’est sans doute pas étranger au côté odyssée et space opéra de cette première série. Et comment ne pas citer non plus les magnifiques musiques du regreté Kentaro Haneda (connu surtout par chez nous pour son travail sur travail sur Cobra ?)


Mais cette série posa surtout les bases de ce qui porteront toujours la saga Macross au fil des ans : Méchas, amour et chanson – c’est un peu les trois ingrédients majeurs de Macross. Le dosage peut varier, mais c’est toujours bel et bien présent comme éléments centraux.


Il y a souvent le réflexe de vouloir comparer la saga Macross à son concurrent direct : Gundam – mais il faut avouer qu’en vérité les deux saga sont très différentes. Dans un sens j’ai toujours trouvé que les deux était radicalement différentes dans leur approche du genre au-delà du côté « mécha réaliste ». Là où Gundam serait plus cérébral et orienté sur le côté politique et les manipulations que cela entraîne, Macross reste toujours plus porté sur l’émotion et les personnages – portant souvent tout autre considérations au second plan.


Si la réalisation technique de cette première série a mal vieilli, elle n’en reste pas moins un classique du genre. Malheureusement on connaît surtout en France Macross via sa version Robotech… qui non content de massacrer la série, en trahit complètement l’esprit. Mais j’y reviendrai dans un futur message…



Macross: Do you Remember Love ? - (1984) – 1 Film

Macross fut immédiatement un gros succès au Japon ce qui mena à la réalisation d’un long métrage Macross: Do you Remember Love ? en 1984. Toujours signé par la même équipe, il marque aussi les débuts de Shôji Kawamori en temps que réalisateur puisqu’il le co-réalisa au côté d’Ishiguro.


Bien que se présentant sous la forme d’un condensé de la série, au contraire des films de Gundam qui se contentaient de remonter principalement la série originale, ce film est entièrement composé d’animation inédite et représente essentiellement une réimagination de la série tant sur le plan visuel que scénaristique. (On notera que c’est une approche que Kawamori réutilisera par la suite, notamment pour les films d’Escaflowne et Aquarion).


Là où la série était très inégale, la réalisation technique est exceptionnelle pour l’époque et DYRL fut notamment l’un des premiers animes cinématographique à gros budget : et le résultat se voit à l’écran. Même près de 30 ans après, l’œuvre reste très impressionnante visuellement.


Si le scénario n’offre pas autant de détails que la série – il se focalise néanmoins complètement sur l’idée de base de Macross vue par Kawamori : Une histoire d’amour sur fond de guerre spatiale.


Le résultat est un petit chef d’œuvre de l’animation Japonaise. [:jap]


A noter que ce film est d’ailleurs considéré dans l’univers Macross comme une sorte de « film dans le film », mais il serait très réducteur de réduire cette merveille bien réelle à cela.



Macross Flashback 2012 - (1987) – 1 OAV

Cette courte OAV musicale de 30 minutes sortie en 1987 est une sorte de clip reprenant en musique des extraits du film et de la série. On notera tout de même quelques scènes inédites comme le concert d’adieu de Minmay (qui sera en partie réintégré à la fin des éditions ultérieures de DYRL) et le départ de Megaroad-01 partant coloniser la Galaxie avec les héros de la première série à son bord.

 

Macross II: Lovers Again - (1992) – 6 OAVs

Mais malgré ce final alléchant, aucune suite ne vint. Le Studio NUE et Kawamori n’étaient en effet pas intéressés par l’idée de continuer Macross à cette époque, ce qui finit par mener Big West (détenteurs de la licence Macross), à se lancer dans une suite sans ses créateurs originaux (exception faite de Haruhiko Mikimoto, qui rempile au character design et de Sukehiro Tomita, coscénariste de DYRL).


Ce résultat se nomme Macross II : Lovers Again et couvre 6 OAVs. Si dans le principe on peut se dire « Pourquoi pas ? » à l’idée d’entamer une suite dans ses créateurs originaux (après tout il y a eu moult Gundam de qualité sans Tomino à la base), le résultat à de quoi laisser perplexe.


Tout d’abord loin d’une suite directe, la série préfère se situer 80 ans après le film, oubliant d’amblée l’univers de la série. C’est aussi un bon moyen de ne retrouver aucun personnage de la série originaux. Mais bon admettons. Néanmoins malgré quelques bonnes idées et thématiques intéressantes et un concept de base potentiellement intéressant – on a plus le sentiment de se retrouver dans une ressucée de l’original tentant de faire en six épisodes ce que la première série faisant en 27. Résultat des évènements précipités et quelques bonnes idées trop peu exploitées. Le résultat n’est pas foncièrement mauvais, mais facilement oubliage.


En plus de ça la série souffre d’une réalisation assez médiocre pour ce qui est censé être des OAVs, avec un graphisme et une animation très inégale d’un épisode à l’autre – seul l’épisode 5 s’en sortant vraiment avec des honneurs. Reste quelques belles scènes d’actions et une série pas foncièrement désagréable à voir mais qui fait bien pale figure comparé à son ainé.


La série a été très mal reçue au Japon et est souvent controversée parmi les fans. Curieusement elle a néanmoins trouvé un public aux Etats-Unis où elle fut l’une des premières séries d’OAV traduites – au point où un « manga américain » fut même créer pour donner une suite à l’histoire. Véridique !


Cette série a depuis été effacée de la continuité officielle de Macross, du fait que Shoji Kawamor et le Studio NUE n’ait pas travaillé dessus.



Macross Plus - (1994) – 4 OAVs

Pendant ce temps Shoji Kawamori travaillait à sa nouvelle oeuvre: une histoire d’amour avec une jeune chanteuse et deux pilotes d’essai. A l’origine sans rapport avec Macross, il décida finalement de raccorder cet histoire à l’univers de son plus gros succès devant la difficulté de trouver des sponsors. Big West alors heureux d’apporter son soutiens, tout comme Bandai, ce qui offrira à cette nouvelle série d’OAV un budget plus que confortable !


Kawamori rempile en temps que réalisateur, assisté par un jeune co-réaliasteur nommé Shinichiro Watanabe qui allait signer quelques années plus tard une petite merveille appelée Cowboy Bebop… et le Studio NUE est bien évidemment à la conception.


On notera tout de même aux abonnés absents Haruhiko Mikimoto, qui du se désister car il travaillait déjà à l’époque sur Macross 7 – et c’est Masayuki qui prend un charge le character design avec un visuel bien plus réaliste qu’auparavant.


Mais c’est un peu le ton de cette série – qui est quelque part celle de la maturité. L’univers et plus sombre et adulte, et les personnages (par ailleurs plus proches de la trentaine) sont plus matures que dans l’anime moyen. C’est aussi une véritable illustration de la passion de Kawamori pour l’aviation et la SF avec moult références de part la série.


Doté qui plus est d’une réalisation exceptionnelle, Macross Plus a tout de suite conquis tant les fans que les non-fans (sont côté spin-off le rendant facilement accessible à tous), notament en occident. Seul bémol à cet océan de perfection : un final un peu trop anti-climatique mais qui sera corrigé un peu plus tard…   



Macross 7 - (1994) – 49 Episodes + 3 Spéciaux

Conçue en même temps que Macross Plus (même si je dois avouer pour le coup ignorer ce qui a pousser à la création de cett série), Macross 7 est une fois de plus conçue par le Studio NUE, retrouvant la quasi-totalité du staff de la série originale, dont notamment Haruhiko Mikimoto.


Macross 7 se présente d’amblée comme une suite directe de la série originale. Bien que plusieurs décennie sépare les deux histoires, on retrouve plusieurs personnages de celle-ci et l’histoire abordée se présente réellement comme la suite directe des éléments introduits dans Macross, même si le rapport n’est pas foncièrement évident.


Néanmoins Macross 7 a été très controversée parmi les fans de la première série du fait de son approche jusqu’au boutiste. On pourrait résumer Macross 7 comme une version poussée à l’extrême des concepts de la série originale – et là où Macross Plus se présente plus comme une version mature de l’univers original, Macross 7 prends un approche diamétralement opposée et volontaire kitsch avec un ton ne se prenant pas toujours au sérieux. Que dire en effet s’une série où le personnage principal est un chanteur qui pousse la chansonnette à bord d’une Valkyrie au cœurs d’une bataille dans l’espoir d’aborder la paix ? En d’autres mots une sorte de Lynn Minmay sous acide ? :o Car en effet là où Macross est avant tout une série de méchas avec de la musique… Macross 7 serait plus à considérer comme une série musicale avec des méchas.


Pourtant on découvre malgré ce ridicule ambiant, un univers travaillé et des personnages attachant et bien développés – le plus fort étant que l’univers parvient malgré tout à s’inscrire habilement avec les autres séries malgré la graine de folie qui l’habite. Si la série souffre d’une réalisation inégale (avec notamment beaucoup d’animation répétée) et d’une rythme parfois un peu trop lent (notamment lors des premiers épisodes) – c’est pourtant une réussite sur la plupart des moins avec un scénario passionnant et thématiques très fortes (qu’elle partagent d’ailleurs avec Escaflowne et Macross Plus, ce qui n’est guère un hasard !). Je classerais personnellement le dernier tiers de la série parmi ce que Macross nous a offert de mieux.


Néanmoins le parti pris de Macross 7 fait qu’elle n’est pas du gout de tout le monde, et c’est de genre de série dont les avis sont souvent extrême : souvent les gens adorent ou déteste et il n’y a guère d’avis plus réservés.


La série fut en tout cas un gros succès au Japon, menant à la sortie d’épisodes spéciaux et OAVs.



Macross 7: The Galaxy is Calling Me - (1995) – 1 Film

Ce court métrage de 30 minutes (créé pour accompagner la sortie du film de Macross Plus) est globalement un épisode à la réalisation soignée se situant vers la fin de la série.



Macross Plus Movie Edition - (1995) – 1 Film

Cette version film est un remontage des OAVs ajoutant environ 20 minutes de métrage inédit, tout en retirant une partie afin d’atteindre une durée de 2 heures.


On peut généralement la considérer comme la version définitive de Macross Plus dans le sens où elle est basée sur la version originale du scripte avant qu’il ne soit redécoupée pour le transformer en 4 OAVs.


Si certains préfèrent l’une ou l’autre versions, le film à l’avantage d’offrir une rythme plus rapide et surtout une fin entièrement retravaillée avec un climax bien plus satisfaisant que la série, où ça tombait un peu à plat.



Macross Dynamite 7 - (1997) – 4 OAVs

Cette courte série créée pour célébrer le 15ème anniversaire de Macross, permet de retrouver les personnages de Macross 7 dans une sorte de mobydick galactique.


Outre de nouvelles chansons des Fire Bomber, son principal avantage vient d’une réalisation technique de qualité qui n’a pas grand-chose à envier à un épisode de Macross Plus.
 

Macross 7 Trash – 7 Volumes
Ce sera le seul manga que je mentionnerai ici vu que c’est le seul qui a eu le droit à une sortie chez nous chez Glénat.


Une œuvre somme toute sympathique mais dont le rapport avec la série du même nom reste anecdotique.


Macross Zero - (2002) – 5 OAVs

Créé en 2002 pour les 20 ans de la série  – et une fois de plus avec Shoji Kawamori à la realisation, il s’agit néanmoins de la première série Macross conçue par le jeune Studio Satelight fondée quelques années plus tôt.


Comme c’était la mode à cette époque… il s’agit comme son nom peut le laisser indiquer d’une préquelle, reprenant entre autre le personnage de Roy Focker présent dans la série originale.


Sa grande force est d’être dôté d’une réalisation exceptionnelle mêlant animation traditionnelle et image de synthèse habilement mélangée et surtout une réalisation du feu de dieu.


On pourrait quelque part considérer que Macross Zéro est aussi un mariage des deux précédantes séries Macross – comme si on mélangait à la fois le côté sérieux et mature de Macross Plus aux aspects les plus déjantés de Macross 7 , mais en les traitant de façon plus réalistes.


Le scénario est plutôt bien mené (même si les thématiques écolos de celui-ci n’ont pas plus à tout le monde), et son principal défaut vient d’un épisode 5 un peu trop précipité, laissant le sentiment d’avoir un manqué un épisode entre les deux et que Macross Zéro aurait gagné à avoir un sixième épisode.


Hélas aucune version film n’est venu corrigé ses défauts, mais ça reste une série d’OAV exceptionnelle.


Macross Frontier - (2007) – 25 Episodes

Dernière série en date, Macross Frontier a été realisée pour les 25 ans de la série, avec comme pour Macross Zero : Satelight et Kawamori à la barre. De ce fait à l’instar de cette dernière, elle nous offre une qualité technique rarement atteinte avec une mise en scène exceptionnelle. Ce fut aussi un évènement en soi vu qu’il s’agissait de la première série télévisée Macross depuis la fin de Macross 7 – Kawamori estimant qu’il ne pouvait se permettre un retour de Macross à la télévision qu’à partir du moment où il pourrait offrir une qualité technique digne d’une OAV (sur ce plan sa série Aquarion deux ans plus tôt peut ainsi passer comme une essai technique pour le futur Macross)


Etant créé pour les 25 ans, on peut considérer Macross Frontier comme une sorte de synthèse des 25 ans d’histoire de l’univers Macross, tant au niveau des personnages que du contenu – le ton et le contenu évoquant tantôt Macross, tantôt Macross Plus ou 7… sans parler de certains liens plus ou moins direct avec Macross Zéro. Si cela a amené certains à décrier la série comme n’étant qu’un pale remake de ses prédécesseurs, ce serait néanmoins exagéré car Frontier garde une identité qui lui est propre, apportant aussi des choses nouvelles dans la license (comme une menace avec laquelle on ne peut communiqué, et une menace humaine plus présente).


Le résultat reste de haute volée, même si on peut quelque peu regretter un rythme un peu rapide sur la fin.


A l’instar de Macross et Macross 7 en leur temps, Frontier fut aussi un gros succès au Japon, menant notament à la sortie de beaucoup de mangas dérivés, à des concerts, et j’en passe :o



Macross Frontier – Les Films - (2009/2010) – 2 Films

Suite à la fin de Frontier, une duologie de films a été annoncée et annoncée immédiatement comme étant une réimagination à l’instar de DYRL. Néanmoins là où DYRL était entièrement composé d’animation inédite, le premier film reprend pour sa première moitié nombre de scènes de la série, même si le tout est monté différemment (avec de grosses variations scénaristique) et que le reste du film est inédit.


N’aytant pas vu la second film, difficile de décrire tout ça dans globalité même ce second partirerait dans quelque chose de différent de la série à première vue.



Voila en gros pour la présentation succinte de la saga Macross. La série touchant son 30ème anniversaire l’an prochain, il est probable qu’une nouvelle œuvre vienne l’illustrer, en espérant qu’elle reste de qualité.


Sinon pour moi l’une des grosses qualité de Macross c’est d’avoir su se renouveller à chaque série. Il aurait été facile de décalquer le schéma de la première série à chaque (c’est souvent ce que font les séries Gundam, même les meilleurs), mais à chaque fois Kawamori a taché d’apporter une nouvelle vision de son univers, qui s’il est parfois controversée parmis les fans parvient à apporter de l’originalité [:jap]


-Sergorn

Benji:
Ah enfin LE sujet! [:aloy]
Bon je ne connais pas grand chose en Macross mais je vois maintenant qu'il y a eu un redécoupage pour Macross Plus? J'avais bien aimé. Évidement je connais la serie de base mais via Robotech, donc je serais curieux de lire ton développement sur tout ça. :D (et un peu de Macross 2 aussi j'ai vu.)

GOLD SAINT AIOLIA:
Ne connaissant aucune série Macross, faudrait que je commence un de ces quatre, sait-on jamais je pourrais aimer tout ça

Char:
Pas trop calé non plus sur la saga Macross, n'ayant vu que la première série, les OAV de Macroos Plus, et la série Macross Frontier

Sergorn:
Faut dire qu'avec des fils de **** de Harmony Gold qui bloquent la série en dehors du Japon, c'est pas évident à se procurer du Macross  [:pfff]

Même niveau fansubs, à part Frontier qui a été fait par un peu tout le monde - c'était mort sur les autres séries jusqu'à que je m'en charge moi-même :o Le fait que les séries ne soient pas disponible officiellement empêche à mon avis de vraiment les populariser.

Sinon histoire de dire je vais revenir sur les série qui ont été édités officiellement en France et sous quel format.

Macross: En dehors des mutiples éditions VHS de Robotech, nous avons eu droit à une édition officielle chez Déclid Image en 2004. La traduction est correcte, et l'image bénéficiant de la remasterisation effectuée par l'éditeur américain Animeigo en 2001 est de très bonne facture. Hélas il ne fut disponible que pour un temps limité et est assez difficile à trouver actuellement.

Macross: Do You Remember Love?: Sorti en VHS au milieu des années 90 chez Manga Power/Shurkien Video affublé du titre "Macross - Robotech Le Film  [:sweat]". Si ce fut l'occassion pour nous autres petits frenchies d'avoir un apperçu du vrai Macross, la version française (malgré une doublage de bonne facture nous offrant notament Mark Lesser en Hikaru) est une catastrophe en terme de traduction avec un text sans queue ni tête et souvent sans rapport avec le texte originale. Bouh.

Macross II: D'abord sorti en VHS affublé d'un doublage correcte chez Kaze dans la seconde moitié des '90, Macross II se vit affublé de deux éditions DVD: une chez Kaze et une chez Manga Vidéo. Les deux sont assez médiocre. L'édition de Kaze se contente de reprendre l'image VHS transférée sur DVD (avec donc d'horrible bande noire recouvrant les sous titres anglais des chansons du master original)... et surtout bien qu'une piste VO soit présente il n'y a aucun sous titre pour une histoire de droits. L'édtion Manga Vidéo est un peu mieux en terme d'image... mais présente les sous titres anglais incrusté sur l'image lors des chansons et des dialogues en langue Marduk. Le doublage français est aussi différent de l'édition Kaze. Le gros intérêt de cette édition est de présenter des sous-titres, mais hélas comme tous les sous titres de feu Manga Vidéo, ils sont basés et callés sur le doublage français, faisant qu'il sont parfois pas synchro avec la VO voire présent quand rien ne se dit à l'écran. A noter que cette édition présente la série dans sa version "film" imaginée par les ricains - les 6 épisodes mis bouts à bout dans générique ni teaser (mais avec écrans titres et eye catch hum...). Sauf que curieusement ils nous ont mis ça sur deux faces en France. Evidemment ces DVDs ne sont plus édités depuis des années.

Macross Plus: D'abord sorti en VHS chez Manga Vidéo, la série vu ensuite rééditée par le même éditeur en DVD, sur deux DVD doubles faces. L'image est moyenne avec beaucoup d'artefacts de compression lors des scènes rapides et les sous titres encore du dubtitles gardant tous les contresens de la VF. En plus de ça l'épisode 3 conserve le doublage VHS original au lieu de reprendre le doublage refait par Canal + avec les voix des autres épisodes. Evidemment ces DVDs ne sont plus édités depuis des années non plus.

Autant dire qu'à part pour la série originale, les éditions FR puent un peu du fion.

Au Japon toutes les séries à part Macross ont par ailleurs bénéficié d'une remasterisation HD il y a quelques années offrant une image fantastique. Inutile de dire que ça n'existe que là bas.

Merci Harmony Gold...

-Sergorn

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

Utiliser la version classique