Auteur Sujet: [FanFic] Il fallait que je le fasse  (Lu 1854 fois)

En ligne The Endoktrinator

[FanFic] Il fallait que je le fasse
« le: 03 juillet 2011 à 21:20:10 »
SUPER EDIT ( lundi 4 Janvier 2011, 15h27 ) : le prologue est modifié


Salut à tous

Ma première fic va consister en ceci : je vais me fabriquer un rôle sur-mesure, mais inspiré entre Alucard dans Hellsing, et Broly dans DBZ ( ne me demandez pas pourquoi ces 2 personnages ) pour…m’incruster dans les aventures de Saint Seiya. Et comme j’apparais dans cet univers, je n’hésiterais pas à  reprendre certaines répliques que j’ai entendu dans d’autres mangas. Vous allez aussi savoir ce que je pensais quand je regardais Saint Seiya, et à quel point je pouvais être sirupeux.

Bien entendu, les personnages de Saint Seiya ne m’appartiennent pas, pas plus que certaines répliques. Seule l’apparence que je me donnerai est à moi.


PROLOGUE :

Un soir, un jeune homme voulait refaire le monde : il était plus connu sous le pseudo « The Endoktrinator  », donc moi .  Il écoutait la musique métal, et plus particulièrement le genre extrême. Passionné de  films fantastiques et des westerns, fan de Saint Seiya, il rêvait de pénétrer leur univers, et y semer un lourd grain de sel capable de gripper toute mécanique.

Je  regardait les profils de certains méchants, surtout les dieux, ainsi que quelques fanfics les mettant en scène. Alors comme ça, les humains sont d’horribles pécheurs ? Dans ce cas, je leur montrerai ce qu’est le blasphème le plus ignoble et outrancier. Certains personnages, comme Hyoga et Shun me faisaient pitié : les pauvres, si seulement. Oui, ils s’étaient surement dit  : « si seulement cela aurait été mieux », ou « quel gâchis , beaucoup trop de sang a coulé ». C’était vrai, surtout pour les batailles du sanctuaire et d’Asgard, qui était réduit à un dommage collatéral. Et puis Deathmask, Aphrodite et les dieux de l’olympe lui sortaient par les yeux. Une véritable bande de sales gosses, puérils et maigrichons qui n’ont pas changé depuis la création du monde. Cette fois j’allait leur faire fermer leur gueule une bonne fois pour toutes. Soudain, mon ordinateur réagit étrangement, puis une voix lugubre retentit :

« Je te remercie de m’avoir libéré : je suis une entité virtuelle dont l‘existence est classée top secrète, et tu ne dois rien divulguer. En échange,  demandes moi ce que tu veux, et je le ferais pour toi.

_  Intéressant, répondais-je. Sais-t-u que tu arrives à point nommé ? Figures toi que je rumine un projet depuis pas mal de temps.

_ Ah oui, et lequel ? J’ai l’intuition que c’est en rapport avec ce que tu vas me demander.

_ Exact : je veux créer de toutes pièces un personnage qui apparaitra dans un univers imaginé par un certain Masami Kuru ada : Saint Seiya.

_ Ce manga ? D’après ma cyber mémoire, cette œuvre regorge de mythologie passée dans un certain révisionnisme afin de prendre en compte les valeurs « chevaleresque ». Tu comptes refaire leur monde à ta façon alors. C’est facile, alors…

_ Stop ! D’abord, je veux que tu puisses lui attribuer une apparence choisie par moi.. Je veux  que ce personnage ait un teint blafard, de longs cheveux noirs, être habillé de cuir noir, devenir un vampire. Et surtout, posséder la capacité de métamorphoser mon corps. »

La chose était surprise : je semblai en demander tant. J’affichais un rictus sadique , puis elle reprit :

«  Pour la dernière chose, tu n’as qu’à l’imaginer, mais pour le reste, il s’agit, d’après ma base de données, d’un certain Alucard, du manga Hellsing. C’est peu original, mais il y a de quoi donner de la frousse. Et je suppose que tu veux qu’il gardes  ses pouvoirs d’habitude, avec quelques autres supplémentaires ? Et quelle niveau de puissance ?

_ Je sais bien,, mais avant de lire Hellsing, ce projet trottait déjà dans mon cerveau et être vivant et mort à la fois, voilà qui va rabattre l’orgueil injustifié et magistralement démenti des dieux. Quant à  sa force, elle doit, après la métamorphose, être largement supérieure à celle de Hadès, mais seul Zeus pourra faire jeu égal avec lui, tout en n‘étant pas un humain.
_ Oui, je sais. Alucard disait que c’étaient nécessairement les humains qui pouvaient détruire les monstres comme lui. Cela m’a l’air intéressant, tu peux maintenant entrer les données pour l


L’ordinateur brilla et il fut transporté dans un espace  parsemé de numéros, de sigles, et de portes. Il en passa une, pour en ressortir comme il le voulait : vêtu d’un perfecto, puis si il le voulait, d’une étrange combinaison noire. C’était presque l’apparence de Alucard, sauf que les cheveux étaient moins longs, et le visage un peu différent. Sauf qu’il se mit à imaginer sa transformation : un énorme colosse indestructibles, de longs cheveux hérissés vers le haut, et ceux de derrière tombaient. Avec de grosses épaulettes, sur les quelles se dressaient des pointes, la peau toujours pale et les yeux entièrement rouges. Une énorme cape et des avants bras se terminant par des lames complétaient sa métamorphose. Je décidai qu’il n’utiliserait cette transformation que le moment venu, et celle du départ conviendra largement,  vu qu’il sera serais assez puissant pour écraser un Gold Saint, ou un Spectre en un clin d’œil. Et avec la régénération ainsi que les familiers, c’était tout bénef.  Shun sera heureux, les autres, ils devront le remercier. A moins qu’ils tiennent à leurs valeurs, et là, j’aurais le plaisir d’obliger le Saint d’Andromède à se battre à fond dès le début avec cette créature. Je vis une lumière devant moi : il était temps pour cette intelligence virtuelle de l’emmener vers ce monde de bravoure, de charisme, de violence. J’entrai les coordonnées finales, et je pouvais enfin le piloter à ma guise pour en faire une machine à tuer et à torturer qui expliquerait la vie à tous ces abrutis de guerriers divins, marinas, spectres et compagnie.

Il se réveilla, en sueur, en pleine nuit. Il regardait autour de lui il avait atterri  dans un cimetière. Puis il se mis à inspecter, puis une tombe attira son attention : « Silver Saint » puis un nom. Jusque là, pas de problème : ma créature au Sanctuaire. Mais avait-t-il tout ce que j’avais demandé à cette entité du monde informatique ? Pour m’en assurer, je trouvais une maison pas loin du village. Je la fit entrer puis je pris un miroir…pour y voir rien du tout. Bon, j’étais bien un vampire, mais il fallait savoir pour le physique, au cas où. Soudain, une chandelle tomba : je tombais nez à nez avec une jeune fille qui tremblait de peur il y avait un intrus à l’apparence bizarre. Je me jetai sur elle, surpris par ma vitesse de mon « vaisseau » , et la plaqua contre le mur. Je prononçai quelques mots à travers sa bouche :

«  Je vais simplement te demande de me décrire, et peut-être je ne te ferais pas de mal. Mais par contre, tu ne devras rien dire à quiconque. Dans le cas contraire, je te tue et je te dévore. On s’est bien compris ? »
 
La jeune fille hocha la tête pour dire « oui », puis parla après que je lui ais retiré ma main de sa bouche :

«  Vous êtes pale, des cheveux noirs , avec des vêtements de la  même couleur, mais dans du cuir. Et vous avez les yeux rouges, et des yeux sur les bras, avec un énorme sur votre torse. C’est à peu près tout je crois .

_ Très bien, tu peux retourner te coucher, et n’oublies pas : je sais où tu es. Ne joues pas au plus fin avec moi, c’est perdu d’avance. Je te viderais, tuerais tes parents. Et je me régalerais en suçant leurs os. »

Je la laissai remonter dans la chambre par l’escalier. Je sortis de la maison, puis retournais au cimetière. Je trouvais une tombe, en sortis le cercueil puis le cadavre que je jetais négligemment. Puis je l’emportais avec moi : la nuit n’était pas encore finie. La description était satisfaisante, et je cherchai maintenant à tester ma puissance. Deux soldats me rencontrèrent, puis me barrèrent la route :

« Halte là ! Qui es-t-u ? Les étrangers ne sont pas admis.

_ Aucune importance, répondais-je. Bientôt, je serais de la famille. » Aussitôt, j’en frappais un, qui se retrouva la nuque brisée. L’autre était apeuré, puis je m’avançai :

« C’est vraiment une belle soirée ( le garde se feindra d’un « hein » à peine audible ), je suis assoiffé de sang. »

Il me frappa, puis me lança un coup de bâton qui me firent aucun effet. Apeuré, il chercha à s’enfuir, mais je lui lança un rayon laser, le tuant sur le coup. Je pris son cadavre et lui absorba un peu de sang. Mes pas  résonnaient comme ceux de Cell ( DBZ ), je trouvais cela amusant. Je désintégrai avec ma force les deux cadavres, et cherchai un abri où mettre mon cercueil et m’y mettre. En effet, c’est là où le vampire était né et c’était là où il finissait. Je fis coucher, ou je me couchai dedans, dans une grotte : il était très confortable, et la taille était parfaite. Je le repris , puis je me dirigeai cette fois vers le village : le ventre gargouillait  et il fallait plus de sang. A travers le « vaisseau », j’entrai dans un enclos où se trouvaient des cochons, puis je pros l ‘un d’entre eux dont je brisai la mâchoire afin de l’empêcher de hurler. Je repartis et je fis une grande saignée d’où je récoltai presque tout le sang. Pris dans un saut tout propre , je le vidai de moitié, et je sentis la puissance du monstre augmenter : un bonus qui permettrai de devenir plus fort à chaque fois qu’il buvait du sang, surtout humain ? C’était trop fort : j’avais pu créer un tueur parfait en lui ajoutant, après avoir pris un vampire fictif comme base, une puissance insoupçonnée. Ce fuit avec jubilation que j’imaginai la tête qu’ils feront devant moi : je prendrais mon pied à les regarder se faire massacrer et humilier. Mais en attendant, je regardai les alentours, et me faufilai dans les collines, tout en évitant les gardes et en tuant très discrètement ceux qui étaient postés dans certains recoins. Après quoi, je fis disparaitre les cadavres : pas question que ma « création » ne laisse des goules derrière elle.  Finalement, je dormis quelques heurs dans mon cercueil caché dans une crevasse.

Le lendemain soir, je fis une autre sortie encore plus discrète : la garde avait été renforcée, surtout au cimetière après la découverte de la profanation. Les chevaliers étaient  : qui avait intérêt à sortit les dépouilles sacrée des chevaliers d’Athéna ? Une question qui connaitra la réponse d’ici peu, pensais-je devant mon écran. Je me dirigeai vers le cimetière en utilisant cette fois les goules comme leurre, avant de les tuer. Contournant ainsi les gardes, je vis Milo près d’une tombe : je devinai que c’était celle de Camus. En faisant le moins de bruit possible, sur la pointe des pieds, puis je brisai le silence :

« Tu as du te dire une fois « Si seulement, n’est-ce pas ? ». Il se retourna surpris : il devait surement se demander comment avais-je fait pour arriver jusqu’à lui en évitant la garde.

FIN

Je viens de modifier ce prologue car j’étais insatisfait du premier résultat après coup. Désolé de vous prendre de vitesse comme ça, mais c’est nécessaire pour la suite. A vos commentaires et à plus.

Voilà

« Modifié: 04 juillet 2011 à 17:55:26 par Hedrick »
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Hedrick

  • Invité
[FanFic] Il fallait que je le fasse
« Réponse #1 le: 04 juillet 2011 à 17:56:54 »
Pour un peu plus de clarté, je me permets de rajouter le tag [FanFic]

En ligne The Endoktrinator

[FanFic] Il fallait que je le fasse
« Réponse #2 le: 05 juillet 2011 à 18:50:00 »
Merci Hedrick, je n’y avais pas pensé. Pour encore plus de clarté, cela se passe un peu avant la bataille d’Asgard. Ca commence :

CHAPITRE 1 :

Milo se releva et fit face à l’être étrange qui lui faisait face. Exactement le descriptif que j’attendais : il le voyait pale, aux yeux rouges et dans des vêtements de cuir, etc. Il parla :

« Que… Qui-es-tu ? Comment oses-t-u venir dans ce lieu sacré, le cimetière des chevaliers d’Athéna ?!

_ Qui je suis ? Je ne peux répondre…qu’à deux des questions que cela implique. A savoir, « ce que je suis » et « pourquoi  je suis là », mais… tu ne sauras pas…mon nom, ni d’où je viens. D’ailleurs, tu ne cherchera même pas à te poser ces questions. »

Milo ne répondit pas tout de suite : cet être avait l’air d’en savoir bien plus que ce qu’il disait. Il avait même l’air de bien le connaître, ou de comprendre la douleur, le deuil. Il lu avait dit, dès son entrée , qu’il avait du se dire « si seulement ». Il n’avait pas prononcé ces mots exactement comme cela, mais l’esprit y était : il avait l’impression que cet homme en savait aussi sur Camus. Oui, « si seulement » : tous s’ étaient dit que trop de sang avait coulé  durant cette triste guerre civile, qui n’aura prouvé qu’une chose : les Saints d’or étaient incapables du doute et imbus d‘eux-mêmes, alors que seuls les bersekers d‘Arès se permettaient tant de cruauté et de vantardise. Et le seul résultat était d’avoir permis à un seul chevalier, Saga, d’avoir voulu expier se fautes dans la mort. Ce Saint des Gémeaux  lui inspirait la pitié comme le dégout : cet homme incapable de se dominer, a fait coulé énormément de sang pour…être d’accord avec lui-même, dans la mort. Et pour cela, Hyoga et ses frères qui n’avaient rien à voir avec cela, avaient souffert le martyr, son vieil ami perdit la vie, et Aiolos avait été honteusement assimilé à un traitre, conspué par tous le Sanctuaire comme un criminel. Aiolia , Shura, Aldébaran, personne n’avait voulu comprendre Saori Kido, et nombre d’entre eux ont payé leur intolérance de leur vie.
Le monstrueux croisement entre Alucard le vampire et Broly lut ses pensées, et j’en fus touché : oui, quelle ironie toute cette histoire. Il ressentait la compassion pour lui, et c’était d’ailleurs pour cela qu’il avait crée cet être : pour soulager sa douleur, et faire payer aux dieux leur suffisance irritante, à vomir. Il ne les voyait pas comme des faibles, au point d’être incapable de faire un deuil, et il ne niait pas non plus l’importance de la vie. Orphée l’avait prouvé : la vie est unique, et c’ était pour cela qu’elle était belle. Alors, le vampire était une aberration, et trahir une cause juste pour des raisons personnelles était une honte. Mais pas question de revenir en arrière : les dieux n’avaient aucun respect pour la vie, ni pour quoi que ce soit d’autre dans les valeurs, et c’était pour cela qu’il avait créer cette créature. Et puis une entorse ne pouvait pas faire de mal. Alors :

«  Je vais te dire ce que je suis : un Dracul, ou un  vampire. Je lisais quelque part que ceux de mon espèce étaient appelés « grand ancien ». Ne me demandes pas pourquoi, je n’en sais rien. Tout ce que je peux te dire, c’est que figure parmi les vampires les plus  puissants : le Seigneur de la Non-vie ( No Life King ).

_ Les seigneurs… de la non-vie ? Répliqua le scorpion, incrédule. Parce qu’il existerait plusieurs sortes de vampires ?

_ Certaines personnes catégorisent les vampires, en effet. Au plus bas de l’échelle se trouvent les goules, des vampire de 3° à 4° zones ( je le regardai fixement à travers mon « vaisseau » ). Ce sont de véritables détritus, des êtres plus que décharnés et bon à rien tellement ils sont débiles. En fait, un observateur tiers les verraient comme des zombies, mais moins primaires. Ensuite, se trouvent les vampires classiques, les plus visibles la nuit. Pour te faire une idée, ce sont ceux que l’on peut voir dans les films ou les romans. Se trouvent des vampires un peu plus puissants, de catégorie A. Et enfin, se trouvent, ceux dont je suis, les spécimens les plus dangereux de tous les frères de la nuit. Ces créatures ne meurent pas la tête tranchée ou le cœur percé par un pieu, pour certains : ils peuvent se régénérer, et peuvent le faire indéfiniment, du moment qu’ils boivent du sang. Ils peuvent invoquer des démons, se transformer et se déplacer dans le ciel pour certains, et étendre leur corps et leur ombre sur des endroits, pour le truffer de pièges, par exemple. »

Le Saint d’Or en resta pantois : il existait donc des vampires si puissants et sauvages ? Mais ce spécimen-là l’intriguait : cet être ne semblait pas violent et il parlait avec de l’assurance, comme s’il n’avait rien à craindre des Saints d’Or. Pourtant, vu les sous-entendus, il devait connaître l’ordre de la chevalerie d’Athéna, et savoir à quel point certains Saints de Bronze. Cela voulait dire que sa puissance devait être gigantesque. Aussi, il lui posa la question qui restait collée sur sa langue :

«  Jusqu’à quel point es-t-u fort ?

_ Il était temps que tu me poses cette question, répondais-je par interposition. Et bien voilà : je peux même tuer un dieu. »

Cette phrase, prononcée de façon si indifférente, si blasée, marqua Milo. Il avait dis cela de façon si naturelle, ou plutôt de façon professionnelle. C’était ce fameux pouvoir, le déicide, capacité de tuer un dieu.  Je repris grâce à ma créature :

« Maintenant, je vais te répondre à l’autre question : ce pourquoi je suis là. C’est cette tombe, puis d’autres, et le Saint d’Andromède qui m‘ont obligés à venir jusqu'ici. Oui, je suis venu rendre certains menus services, et je ne recevrais pas grand chose en retour. Je ne suis pas ce que l’on pourrait appeler un chasseur de primes, si tu vois ce que je veux dire.

_ A peu près, sauf pour ceci : que veux-t-u à Shun ? Et que voulais-t-u dire par « si seulement » ( Soudain, Milo, prit une expression encore plus dubitative ) ? Ou alors, tu serais… capable… de ressusciter les morts ?

_ Tu as deviné, ou presque. Mais peut-être je ne me servirais pas de ce pouvoir. Athéna vous reprocheraient, si vous acceptiez les yeux fermés, de vous accrocher injustement au passé, ou de déshonorer la mémoire des morts.

_ Tu veux sans doute parler de Camus et de Hyoga. Il est vrai que mon ami s’était sacrifié pour lui offrir son ultime enseignement, et s’assurer qu’il soit digne d’Athéna  avec son arcane suprême :  l’Exécution de l’Aurore. Mais que comptes-tu faire sinon ? Quel est ton but, sinon t’intéresser au Saint d’Andromède, et que lui veux-t-u ? »

Milo avait bien raison, et Camus lui en voudrait beaucoup de ne pas pouvoir vivre sans lui, comme s’il était incapable de briser ses chaînes vers son passé, comme Hyoga avec sa mère. Mais Camus n’était pas innocent : non seulement il n’avait préféré ne rien voir alors que depuis le combat entre son disciple et son vieil ami, il était évident qu’il était du mauvais côté. Alors je répondis, cherchant à anticiper se réactions et autres questions :

« Ce que je veux de Shun ? La même chose : la paix et la fraternité entre les hommes. A la différence que je crois moins en la bonté de l’homme que le Saint d‘Andromède. Dans mon monde, les hommes ne sont jamais d’accord être eux, et s’accommodent  du cynisme, de la guerre, etc. En fait, je suis venu…faire ce qui se serait passé si Shun s’était battu à 100% dès le départ, car sa cosmo-énergie était bien supérieure à celle d’un Silver Saint, et ce, dès la fin de son entrainement avec Daidalos, si mes renseignements sont exacts.

_ Je vois, tu agis par compassion, tu veux ramener certains morts à la vie, car… la mort n’est pas un repentir à tes yeux. » 
Milo avait un ton de méfiance à mon égard, puis je répondis, non sans recul :

« Non, c’est même du gâchis : la mort est un gaspillage en temps de guerre, surtout lorsque l’on a les moyens d’y mettre fin sans verser le sang.  Shun avait même le rosaire du Grand Pope dans ses mains, et il suffisait de le montrer à un Saint et il douterai, puis ne serait pas mort juste pour que Saga expie en se suicidant, ce qui est vain. Mourir quand on est fautif est une erreur des plus grossières : ce n‘est qu‘un moyen de fuir ou de se lamenter encore plus. Camus aurait pu enseigner à Hyoga après cette bataille stérile, et Shura aurait pu expier en changeant, étant un peu moins…fanatique.

 _ Comme si c’était facile pour nous…

_ Oui, je le crois ! Le coupais-je, hors de moi. C’est toujours facile avec votre pouvoir : vous vous foutez éperdument des conséquences, comme de leur psychologie. Ils connaissaient à peine leurs parents, voir pas du tout. Quant à Camus, il a perdu de vue le fait que les hommes ont toujours besoin, un tant soit peu,  de chaleur humaine. Autrement, on en ferait des machines de mort, vides d’humanité, vides tout court. Comme disait Ira LEVIN, « les machine se sentent bien dans l’univers, les individus lui sont étrangers » . »

Milo était à court : je lui avais fait finalement fait comprendre qu’ils n’avaient permis aux chevaliers de  bronze que de payer les pots qu’ils avaient cassés, réparé leur propre inconscience. Il était temps que le sang ne coule plus. Enfin, le sang pur, et noble. Pour le reste, certaines personnes étaient si détestables qu‘elles méritaient mon qu’une mort classique, et inattendue. Mais Milo avait toujours ce regard; cette méfiance. Pour lui, tout n’était pas si simple, le destin était ainsi, et il fallait le transcender. Je repris :

«  Tu n’as pas confiance en moi : le regard ne trompe personne, car je suis un vampire. Ce ne serait en effet pas si simple… si quelqu’un comme moi ne serait pas apparu par une nuit de pleine Lune. Donner un héritage en mourant est insuffisant : tout le monde a droit à une seconde chance. Et crois moi, le prix à payer ne sera pas si lourd. Pour ce que propose, ce serait même à prix cassé.

_ Évidemment, j’ai même l’impression que tu te vois comme un mercenaire. Rien ne sera gratuit.

_ Après tout, je suis loin de ressembler au père Noël . Et on n’est pas dans Faust, si tu veux tout savoir, ajoutai-je, en anticipant sa prochaine interrogation. Comme si je voulais vos âmes : je les prends déjà quand je bois du sang. D’ailleurs, et ne demandes pas d’où je le tiens, Camus avait dit ceci avant de mourir : «  J’aurais tellement voulu t’aider, et sauver. J’aurai voulu  mettre ma force au service de ton idéal. Mais il est trop tard. Pardon, Hyoga. »

Je vis une larme perler sur son œil. Ce sera sans doute une des dernières fois qu’ils auront à pleurer un proche, pensais-je. Soudain, il me fixa droit devant, puis il dit :

«  Je dois en parler aux autres, et à Athéna, ainsi que, et surtout, aux cinq chevaliers de bronze. Mais je ne garantis pas qu’ils accepteront..ton «cadeau ». En tout cas, tu as un peu raison, bien que je n’approuve pas  à 100% ton opinion. Mais comme le simple fait que effectivement qu’il est l’heure pour ces chevaliers de servir pleinement Athéna, peut-être que de sera accepté. Par contre, je suppose que tu souhaite aussi travailler pour Athéna.

_ Exact, et le prix sera le suivant : son sang ( Milo se retourna, l’air effaré ). Oui, j’ai besoin de son sang, pour le contrat qui dois me lier à elle. Et aussi  le sang en général : je n’ai pas besoin d’argent, et je ne peux pas vivre sans du sang. Les vampires absorbent les âmes humaines en buvant leur sang, et il est la monnaie de leur sang. C’est pourquoi certains vampires ne souhaitent à aucun humain de suivre cette route, dont la fin est l’horizon. ».

Milo comprit, mais se méfia encore, mais pour d’autres raisons. Il avait affaire à un vampire, et compter dans les rangs de la déesse de la Justice, des Arts, et de la Sagesse, un monstre potentiellement  , vu que je lui avais dit que ma créature faisait partie des plus redoutés de tous, sauvage, cruel et violent. Milo et
 mon « vaisseau » arrivèrent à la 5° maison du Zodiaque : je lui avais proposé de couper la route des 12 Maisons. Aiolia nous salua puis posa le regard sur moi, l’air surpris, sur le point de se mettre en garde.

«  Milo , tu as de drôles de fréquentations la nuit. C’est qui celui-là ? Je ne l’ai encore jamais vu par ici, et puis son visage et son aura ne m’inspirent pas confiance du tout.

_ Très longue histoire, qui débouchera sur une autre encore plus longue et compliquée. Je dois en parler à Athéna et à Seiya et ses amis. C’est au sujet des dégâts de la Bataille du Sanctuaire et  des guerres à venir : je crois qu’on a affaire à une sorte de combattant sur contrat, mais pas réellement un tueur à gages, comme je le pensais au départ. »

Aiolia se promit de garder un œil sur lui. Depuis les histoires avec DeathMask, l’idée d’avoir une sorte de mercenaire fou à ses côtés ne lui plaisait pas vraiment. D’ailleurs, dès le physique, ce teint pâle, ces yeux rouges, le fait qu’il apparut en pleine nuit, cela le tiquait. Et en plus, un paysan s’était plein hier d’avoir perdu un cochon, et des gardes auraient mystérieusement disparus. Sans parler de la tombe profanée : si cela se trouvait, il était leur homme, ou plutôt, leur monstre. Car il avait l’air d’un vampire, une monstre nocturne. En tout cas, il se jura de lui poser la question le moment venu. Après avoir fait sommairement le tour du propriétaire et rencontré quelques chevaliers en ronde, dont Shaina ( qui était sans son masque, tiens. Pas étonnant que Seiya lui avait tapé dans l’œil, pensais-je. ). Enfin, les trois compagnons de route pour un bon 500 mètres arrivèrent au palais du Grand Pope. Passées les formalités, ils trouvèrent Athéna en discussion avec Hyoga et Shun. C’est alors que je la vis, sur le trône, le yeux sur moi. Puis le silence quitta la pièce un moment :

«  Milo, Aiolia ! Je vous avais pourtant dis de ne pas me déranger, mais comme je viens de terminer et que l’on a un invité; je ne peux que vous céder la place. Qui est-ce, cette personne ?

_ Mes respects, majesté. Voici celui qui souhaite travailler sous vos ordres. Il semble sincère dans ses propos, mais sa nature et certaines parties de son raisonnement m’ont rendu  réticent, même si c’est insuffisant pour l’empêcher de vous parler. En effet, il a un certain sens de la logique et de l’efficacité, et vous seuls devez, à mon avis, tirer les conclusions qui s’imposent. Toutefois, il a refusé de me dire son nom et de me dire d’où il vient. C’est seulement ce pourquoi il est là qui doit retenir votre attention. »

Ma création, et ainsi moi, leva les yeux vers elle, qui descendit les marches. Puis elle me fit signe de raconter. Je repris mon récit :

«  Je suis venu proposer mes services, non pas en tant que tueur à gages, mais vous ne pourrez pas me voir comme un chevalier : je ne peux pas en être un. En effet, je suis un vampire, et un de la pire espèce : bestiaux, mais aussi les plus doués d’intelligent. Ma force ne connait que peu de limites, et je suis indestructible. Si je suis là, c’est pour permettre de faire couler le moins de sang possible, sauf quand c’est vraiment urgent…ou lorsque les  limites de la tolérance sont dépassées. De plus, je suis capable de ressusciter les morts, alors si cela ne dérangera personne, je comptes faire sortir quelques uns, histoire de vous faire réfléchir.

_ J’ignore si je dois accepter, me répondit la déesse. Tout ce que j’espère, c’est que le conséquences ne me seront pas néfastes, ni que le tribut ne sera pas lourde. Qui tentes rien n’a rien, et ce ne sera ni ma première, ni ma dernière décision…incongrue. 

_ Si cela peut vous rassurer, les conséquences ne seront  néfastes que pour tous vos ennemis. Car dans votre jeu de cartes, je serai votre joker. Quant au contrat, vous devrez offrir votre sang afin de bénéficier de l’usage de toute ma puissance, où se trouve de quoi rivaliser avec votre père, et peut-être la brimer selon votre désir.

_ Ainsi tu  seras à notre Sanctuaire…ce que la Bombe Atomique est à l’armée moderne. Renchérit  Hyoga.

_ Très précisément, car il y aura des moments où je risque de perdre la tête, où je voudrais tuer, détruire, et massacrer, comme les No Life Kings dont je fais partie. Je déchiquèterais mes adversaires comme de vulgaires feuilles de papier : ne perdez pas de vue que je suis un monstre. De plus nous sommes du même bord : les dieux de l’Olympe nous sortent par les yeux ( Athéna me regard avec de grands yeux, de même pour les autres ). Oui, je hais leur comportement, ils me font penser à des bourgeois typiques, ou à des caricatures d’aristocrates : hautains et suffisants. Ou même de salles gosses gâtés : vu le mal que s’est donnée Rhéa pour les sauver de Chronos, cela aurait, peut-être, mieux valu la peine de prolonger l’Age d’or. »

Un tel réquisitoire laissa l’assistance sans voix, mais Athéna trouva le courage de dire quelques mots :

«  Nous parlerons de ces modalités plus tard. D’abord, montres moi ce cadeau dont tu parles, je tiens à donner des occasions pour une seconde chance. Ensuite, je signerai le contrat, ce pacte du sang. On dirait que tu cherches sincèrement à nous faciliter la tâche. »

Ainsi tous allèrent au cimetière tout en annonçant cette nouvelle fraiche aux autres chevaliers. Athéna  sourit : bientôt la Guerre Sainte contre Hadès compterait alors plus de survivants que la dernière fois.

FIN

Un chapitre « parlote », mais je dois bien mettre en place l’histoire. Pour les fans éventuels de Hellsing, vous vous en douterez :  ce sera bien bourrin, méchant et glauque. [:mouaisok] :D   [:bave]

A vos commentaires et à plus.

Voilà


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[FanFic] Il fallait que je le fasse
« Réponse #3 le: 14 juillet 2011 à 16:41:02 »
Bon, on repart :

CHAPITRE 2 :

Dans un château sombre et laissé à l’abandon, on entendit des notes. Un femme, cheveux de jais, le teint pale : elle sembler jouer de la harpe à ses heures perdues. Mais entouré de gardes, aux armures noires comme la nuit, ce n’était pas anodin. En fait, elle attendait quelqu’un : un rendez-vous galant, dirait le premier ignorant venu. Mais personne ne pourrait conquérir le cœur vide de cette femme, malgré sa beauté indéniable et la finesse de son jeu à la harpe. D’ailleurs elle ne voyait tout qu‘en gris : ce qui l’entourait était dénué des couleurs de la vie, froid, vide. En fait, elle attendait un soldat, et un des plus fidèle de l’armée : il s’appelait Rune. L’étoile céleste du Talent, le spectre du Balrog. Les 108 étoiles maléfiques n’allaient pas tarder à réapparaitre sur la Terre, sous une bannière noire, obscure. Hadès : c’était leur maître, le dieu des morts, l’ennemi juré d’Athéna, cette déesse effrontée et devenue la risée des dieux de l’Olympe. Elle avait osé se réincarner dans des corps humains sans aucune arrière pensée, comme si c’était normal. Mais bientôt, les humains ne bénéficieraient plus de sa protection. Tous les spectres attendaient l’utopie dont leur parlait  le seigneur des ténèbres. De plus, la réincarnation de Hadès était un de ses chevaliers, même si cette dame le savait à peine. Mais si elle était au courant, elle jubilerait d’avance à imaginer  la tête que cette cruche d’Athéna fera. Elle comprendra que les humains ne sont que des pantins crées pour éviter que les dieux s’ennuient.
Mais aujourd’hui, les enfers étaient en état d’alerte : un mort avait disparu. Le plus inquiétant était qu’il s’agissait d’un Saint d’or qui avait péri lors de cette guerre interne au Sanctuaire de Athéna. Le spectre en question apparut à la sœur  de Hadès. Rune devait toujours remplacer les 3 juges du monde des morts pour juger les défunts. Il se mit à genoux, alors que la musique s’était arrêté un peu avant; puis commença :

« Dame Pandore. Mes éclaireurs sont revenus du sanctuaire et me firent part d’une nouvelle plutôt inquiétante. C’est en rapport avec la disparition du Saint d’or décédé récemment. 

_ C’était donc cela, et je suppose que tu l’as vu. Ou est-il, que l’on puisse  le renvoyer ici-bas ?

_ Il est au sanctuaire, et il venait de sortir de tombe. Mais ce n’est pas l’œuvre de la déesse de la Guerre : des espions m’ont rapportés qu’une personne étrange avait accompli ce rituel. Autour de lui, se formait une étrange consistance, comme une trainée noire, avec des yeux partout. »

Pandore tiqua à la description  : quel être était capable de ressusciter les morts et de correspondre à cet étrange profil. Soudain, une pensée lui traversa l’esprit : si c’était bien ce à quoi elle pensait, son ressentiment contre la protectrice de la guerre allait augmenter. Elle avait osé  faire appel à un démon pour ramener les morts à la vie ? C’était le blasphème de trop, que de briser le cycle de vie et de mort. Pour ce qui était de l’être en question, il lui fallait une meilleure description. Elle lui en demanda une :

«  Rune, es-t-u sûr que nos espions n’avaient rien d’autre à dire ? C’est tout pour la description ?

_ Hélas, oui : deux ont été tué de façon assez brutale la nuit dernière, et ceux qui l’ont aperçu au cimetière il y a une heure ont subi le même sort, et cet homme n’en a pas parlé à ses interlocuteurs. De plus, ils ont été déchiquetés, et le troisième a été attaqué à la gorge, et la tête écrabouillée. Les papillons de Myu ont « vu » deux trou dans le cou.

_ Je redoute. Rétorqua la « sœur » de Hadès. Il se pourrait qu’on ait affaire à…

_ A un vampire termina une voix à sa place.

Un homme bâti, blond et portant une armure noire et beaucoup plus imposante que celle de Rune. Il se présenta : Rhadamanthys de la Wyverne, l’étoile céleste de la force. Pandore afficha un sourire crispé : le soulagement venait de la venue de ce spectre. En effet, celui-ci était sans doute le plus loyal de tous les soldats de Hadès. Mais ce qui fit frissonner Pandore était ce mot : le vampire. Ces monstres de la nuit, dont certains pouvaient écraser un Spectre sans difficulté, utiliser des démons, se régénérer à volonté, et vivre des millénaires. Celui-ci était dons capable de ressusciter les morts. Et Radhamanthys renchérit :

« Si il est bien capable de ressusciter les morts, alors il doit faire parties de ceux qu’on appelle « No Life King ».

_ Les quoi ? Demanda le spectre de Balrog, incrédule. Ils sont les plus puissants, alors ?

_ Exact. Les seigneurs de la non vie forment l’espèce de vampire la plus dangereuse de toutes. Ils peuvent se déplacer dans les airs, et le pieu dans le cœur ne suffit pas à les tuer. Pas plus que l’exposition à la lumière du Soleil : cela les gène un peu, tout au plus. Les vampires de ce genre se caractérisent surtout par une violence extrême, une bestialité sans égale : ils n’hésitent pas à broyer leurs adversaires, déchirer leurs victimes. »

A ces mots, les gardes-squelettes  se murent à trembler. Si Athéna possédait effectivement un monstre de ce type dans leurs rangs, ils couraient droit à la catastrophe. En voyant cela, le spectre de la Wyverne se s’empêcha de les fusiller du regard : ils devraient savoir, depuis le temps, que les poltrons ne devaient pas faire partie de l’armée de Hadès. Et puis avec les trois généraux, ainsi  que les Jumeaux divins en piste, ils avaient de quoi terrasser un démon de la nuit, aussi redoutable soit-il. Et pourtant, quelque chose le dévorait de l’intérieur : le doute, qui était sin pire ennemi. Il craignait avoir affaire à un vampire hors catégorie, unique en son genre. Mais il se reprit aussitôt : Pandore et Hadès-sama comptaient sur lui pour la victoire finale.

« Mais Athéna ne pourra pas profiter de cette puissance sans contrat. En effet, certains vampires se mettent au service des humains, moyennant le pacte du sang. Ainsi, le contractant peut faire réduire ou faire augmenter la force du vampire qu’il tient à son service. Grâce à cela, il obtient une arme polyvalente capable d’éliminer toute cible selon le besoin de puissance pour l’abattre. Inutile, dans ce cas, de dire que si cette cible est un puissant guerrier d’un sanctuaire divin donné, lever totalement le sceau du pouvoir est recommandé, ou au moins plus de la moitié. Au service des humains, les vampire deviennent alors des armes évolutives et relatives, des  tueurs munis d’une redoutable efficacité : mieux que n’importe quel soldat surentrainé. Et je pense que notre ennemi est tombé sur un des plus puissants vampires capables de se mouvoir en enfer. Cela pour une seule raison : les vampires ne sont jamais rien que des humains censés être… déjà morts. 

_ Athéna avec un tueur à gages dans son camp. Renchérit Rune avec un petit rire froid. Je trouve cela du plus haut comique. Pour une déesse sensée défendre les humains, elle engage un monstre dont la plupart des autres espèces considèrent les villes, habitats comme du garde-manger, et les humains comme du bétail bon pour l’abattoir. Mais le problème n’est pas là, pas encore : il faut empêcher d’autres résurrections, nous ne pouvons pas permettre que des défunts puissent entrer ou sortir sans qu’il n’y soient destinés. Même si je crains que ce soit la seule chose que nous puisions faire pour l’instant.

_ Absolument, et n’oublions pas que le Kekkai peut être utilisé : avec cette barrière, sa force sera réduite, et ne sera plus en mesure de me battre. Je n’en ferai qu’une bouchée, et puis il y a d’autre manière d’abattre un vampire, à part un pieu dans le cœur. »

Tous acquièrent avec fermeté. Athéna ne s’en sortira  pas à si bon compte, et il était certains qu’elle serait jugé pour ce pacte, cet affront d’utiliser cette aberration de la nature comme une arme de guerre.

Au sanctuaire, ma créature venait de ressusciter Camus ( forcément, c’est mon préféré, et celui qui méritait le moins cette mort ). Le procédé était on ne pouvait plus simple : déterrer le cadavre, prendre 1 Litre de sang, et un peu de peau. Ensuite, il s’agissait d’invoquer le familier Cromwell, le détruire, et chercher dans les entrailles, la personne, en question. Hyoga, Seiya et Shiryu étaient présents, ainsi que Milo, Mu et Shaka. Ils virent le corps sortir de terre, et Hyoga eut un frisson et un sanglot à sa vue : le sang avait coulé injustement, même si Camus lui avait permis d’avancer sous la bannière de Athéna. Et tant pis si ce vampire pouvait massacrer sciemment les ennemis dans un bain de sang. Ils n’avaient aucune réputation ou gloire personnelle à défendre, et puis après tout, Aiolos avait sacrifié son honneur pour mieux servir Athéna, malgré que l’on avait conspué le Sagittaire comme un criminel. Par intermédiaire, je manipulai le corps sans vie. Ensuite, je versai le sang à partir du cou du Saint du verseau pour en boire le sang. Je tirai un coup sec pour le faire sortir, puis je le déposai par terre délicatement. Il avait l’air d’un fœtus en sang, et recroquevillé dans la même position. Il fit plusieurs gémissements, râles, puis ouvrit les yeux assez difficilement. Il regarda devant lui, pour voir deux têtes qui lui étaient tout sauf inconnues. Le premier abordait un  sourire radieux et serein, et l’autre était    u bord des larmes. Camus se releva, constata qu’il était nu deux secondes avant que Aiolia ne lui passe sa cape pour se cacher. Il s’avança devant les chevalier du Cygne et du Scorpion. Il posa la question qui se devait d’être posée dans ces moments là :

« Que s’est-il passé ? Comment suis-je revenu ici ?

_ C’est cet homme, maitre, lui répondit son disciple, plein de joie. Il nous avait dit qu’il était capable de ressusciter les morts, et il en avait parlé avec Milo en premier. Il avait fini par nous convaincre qu’il était là pour réparer les inconsciences des Saints d’or et nous faciliter la tâche. Moi, je suis heureux de vous revoir sous la bannière de notre déesse Athéna. »

Camus en fut surpris de savoir ces motifs de sa résurrection : alors come ça les Saints d’or étaient inconscients ? Il se tourna vers ma créature et :

« Exact, j’ai eu pitié de toi. Tu avait bien vu que Hyoga  était du côté de la justice, alors que même en mourant, tu es considéré comme un traitre. C’est l’occasion pour toi de servir la justice en ne te limitant pas à des interventions posthumes : ils surveillent, 6 pieds sous terre. C’est bien beau de permettre à ton élève d’hériter de ton attaque la plus puissante, mais si en plus tu reviens pour renforcer le Sanctuaire, c’est encore plus intéressant. Et puis ce peut-être désobligeant d’être mort dans une guerre stérile pour qu’un seul Saint apprenne à être d’accord avec lui-même. Et le sacrifice est quelque chose d’inutile, car je l’ai dit à ton cher ami : la mort est une erreur stupide, que l’on soit lâche et courageux.

_ Tu recherches donc l’efficacité, à nous faciliter la tâche. Mais pourquoi si tôt après la bataille ?

_ D’ici peu, la Guerre Sainte contre Hadès va éclater. Et il est hors de question que ceux qui ne sont pas concernés deviennent des dégâts collatéraux. Ne me demandez pas pourquoi : vous le saurez bientôt. »

Camus était déstabilisé : cette créature semblait ignorer sciemment ce qu’il ressentait à ce moment là. Ce n’était pas si simple : en tout cas, il refusait ce début d’infantilisation, surtout à l’égard de Hyoga, qui oublierait son enseignement. Il se tourna vers Athéna :

« Déesse, je dois vous dire que je crains de devoir refuser de revenir à la vie. La vie est unique, et ainsi plus belle, et j’ai accepté de mourir, et j’ai déjà exprimé mon repentir en aidant mon disciple. Alors je trouve que tout cela est trop facile :il débarque d’on ne sait où et ramène ceux qui sont morts durant cette bataille. Comme si nous étions plus utiles que d’autres, et je trouve cela assez cynique. Mais apparemment, je ne peux pas retourner en enfer, on dirai. Et je ne tiens pas à ce que Hyoga et les autres saints sombrent dans l‘insouciance. Hyoga, tu avais pourtant juré à propos de ta mère !»

Il avait dit ça avec un ton de mécontentement. Athéna se mit à parler :

« Camus, notre homme me l’a dit : il te reproches d’avoir négligé que Hyoga n’en restait pas moins un humain, peut importe ton enseignement. Et les sentiments sont importants dans la vie. Instinctivement, Hyoga ne s’y était pas opposé car il était d’accord avec ceci : les humains ne veulent pas vivre détachés de leurs sentiments et moi non plus. Je refuse que des enfants dégénèrent en machine à tuer dès le plus jeune âge. Peu importe leur force, les Saints de bronze n’ont que 14 ans, et ont à peine connu la chaleur humaine. Et tu dois me servir pour gagner le pardon de tous et être reconnu comme un Saint d’or. N’oublies pas : pour beaucoup, tu es un traitre sans cœur et froid. Certaines personnes ne voient que ce qu’ils voient devant eux, et rien d’autre. »

Athéna avait prononcé ces dernières paroles dans un sanglot : elle déplorait donc ce constat. Camus aussi, mais il devait admettre une chose : il avait été sciemment cruel avec un enfant et ne se rendait pas compte à quel point il s’était isolé, et qu’il était sur le point de perdre son humanité. Il s’était dit « si seulement », lui aussi. Et on lui donnait une seconde chance comme sur un plateau. Mais il se jura de se méfier de cet être, qu’il voyait comme un démon déguisé en père Noël. D’ailleurs, il n’y aurait pas d’autres cadeaux : Hadès et les guerriers du Mekaï lui barrèrent la route, empêchant d’autres résurrection. Mais il avait eu le temps d’en ramener un autre in extremis : Saga. Celui-ci connut le même accueil et accepta cette seconde chance aussitôt.
Retournés au palais du grand pope, Athéna annonça que la cérémonie allait commencer : le vampire devait devenir son serviteur. Elle s’avança vers ma créature, et récita des inca nattions dans une langue que je n‘aurai pas pu saisir sans cet intermédiaire qui me traduit tout , mais ce devait être pour le rituel. Elle se mit à parler de l’oubli dans l’histoire, la nuit et tout et tout. Puis elle prit un canif pour provoquer une entaille. Nous mélangeâmes notre sang pour sceller le pacte, et elle sentit la puissance de ma créature. Mais elle vit des horreurs : le ventre était constitué d’une mélasse de corps déchiquetés, sans tête, d’énorme tête de serpents, de monstres en tout genres. Puis cette force était effrayante : cette créature avait de quoi rivaliser avec Zeus lui-même. Et il était capable de s’adapter à chaque ennemi pour avoir une chance de l’écraser. Athéna ne devait plus hésiter : elle aurait entre ses mains enfin de quoi limiter la casse dans son camp et  celui de l’ennemi grâce à cette arme ultime, dissuasive. Mais elle sera pour le dernier recours : il serait capable de toutes les abominations. Surtout avec la dernière vision : elle avait vu la silhouette d’un monstre musculeux et aux allures de Chauve Souris géante. Il pouvait donc malaxer sa force, songea-t-elle. Le monstre se releva et déclara :

« Je suis à vos ordres, maitresse. Et à vous seule. »

Trois jours plus tard…

L’alerte fut donnée : Aldébaran fut agressé par un mystérieux guerrier qui serait capable d’utiliser le froid. Athéna fut ensuite attaqué par ce même guerrier qui balaya les Saints de Bronze Jabu, Ichi et les autres. Athéna se demandait qui pouvait être assez fort pour terrasser le Saint d’or du Taureau, qui était pourtant le meilleur en matière de force brute. Il se présenta alors en disant venir d’Asgard, le sanctuaire des Dieux Nordiques, et qu’ils était le God Warrior de Zeta, Syd de Mizar. Tout de suite après, il attaqua la déesse, mais j’envoyai mon « avatar » le stopper, avec les Saints de bronze Seiya et Shun avec leurs armures flambant neuf. Mais il était gêné par la lumière du jour, même si elle n’était pas son pire ennemi. Je commençai par une rafale de coups de poings en faisant fi de ses griffes du tigre Viking : les blessures guérissaient aussitôt.  Mon adversaire était surpris : il n’avait jamais rencontré un guerrier aussi résistant et brutal dans sa façon de se battre. Le sanctuaire ne serait donc pas si facile à abattre. Il décida de tirer sa révérence, et tous se réunirent auprès de Athéna. Celle-ci décida d’envoyer ma créature et Hyoga en reconnaissance, afin de préparer le terrain. Je me dirigeai donc vers le continent en question. Le climat était à mon gout, quelque part : enneigé, de grands glaciers, c’était un paysage magnifique. Dommage, en passant, qu’il y fasse aussi froid, et que la neige soit en tempête. Ce royaume d’Asgard, là où se jouait l’équilibre du monde, alors que Hilda exigeait de quitter ce monde et chercher un monde meilleur. Bon, stricto sensu, elle n’avait pas tord : après tant de sacrifice, c’était normal de demander un peu de reconnaissance. Mais l’exiger en permettant la mort du plus grand nombre, c’était à mes yeux le comble de l’égoïsme. Au même titre que ce que voulaient faire les dieux. Car moi et ma créature savions la vérité : Poséidon se servait de Asgard comme poste avancé, des habitants comme des boucliers humains. Et un autre homme avait tout manigancé pour détruire son pitoyable complexe d’infériorité. Mais Saga était aussi coupable : une confrontation devait s’imposer.

Mais je gardai ça pour ma créature, pour l’instant : Hyoga était à côté. Tout deux entrèrent dans le palais, non sans avoir rencontré des soldats dont je  nous débarrassai sans difficulté. Ensuite, il s’agissait de pénétrer les salles et y voir des informations intéressantes. Je passai devant pour tuer les gardes, un à un, en mordant profondément à la gorge, ou en leur brisant la nuque. Puis nous vîmes la prêtresse ( ou ce qu’il en restait ) dans une salle devant ses guerriers et une jeune fille aux longs cheveux de blé. Elle écouta le rapport de Syd et je remarquai une bague à la main droite : l’anneau des Nibelungen sans doute. Mais un garde entra avec une expression de panique :

« Hilda-sama !! C’est terrible : les soldats sont morts aux trois premiers étages : quelqu’un les a tué violemment. Ils auraient été vidés de leur sang. Il les a tué un par un. »
 
Devant ça, Hyoga et moi  décidâmes de lever le camp en attendant de se frotter aux God Warriors.

FIN

Au prochain chapitre il y aura de la baston c’est promis.

Voilà


Shit still Happens, so deal with it - psychanalysm

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