(d'ailleurs, c'est uniquement à cause de lui que Light perd )
T'aime pas les mangas où le perso est une personne à l'équilibre et au sens de la justice douteux ?
Enfin dans tous les cas le but était pas de faire de Light un héros, il était loiiiiiiiin d'être parfait et sa logique avait des points assez fucked up mais j'aimais bien quand ça restait ambiguë
Near dit au sujet du monde plus "tranquille" un truc très vrai. Light ne change rien. Il fait juste peur.
Je trouve personnellement que ça reste ambigu jusqu'au bout. Enfin, disons que Light est clairement montré comme une crapule dès l'assassinat de ce pauvre Ray Penber, mais tout au long de la série il est rappelé que le monde devient plus tranquille, les crimes baissent en flèche et ça dure plusieurs années ; donc l'auteur, bien qu'en dépeignant Light comme une ordure, en fait également -et paradoxalement- l'architecte d'un monde plus sûr. Même les flics sont plongés dans le doute.Et la scène finale du manga (la procession - qu'on ne voit malheureusement pas dans l'animé) est assez parlante : Light, dans la mort, a atteint son but, devenir un dieu. C'est limite christique. Il est devenu celui qui a pu rendre "le monde meilleur" pendant quelques temps, et sa mort a redonné à l'environnement son apparence initiale. Donc Light a-t-il vraiment perdu, seulement parce qu'il est mort? Il a atteint son idéal mégalomaniaque.Mais la série est plutôt axée sur la manière dont Light élimine ceux qui lui mettent des bâtons dans les roues, plutôt que sur la nouvelle face du monde. Donc logique que le spectateur le prenne petit à petit en grippe. Et le point central de l'oeuvre étant une guerre psychologique et intellectuelle que se livrent 2 génies, c'est vrai que ça tourne rapidement au manichéisme (jusque dans les couleurs, dominante bleue -ou blanche pour Near- VS dominante rouge), mais en surface seulement car pour moi tout le background "positif" sur l'oeuvre de Kira a son importance.
Near dit au sujet du monde plus "tranquille" un truc très vrai. Light ne change rien. Il fait juste peur. Il est vu comme un gigantesque assassin en série (ce qu'il est d'ailleurs). A titre personnel je trouve d'ailleurs que l'idée-même de base de Light est celle d'un serial killer. Donc qu'il tue des gens qui le dérangent au passage ne me choque pas. Il n'y a pas de gentils meurtres et des vilains. Il y a le meurtre qui est un acte particulier de base, quel que soit qui on tue.
le meurtre en lui même peut être moins mauvais si on en commet un selon les circonstances
Donc qu'il tue des gens qui le dérangent au passage ne me choque pas. .
Les 12 tomes étaient présents à la bibliothèque municipale, je les ai lus en une semaine. Bilan : un très manga. J'ai apprécié la profondeur du scénario même si c'est un peu longuet vers la fin. C'est le genre de manga qu'il faut lire plusieurs fois pour comprendre toutes les subtilités. Niveau perso, Light tient évidemment la vedette. Une pourriture, beau gosse, avec de beaux cheveux et qui veut devenir un dieu... presque mon portrait craché.