Adieu, Supermenteur !
J'adore le moment où Bernadette se retourne brusquement pour le fusiller du regard et qu'il arbore la figure d'un gamin pris en faute, avec son sourire crispé.
Et la tronche désabusée quand Bernadette se rassoit à côté de lui, aussi
Il savait aussi comment inspirer la sympathie en dépit de grâce à ses défauts humains flagrants
Fixed C'est justement parce qu'il trainait des tas de casseroles et qu'en plus, il s'était fait gauler, que les Français l'aimaient bien. Parce que d'une certaine manière, il était "comme" nous. Ce qui est assez paradoxal d'ailleurs parce que Chirac est le dernier président à avoir incarné pour de vrai la fonction présidentielle, avec cette espèce de distinction et de hauteur qui n'était pas du mépris. Il a fait des tas de bêtises, niveau politique intérieur, il y a eu de "tout". Par contre, niveau politique étrangère, il s'est montré à la hauteur et on lui doit quand même de ne pas être allés passer pour des guignols (sic) en Irak.J'aimais beaucoup le bonhomme. Vraiment. Il avait cette espèce d'humanité - inexistante chez ses successeurs - qui le rapprochait de tout un chacun et qui m'a bien souvent donné l'impression de le connaître depuis toujours. Ce qui est d'ailleurs le cas : Chirac était présent dans ma vie à travers la télévision dès ma naissance, je l'ai toujours vu, sans rien comprendre au début et puis il est devenu cette figure familière au fil des années.En bref, je suis un peu triste ce soir.
Chirac c'était "ouf" après la désillusion bien violente des années Mitterrand, non ?