Je vous surtout une mairie qui semble vouloir se trouver une meilleure excuse foireuse que la première, après avoir exercé une rétorsion contre un titre ayant publié un article dérangeant.
Les décisions échappant toujours au chef de service ou directeur de bibliothèque sont faciles à dénombrer : la fixation du budget et son exécution (sauf parfois une délégation de signature des bons de commande jusqu'à un certain montant), les effectifs (création et transformation de postes, décision de pourvoir un poste vacant), les tarifs, les horaires. Tous domaines où son rôle relève de l'aide à la décision. Rien d'autre n'est fixé par aucun texte.L'intervention directe des élus dans les acquisitions documentaires est généralement considérée comme illégitime, mais aucun texte contraignant ne définit ni ne protège cette situation. Seule la persuasion locale, et parfois le débat public quand il survient, peut conduire à ce que cette frontière soit respectée. Quand elle survient, elle peut porter sur des retraits d'ouvrages ou la suppression de titre sur une liste de commande (on peut alors parler de censure) ou l'imposition de titres.