Auteur Sujet: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE  (Lu 132576 fois)

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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #975 le: 09 juin 2019 à 22:31:38 »
Arf, moche... 47 ans, ça n'fait pas vieux... :'(

Angra, ça n'a jamais été vraiment ma came, trop youpi metal positif pour moi la plupart du temps, mais Andre Matos était sans aucun doute un très grand chanteur...
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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #976 le: 20 juin 2019 à 16:42:32 »
 [:lol]


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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #977 le: 20 juin 2019 à 21:24:09 »
La vieillesse, quelle vacherie... >:(
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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #978 le: 23 juillet 2019 à 09:42:51 »
Mannowar, qui n'était pas allé jouer au Hellfest alors qu'ils étaient tête d'affiche, veut porter plainte contre le Hellfest.

https://www.unitedrocknations.com/news-manowar-poursuit-les-organisateurs-du-hellfest-en-justice-6858?fbclid=IwAR1u8iNLSUKm93rsH2_GG8ehTYSd3acQT8GGYz0NCPusN1l_5QAjY5pNT3g

Et je n'ai toujours pas capté pourquoi ils ont annulé [:aie]

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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #979 le: 23 juillet 2019 à 18:47:46 »
Manowar a l'habitude de jouer à un volume sonore maintenant interdit en festival en France. Hellfest le leur a dit et a refusé de passer outre. Manowar en a donc... tiré les conclusions, dira-t-on.
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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #980 le: 24 juillet 2019 à 17:54:11 »
Ah, OK. J'étais au courant que Manowar était le groupe roi du volume sonore, mais je ne savais pas que c'était ça qui avait provoqué le conflit avec l'orga du Hellfest.

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PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #981 le: 25 juillet 2019 à 14:52:05 »
A voir si c'était la vraie raison.
Car ça m'étonnerait que le groupe, entouré de ses avocats, se lance dans une procédure perdue d'avance du style 'ouin on voulait jouer fort mais on n'a pas le droit'.
Si c'est vraiment la raison de la bisbille, la loi française est du côté du Hellfest et les guerriers en peaux de bêtes vont l'avoir dans le uc. Donc ça me fait conclure qu'on n'est pas au courant de tout.
Ceci dit, après une annulation de dernière minute et des déclarations lunaires, si le groupe perd son procès ça va troller sévère [:lol]
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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #982 le: 26 juillet 2019 à 19:47:36 »
Une des raisons évoquées, c'est la présence du Knotfest qui a empêché le groupe de répéter sur la mainstage.
Et donc le groupe n'aurait pas pu se préparer dans de bonne conditions.

Dans tous les cas et quelques soit les circonstances, cela reste des tocards. Ils auraient très bien pu jouer pour les fans et intenter le procès ensuite.
Il faut savoir faire la différence entre les vrais et les faux artistes.

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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #983 le: 26 juillet 2019 à 20:12:34 »
Ce n'est pas comme s'ils valaient encore quelque chose musicalement.

Je n'ai pas vu l'intérêt de gueuler contre eux, sinon. Ils sont finis, il y avait une centaine d'autres groupes (dont un putain de tribute de Hellhammer ) moitié assumé), c'est bon quoi.
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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #984 le: 20 août 2019 à 11:55:01 »
Mana, c'est un peu le Cher du Japon

https://twitter.com/beniko71/status/1161117724883296256

Et toujours à donf dans le j-ghot, c'est fou.

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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #985 le: 20 août 2019 à 12:54:22 »
Non mais il est hallucinant. Ça lui fait quel age, il doit pas être si vieux que Cher. [:trollface] :D
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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #986 le: 20 août 2019 à 15:24:56 »
Il a 50 piges depuis quelques mois (contre plus de 70 pour Cher). Bah putain, va les chercher sous son maquillage :o

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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #988 le: 23 août 2019 à 17:54:48 »
Citer
Le festival Motocultor

 [:lol]
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« Réponse #989 le: 23 août 2019 à 18:32:05 »
Ah, je suis surpris que tu ne connaisses pas Bouloche, ça a été créé ya bientôt 10 ans ce fest.
Au départ c'était super confidentiel, mais certains y voient aujourd'hui une alternative au Hellfest, devenu trop gros, trop kermesse, trop 'mainstream' (critiques que je partage, mais à divers degrés). J'y étais allé en 2012 voir Coroner, gros souvenir, meilleur qu'au Hellfest en 2011 en tout cas (trop loin par rapport à la scène, trop de monde).

Sinon pour Henri Dès c'est rigolo. Bon, ça n'a pas fait plaisir à ceux qui prennent cette musique trop au sérieux mais on s'en fout.
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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #990 le: 23 août 2019 à 18:35:26 »
Ah, je suis surpris que tu ne connaisses pas Bouloche, ça a été créé ya bientôt 10 ans ce fest.
Et bien non, je ne connaissais pas du tout, je dois bien l'avouer... :-[
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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #991 le: 23 août 2019 à 21:22:24 »
J'étais au Motocultor cette année pour la première fois et j'ai pu voir Henri Dès Metal [:lol]
En dehors de ça le festoche est pas trop mal, moins bien organisé que le Hellfest tout de même. Le plus rude fut tout de même la flotte et la tempête.
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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #992 le: 08 novembre 2019 à 10:06:35 »
Pardon de mon ignorance mais je connaissais pas ce groupe il y a 8 min 30

 [:chiyo1] [:lol]
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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #993 le: 06 janvier 2020 à 19:05:22 »
Mon bilan 2019



1- NOCTURNUS – Paradox : Enfin ! On l’attendait depuis des plombes, on le savait, ça se disait, des visuels ultra-kitschs étaient relayés sur sa page facebook : le batteur fou Mike Browning allait ressusciter le légendaire Nocturnus, pilier incontestable du tech death old school !! Faire une telle annonce mettait évidemment la pression sur le résultat, que l’on n’allait pas manquer de comparer aux mythiques « The Key » et « Thresholds ». La position de ce « Paradox » dans ce top 2019 ne laisse évidemment aucun suspense quant à l’issue de ce défi incroyable : il est relevé avec toute la folie, la classe et le prestige que l’on était en droit d’attendre d’un album de Nocturnus ; d’ailleurs la production elle-même semble tout droit sortie du début des années 90. Des mélodies complexes, des passages chaotiques, des structures non-euclidiennes, des solos impies et blasphématoires, des plans rythmiques cyclopéens et un sphinx à tête de Cthulhu au dos de la pochette. Meilleur album cette année pour moi, et sans aucun doute à inclure dans mon top 10 de la décennie 2010-2019.

2- THE GREAT OLD ONES – Cosmicism : Contrairement aux 2 albums qui l’accompagnent sur ce podium top 3, ici l’influence Lovecraft est poussée beaucoup plus loin, à vrai dire jusqu’au bout. L’œuvre entière de ce groupe (au nom évocateur) est intimement liée à l’écrivain de Providence. Quatrième offrande des Bordelais, « Cosmicism » dépeint musicalement et textuellement, en 50 minutes et 6 morceaux, 6 Grands Anciens : dans l’ordre, Yog-Sothoth, Cthulhu, Hastur, Shub-Niggurath, Azathoth et Nyarlathotep. La fascination que j’ai eue pour ce disque de black metal (qui pourtant n’est pas mon style de prédilection) s’est révélée au fil des écoutes… et de la lecture des textes, fait assez rare me concernant pour le souligner. Autre fait rare : un seul solo sur la totalité du disque, sans que cela ne me manque. Les ambiances créées ici sont fort à propos, à savoir majestueuses, chaotiques et dérangées, parfois même mélancoliques ; toutes pertinentes pour exprimer le cosmicisme, cette philosophie littéraire lovecraftienne dépeignant l’Homme comme étant une espèce primitive projetant ses croyances sur un cosmos incompréhensible pour ses faibles facultés intellectuelles, cosmos d’ailleurs totalement indifférent quant à son existence. Je pense qu’un inconditionnel de Lovecraft sera mieux armé pour apprécier ce disque à sa juste valeur, car la connaissance de cet univers et de cette philosophie permet de saisir l’ampleur du travail que nécessitait leur reconstitution musicale, et d’admirer la justesse et la finesse du résultat.

3- XOTH – Interdimensional Invocations : Vektor étant en phase de cryogénisation et l’espace étant libre, les nouveaux groupes aux dents longues essayent de conquérir cette niche tech-thrash cosmique. Beaucoup, quoique techniquement à la hauteur, ne parviennent pas à marquer les esprits de manière originale et durable. Et puis il y a Xoth. Deuxième disque au compteur, production old-school, légères influences black metal, d’une couleur plus death metal que Vektor, et surtout de l’inspiration à revendre. L’album est assez intense, mais digeste, car court et parsemé de mélodies surprenantes et mémorisables (Mountain Machines, ou l’immédiat Unseen Abductor qui rappelle les thèmes du 1er album d’Illogicist). L’influence Lovecraft est encore présente, pour le décorum. Nous avons ici un disque efficace de tech-thrash/death composé par de jeunes Américains passionnés de metal technique à l’ancienne, ce groupe est donc à suivre de près. Beaucoup d’espérance repose sur leurs épaules.

4- BLOOD INCANTATION – Hidden History Of The Human Race : On reste vraiment dans le thème spatial pour ce 4ème choix de l’année 2019, même si Lovecraft n’est plus de mise, du moins de façon directe. Ce deuxième album de Blood Incantation fait un véritable inventaire des différentes couleurs du death metal old school. Tout y est. Du death metal classique torturé aux mélodies vicelardes de Morbid Angel, au death progressif cher à Chuck Schuldiner, en passant par des recoins plus brutaux à la Immolation, ou plus doom à la My Dying Bride des débuts, sans oublier quelques détours par les chemins atmosphériques empruntés par Cynic sur leur premier disque, ou Death sur « Human ». Comme le disait fort justement l’un de mes contacts FB (Arnaud si tu me lis), cet album est une vraie madeleine de Proust pour qui a vécu cette époque du death metal de la première moitié des 90s (ce qui n’est malheureusement pas mon cas, j’avais environ 5 ans de retard), ou du moins la regrette. On pourra me reprocher à juste titre d’être indulgent quant à la réutilisation de vieilles recettes concernant le death metal, le thrash ou le heavy, et de ne pas l’être pour d’autres styles ; je plaide coupable. Curieux de voir ce que le groupe va pondre à l’avenir, suite à ce disque. Que leur resterait-il à dire ?

5- RIOT CITY – Burn The Night : Bien esseulé au sein de cette sélection assez extrême, Riot City est en effet le seul représentant d’un style plus modéré, le heavy metal. Ce jeune groupe canadien frappe très fort avec un 1er album heavy / speed à la personnalité discutable, mais doté d’une exécution, d’un enthousiasme et d’une énergie remarquables et très rarement atteintes. Si vous ne rêvez que de voyager dans le temps pour effleurer les sensations de découverte de monuments comme « Walls Of Jericho », « Thundersteel » ou « Painkiller », ce « Burn The Night » remplira sa mission haut la main. Voix haut perchée puissante et maîtrisée, des solos dans tous les sens, des riffs fracassants, une section rythmique inépuisable, des hymnes à la pelle, Riot City récite sa leçon apprise des grands du heavy sans aucune originalité. Mais cette récitation est déployée avec une telle ardeur, une telle passion, une telle débauche de compétences, qu’on ne peut que fermer les yeux et se laisser emporter par ce typhon de metal hurlant, dont le seul tort aura été de sortir en 2019.


Echouent au pied du podium :

- LUNAR SHADOW – The Smokeless Fires : Après une démo très convaincante et un 1er album remarqué, donnant dans un heavy doom épique et mélancolique tout en restant personnel (donc sans repomper de manière trop flagrante Black Sabbath ou Candlemass), les Allemands reviennent avec une sélection de titres résolument plus heavy. Les belles mélodies larmoyantes y ont toujours leur place, mais les riffs vigoureux regagnent du terrain dans des compos toujours aussi riches et travaillées. Un très beau disque qui démontre une fois de plus que le style a encore des choses à dire par l’intermédiaire de jeunes groupes talentueux.

- TURILLI LIONE RHAPSODY – Zero Gravity : Ce disque est une grosse démonstration de force, à tous points de vue. Le groupe possède, pour commencer, quasiment tous les membres historiques de Rhapsody – ne manque que le claviériste Alex Staropoli, resté dans le Rhapsody ‘officiel’ (voir plus bas). Ensuite, il représente une renaissance, autant sur l’aspect musical que conceptuel. C’est un nouvel univers, de nouveaux arrangements aux couleurs plus électroniques parfois – ce qui m’a fait frissonner d’appréhension au départ (certains sons de clavier allant même rappeler l’eurodance 90s). Dit comme ça, c’est flippant. Mais la réussite musicale est objectivement totale. L’album n’est pas immédiat, et distille au fil des écoutes ses détails les uns après les autres, comme des influences Queen, Nightwish, ou arabisantes, au sein de morceaux ambitieux. Et enfin, Turilli a réussi à débaucher Fabio Lione, pièce maîtresse s’il en est, tant sa voix magnifie les compositions. Rhapsody a bel et bien réussi à évoluer, à sortir autre chose que ces mélodies devenues téléphonées, dépeignant du dragon et du chevalier en promo, sans aucun doute grâce à Luca Turilli, force créatrice et motrice, qui avait déjà pris ce virage dans sa carrière en solo.

- EUPHORIA Ω – Nanotech : On va directement commencer par le défaut du disque, à mon avis, qui est la voix écorchée standard un peu monotone et blindée de reverb. Dommage qu’elle n’ait pas été un peu plus colorée, comme sur le 5ème titre (Neon Dreams) par exemple. Voilà, c’est fait. Pour le reste, c’est du lourd. L’album est court (30 minutes), ce qui facilite l’assimilation, et propose un thrash metal authentique teinté tech aux influences Destruction et Believer, donc varié et un poil tordu, aux solos convaincants, et versant dans un registre SF pour les textes. Bref, encore un nouveau groupe frais et percutant, qui précisément ici, reprend le boulot là où Black Fast l’avait laissé après leur « Starving Out The Light », et dont il faudra guetter la sortie du 3ème album… sauf que le line-up vient d’exploser en vol façon Vektor, ne laissant plus que le chanteur et le bassiste. Chienne de vie.

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Mes déceptions 2019

1- BLIND GUARDIAN – Legacy Of The Dark Lands : Rappelons pour la forme que le classement de mes déceptions n’est pas un classement des pires disques de l’année, mais bien de « mes déceptions ». Il est parfaitement possible d’y trouver des disques objectivement bons. La preuve avec le dernier Blind Guardian, dont la tentative orchestrale, quoique réalisée et exécutée avec un soin digne de leur réputation, m’a laissé totalement de marbre. J’ai eu l’impression d’écouter une intro qui n’en finissait jamais, toujours prêt à entendre débarquer un mur de guitares aux riffs épiques, ce qui n’arrive évidemment pas. Je pense que certaines idées, métallisées, auraient eu un effet dantesque, et j’ose imaginer ce que de telles compositions auraient gagné selon moi en étant jouées par Blind Guardian, ce groupe de heavy speed allemand. De plus, l’album est long, incessamment entrecoupé d’interludes narratives (au concept biblique, on aurait pu faire moins rebattu), donc il peine vraiment à décoller à mon goût. Et cette déception est d’autant plus grande que ce disque nous prive, je pense, d’un chef d’œuvre de metal symphonique.

2- AFTERMATH – There Is Something Wrong : Ce serait vraiment facile de blaguer sur le titre de ce disque tant il décrit le sentiment d’un fan de tech-thrash des 90s découvrant ce qu’est devenu Aftermath. Après un disque certes confidentiel sorti en 1994 déployant un thrash technique tout à fait respectable et inspiré, le groupe revient 25 ans après pour jouer du … punk hardcore. On notera une vague influence voïvodienne dans le ton décalé de la voix, déblatérant des textes conspirationnistes anti-système. On voit un patineur se mettre en position pour tenter le quadruple lutz piqué… qui au final exécute un demi-tour se terminant par une chute et une double entorse. Bref, une vraie gamelle dans les règles de l’art.

3- LUNAR SHADOW – The Smokeless Fires : C’est effectivement étrange d’avoir un disque près du podium de 2019 tout en apparaissant dans les déceptions de cette même année. Il y a cependant une raison à cela : Lunar Shadow a changé de chanteur. Le nouveau membre fait le job et sa voix reste en retrait pour garder l’atmosphère propre au groupe, mais, et c’est le point déterminant qui explique ma contrariété, n’arrive pas à égaler l’ancien. Ce dernier apportait vraiment cette patte mélancolique qui faisait la beauté du 1er album, tout en sachant pousser la voix lorsque l’énergie d’un morceau ou d’un passage l’exigeait. Son remplaçant est capable, certes, mais semble plus limité et plus standard. J’attendais ce 2ème Lunar Shadow avec excitation, et même s’il s’agit d’un excellent disque, il reste en-dessous de ce que j’espérais. Déception donc.

4- RHAPSODY OF FIRE – The Eighth Mountain : Dur dur de s’appeler Rhapsody Of Fire, sachant que niveau line-up, l’autre Rhapsody en activité a de loin plus de légitimité à le faire. Ce n’était cependant pas ce point de contexte qui allait m’empêcher de tester ce nouvel opus, quitte à reprendre une lichette de paladin en armure et de gnomes dansant à l’orée d’un bois enchanté. Malheureusement je ne suis même pas arrivé au bout du voyage. Alex Staropoli a évidemment engagé des musiciens compétents, là n’est pas le souci ; celui-ci réside plutôt dans le fait de s’enfoncer tant et plus dans un power metal symphonique suranné et complètement prévisible. La séparation Turilli / Staropoli en 2011 est de nouveau totalement justifiée, et si la présence de Fabio Lione chez ROF jusqu’en 2016 pouvait encore faire illusion (à ce titre, « Into The Legend » était convaincant), la platitude de « The Eighth Mountain » scelle, me concernant, le destin d’un groupe s’étant fait siphonner son effectif.

5- Yngwie MALMSTEEN – Blue Lightning : Cet album est mauvais. Petite déception mais déception quand même ; petite déception car cela fait maintenant plus de 20 ans qu’Yngwie n’a pas sorti de grand disque (possiblement exception faite, toutefois, de « Perpetual Flame » en 2008). Donc avoir un disque aussi je-m’en-foutiste ne devrait pas être étonnant. Mais déception quand même vu la légende dont on parle, à savoir du premier guitariste metal néo-classique identifié en tant que tel (bien sûr d’autres avaient défriché ce terrain, comme Blackmore ou Roth, mais là n’est pas le sujet). « Blue Lightning » est simplement un disque de reprises désinvoltes où YJM déroule son jeu en mode autopilot, et dans lequel se glissent 4 inédits miteux. Certes le larron a tout fait lui-même hormis la batterie, s’approchant ainsi de son rêve de pouvoir ne remercier personne à part lui-même sur le livret. Mais le public de metal néo-classique, lui, est davantage intéressé par de la musique originale et qualitative.

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Ça n’a échappé à aucun amateur de metal, le style se porte très bien, et cette année confirme la tendance des précédentes : tous les robinets sont ouverts, des dizaines d’albums sortent tous les mois, soit venant des labels historiques (Nuclear Blast, Season Of Mist, Earache, Relapse, Inside Out, Century Media, Metal Blade…) soit directement produits maison. Impossible de tout suivre, impossible de tout écouter, impossible déjà de retenir parfaitement tout ce qu’on a pu écouter. C’est dans ce contexte de surabondance que je vais faire le bilan de mon année métallique, par style (très grossièrement).
 _________________

Metal prog :

Evergrey – The Atlantic : J’avais un peu laissé tomber Evergrey après « The Inner Circle » en 2004, et j’ai jeté une oreille sur le dernier par curiosité. Bonne surprise en fait ! C’est un très bon disque, inspiré et varié, gardant la patte du groupe et notamment cette touche éplorée dans les mélodies et les vocaux.

Dream Theater – Distance Over Time : Mon appréciation de ces géants du style varie selon les époques du groupe et mes périodes. Surtout, je suis devenu allergique aux délires de Jordan Rudess, lequel a au moins le mérite de ne pas partir dans tous les sens sur ce disque. En gros une bonne moitié de bons morceaux, voire très bons morceaux.

Arch/Matheos – Winter Ethereal : Album très riche, limite indigeste et hermétique mais hautement qualitatif. C’est toujours impressionnant d’écouter John Arch, dont la voix n’a pas changé d’un poil depuis les premiers albums de Fates Warning au milieu des 80s. Dommage que ses intonations soient toujours à peu près les mêmes et nuisent à la variété du disque, qui ressemble en fait à un unique titre de 68 minutes avec des tiroirs partout. Pas pour toutes les oreilles.

Opeth – In Cauda Venenum : Difficile de critiquer sur le fond un tel récital d’aptitudes à pondre des mélodies originales, ou des structures et des arrangements qui, bien que clairement inspirés par le rock prog des 70s, savent rester singuliers. Quelques passages retrouvent un tranchant rappelant la période plus metal du groupe, mais me concernant ce n’est pas suffisant pour accrocher à 100%. Je resterai un nostalgique de leur passé.

Vanden Plas – the Ghost Xperiment : Vanden Plas et leur stabilité de line-up multi-décennale nous pondent un beau disque, faisant ressurgir leurs influences DT période « Awake ». Pas encore acheté mais il est sur ma liste. Evidemment le groupe est égal à lui-même, un style identifiable (même sans la voix magique de Kuntz sinon c’est trop simple), ce qui n’est pas donné à tout le monde sur cette partie du spectre métallique.

Leprous – Pitfalls : Leprous semble définitivement être devenu un groupe de « prog pop ». Non pas que cela soit synonyme de mauvaise qualité, pas dans leur cas. Toujours de très bonnes idées à exploiter, toujours un gros sens mélodique, toujours un attrait spécial pour le metal (avec en particulier ce morceau de clôture complètement incroyable), toujours cette voix lancinante et claire. Mais c’est devenu trop gentil pour moi, je m’ennuie sur la majorité de la galette.
 _________________

Heavy metal :

Sanhedrin – The Poisoner : Après un premier disque efficace démontrant le talent du power trio et de sa chanteuse à voix cassée, Sanhedrin confirme de belle manière ses capacités avec « The Poisoner » qui délivre un heavy épuré et de caractère, assez facile d’accès, tout en étant suffisamment soigné pour avoir un bon potentiel de réécoutes. On notera une belle progression des solos par rapport ceux de « Funeral For The World », qui pourtant étaient déjà d’un niveau tout à fait respectable.

Candlemass – The Door To Doom : A l’instar de John Arch, la voix de Johan Längquist n’a pas bougé. Ce retour du premier vocaliste était attendu par les fans, et a dû les combler. Le disque en lui-même ne révolutionne pas le heavy doom ; c’est le souci avec ce genre de groupe, les standards de leurs débuts sont si hauts que leurs sorties ultérieures, sans être mauvaises (même bonnes dans le cas de Candlemass), paraissent toujours superflues.

Queensrÿche – The Verdict : Un peu comme pour Evergrey, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas jeté une oreille sur le Rÿche. Et là encore, bonne surprise. Le disque s’écoute très bien, déroule des compos sobres et mélodiques accompagnées d’une très bonne prestation de Todd La Torre au micro. Quelques touches prog viennent également rappeler l’influence que ce groupe a eu jadis dans l’éclosion du metal progressif.

Idle Hands – Mana : Bon premier disque du groupe de Portland, proposant des compos directes tout en lorgnant du côté Paradise Lost époque « Draconian Times », et dont la voix un peu grandiloquente peut fatiguer à la longue. Je dois avouer cependant que leur démo me bottait davantage. Petite déception pour ma part.

Atlantean Kodex – The Course Of Empire : J’avais été évidemment enthousiasmé par leur précédent disque de 2013 « The White Goddess », qui faisait date dans le heavy doom (chose difficile à faire depuis le milieu des 80s) avec ses 4 titres pour 44 minutes de musique. Cependant ce nouvel opus me semble trop long avec ses 10 pistes pour 62 minutes. Le début sonne très bien mais mon esprit décroche au fil du disque. Dommage.

Angel Witch – Angel Of Light : A l’instar de Satan, les vétérans Anglais assurent. Même si ma préférence va assez largement au gang de Newcastle, il faut avouer qu’Angel Witch a plutôt mis les petits plats dans les grands avec « Angel Of Light ». L’album est vraiment solide, leur style reste bien reconnaissable, et la production sonne old school comme il faut, sans être un peu trop roots comme ça pouvait être le cas 40 ans plus tôt. Leur album éponyme de 1980 reste bien sûr le meilleur moyen de découvrir ce groupe, mais commencer par ce dernier pourrait davantage brosser les plus jeunes dans le sens du poil car plus immédiat et doté d’un son plus actuel.
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Thrash metal :

Flotsam & Jetsam – The End Of Chaos : Bel effort thrash, mélodique et énergique avec d’excellents solos. Toutefois l’album laisse une impression globale assez générique.

Sacred Reich – Awakening : Thrash sympa, qui sonne parfois comme du sous-Anthrax, avec du solo qui pète et une basse bien lourde, mais rien de mémorable pour moi. Je resterai sur leur premier disque « Ignorance », que je trouve plus spontané, sans être non plus un chef d’œuvre du style.

Overkill – The Wings Of War : Album solide et carré, mais le précédent montrait de meilleures choses au niveau de l’inventivité. Un album de plus donc, à réserver aux fans.

Death Angel – Humanicide : Avec ce disque, on s’élève déjà plus haut que la moyenne. Titres énergiques et mélodiques, comme dans le cahier des charges vous me direz, mais composés avec intelligence pour alterner les passages plus sucrés avec d’autres vraiment fracassants. Jolie inspiration confirmant la pente ascendante du groupe entamée avec « The Evil Divide » en 2016.

Destruction – Born To Perish : On retombe ici dans le thrash standard. Cependant on reconnaît les vétérans, qui parviennent ponctuellement à faire dresser l’oreille sur tel ou tel passage. L’expérience parle donc, mais ce ne sera pas suffisant cette fois.

The Scourge – Warrant For Execution : Parmi la foultitude de groupe de thrash revival (cette année encore, des tombereaux à écouter pour qui s’y intéresse), certains se hissent difficilement en haut du panier en se tortillant à qui mieux-mieux pour faire étalage de leur savoir-faire. Pour moi The Scourge est de ceux-là et mérite donc un peu de lumière. Thrash classique dans la composition et relativement moderne dans le son, le power trio Texan déballe des cargaisons de rythmiques plus punitives les unes que les autres, agrémentées de solos virevoltants et de gang vocals. On ne crachera pas non plus sur leur petit côté tech des mieux sentis. Premier album de qualité.

Algebra – Pulse ? : Plus de 50 minutes de thrash un peu tech c’est long. Difficile donc d’absorber tout l’album en quelques écoutes. Ceci dit le groupe sème çà et là des influences de thrash classique qui aident l’auditeur à digérer (Sepultura, Slayer, Metallica, Forbidden) ; le danger est que les balises soient un peu trop voyantes et gâchent un peu le sentiment d’originalité qui devrait prédominer dans ce style. Les vocaux sont résolument crossover, rappelant parfois Mike Muir dans certaines intonations, en moins plaintif toutefois. Tentative estimable de faire vivre le genre.

Possessed – Revelations Of Oblivion : Thrash-death des origines, respecté et respectable, fait avec expérience, pour un résultat malheureusement un peu trop linéaire à mon goût.
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Death metal :

Children Of Bodom – Hexed : Album énergique renouant avec les envolées néo-classiques des premiers disques, morceaux musclés et convaincants. Bon disque.

Hannes Grossmann – Apophenia : En matière de tech death moderne, tout ce que touche Hannes Grossmann est digne d’intérêt (Alkaloid, Blotted Science, Obscura, Necrophagist…). S’appliquant toujours à se démarquer d’un style désormais très standardisé, il nous délivre ici un troisième effort studio qui commence sur les bases de son extraordinaire « The Crypts Of Sleep » sorti en 2016. Puis, presque « humainement » le niveau redescend un peu pour un résultat final équivalent à celui de son premier album.

Amon Amarth – Berserker : Le groupe m’avait fait très peur avec son premier single et son clip foireux, mais finalement ça va. Agréable à écouter mais (comme prévu) zéro surprise, pour une trajectoire qui va finir par ressembler, dans un style différent, à celles de Motörhead ou d’AC/DC.

Vltimas – Something Wicked Marches In : Blackened death metal sans pitié et malsain, donnant dans une sorte de mélange Morbid Angel / Mayhem. Malgré l’agressivité de l’ensemble, il reste pourtant une place pour des riffs mémorables et un très beau travail sur les chœurs. Le disque propose donc bien davantage qu’une simple débauche de violence à la gloire du Malin, signe d’un talent indéniable à l’œuvre. Surprenant.

Equipoise – Demiurgus : J’ai essayé de m’intéresser à du tech death moderne après ma cuite en 2018, mal m’en a pris. Encore une fois, les musiciens sont extraordinaires, et encore une fois la musique est atrocement indigeste. Le groupe essaye intelligemment d’alléger son propos avec des passages acoustiques, trop rares, car une heure de tech-death de cette consistance c’est trop. J’irais même jusqu’à dire que je trouve ça inécoutable plus de 10 minutes.

Allegaeon – Apoptosis : Idem ici pour le tech death moderne, mais connaissant la réputation du groupe j’ai quand même tenté l’aventure. Très dur à digérer également, mais contrairement à Equipoise, ici j’ai réussi sans trop de peine à aller au bout du disque. Ce qui est de bon augure, j’imagine. Et même honnêtement, certaines parties font leur chemin dans ma cervelle, et j’y reviendrai certainement plus tard.

Insomnium – Heart Like A Grave : Sans conteste un bon album de death mélo, mais je suis un peu réservé concernant le foin fait autour de ce groupe. Oui c’est bon, pas de doute là-dessus. Quelques grosses rythmiques à la Amon Amarth, une utilisation de la guitare acoustique assez Opethienne, et des claviers Amorphes (rappelant Amorphis je veux dire), certaines accroches mélodiques très efficaces. A mes oreilles est-ce exceptionnel ? Non. Mais c’est bien.

Cattle Decapitation – Death Atlas : Pas du tout le style de death metal que j’affectionne à la base, mais on peut dire qu’ils ont réussi à capter mon attention sur les 55 minutes que dure leur dernier disque. Ce qui est notable.

Carcariass – Planet Chaos : Sans doute l’album le plus accessible de leur confidentielle carrière, « Planet Chaos » reprend le concept (apprécié pour ma part) d’intercaler des titres instrumentaux entre chaque titre chanté, et propose des riffs très mélodiques, allant même jusqu’à virer power metal, et une voix qui n’hésite pas à tirer sur le gothique. Très bon disque, technique en diable et pourtant mélodique et accessible. Du bien beau travail.
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Black metal :

Abbath – Outstrider : Mon écoute de nouveautés black metal a été quasi inexistante cette année, juste la symphonie de l’indicible par The Great Old Ones, et ce second album solo d’Abbath, figure emblématique du mouvement. L’album est sympa, exploite de bonnes idées et déballe du solo inspiré, mais possède peut-être moins de titres marquants que le premier disque.
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Power metal :

Avantasia – Moonglow : Il y a un moment où il faut savoir se rendre à l’évidence : le power metal n’est plus vraiment fait pour moi. Lorsqu’on assiste à une telle démonstration sans sentir ses tripes vibrer, il y a une couille dans le potage. La performance de la bande à Sammet est impressionnante, surtout les interventions de Lande et de Kürsch au long du disque. Mais voilà : la musique et les ambiances sont trop légères, trop mielleuses, trop gentilles pour moi.

Myrath – Shehili : Power prog/folk plus vraiment prog. Myrath campe toujours son rôle de Symphony X en babouches, la complexité envolée. Que reste-t-il pour bibi ? Pas grand-chose.
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Mélange metal :

Black Sites – Exile : Bon deuxième disque qui reste sur la lancée du premier, la voix saturée en moins. Beau méli-mélo d’influences diverses, allant de Black Sabbath à Voïvod, en passant par Paradise Lost ou Opeth. Groupe à surveiller car le talent est là, avec de la suite dans les idées et de la technique à revendre. Reste peut-être à se fixer une ligne directrice et un son plus particulier.

Wilderun – Veil Of Imagination : Album qui a fait le buzz sur quelques sites spécialisés, présenté comme un chef d’œuvre absolu. Soit. La musique est indubitablement de qualité, mais personnellement me laisse un arrière-goût de vieil Opeth malgré les rajouts d’orchestrations. Le propos est maîtrisé, mais me donne une irrépressible envie de réécouter « My Arms Your Hearse » et « Still Life » à la place.

Borknagar – True North : Dans mes 10 albums préférés cette année. Très bon disque de heavy / folk influencé black metal, avec une grosse performance de ICS Vortex. Le début de l’album est bluffant d’efficacité et de majesté, puis le niveau descend peu à peu à mi-parcours, tout en restant d’une qualité appréciable.
« Modifié: 06 janvier 2020 à 19:07:10 par cacaman »
"Je veux une bonne fois tenter l'épreuve qui fera voir jusqu'à quel point nos semblables, si fiers de leur liberté de pensée, supportent de libres pensées" Nietzsche

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Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #994 le: 07 janvier 2020 à 15:29:40 »
Pfiiiioooooou, c'est dans ces moments-là que je vois que j'ai totlament perdu de vue les sorties metal !!! [:delarue1] [:shinji]

Parmi toute cette liste, pourtant fournie, le seul album que j'ai écouté, c'est le dernier OPETH...

Opeth – In Cauda Venenum : Difficile de critiquer sur le fond un tel récital d’aptitudes à pondre des mélodies originales, ou des structures et des arrangements qui, bien que clairement inspirés par le rock prog des 70s, savent rester singuliers. Quelques passages retrouvent un tranchant rappelant la période plus metal du groupe, mais me concernant ce n’est pas suffisant pour accrocher à 100%. Je resterai un nostalgique de leur passé.
Je suis d'accord avec ton analyse.
Le groupe est incontestablement très bon dans son style. Les musiciens sont excellents et maitrisent. Les compos sont chiadées, riches et inspirées.
Mais, j'ai beau essayé, je n'arrive pas à accrocher à ce "nouveau" style d'OPETH, ce virage "70's" amorcé il y a quelques albums maintenant et totalement accompli sur Sorceress.
Je reste nostalgique de la période Still Life -> Ghost Reveries...
Tout problème a sa solution qui pose problème...
C'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison. (Coluche)

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PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #995 le: 07 janvier 2020 à 20:12:19 »
Pfiooouuuu, je savais depuis longtemps que j'avais complètement décroché et "perdu de vue" les sorties.
Je n'ai écouté aucun de ces albums. Aucun. Putain, je vieillis... [:onion down]

Pfiiiioooooou, c'est dans ces moments-là que je vois que j'ai totlament perdu de vue les sorties metal !!! [:delarue1] [:shinji]

Citation de: Bouloche Le Foufounet en décembre 2020
Wah putain la vache je me disais bien que j'étais à la rue pour les nouveautés mais là je m'en rends vraiment compte  [:homer1]

 [:trollface]

Sinon pour Opeth, j'aime tous leurs disques jusqu'à Watershed, qui est mon favori.
Les suivants j'en reconnais les vertus bien volontiers, mais le cœur y est moins, j'ai besoin de tripailles, que ça saigne, bordel [:petrus]
« Modifié: 07 janvier 2020 à 20:14:08 par cacaman »
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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #996 le: 07 janvier 2020 à 20:36:46 »
Oui bon ça va, je sais, je radote !  :P [:lol]
Que veux-tu, je suis vieux !
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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #997 le: 14 janvier 2020 à 16:18:43 »
Sinon pour Opeth, j'aime tous leurs disques jusqu'à Watershed, qui est mon favori.
Arf, oui, j'ai oublié Watershed : excellent album aussi !

Sinon, il y a JINJER qui passe à la Laiterie de Strasbourg le 15 avril 2020 pour "défendre" leur album Macro sorti fin 2019 ! [:jump]

Tu connais, @cacaman ? Je serais curieux de connaitre ton avis ce groupe...





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PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #998 le: 15 janvier 2020 à 20:41:15 »
Tu connais, @cacaman ? Je serais curieux de connaitre ton avis ce groupe...

Non, juste de nom. Je n'ai jamais écouté, même quand j'en avais l'occasion.
Mais bon, vu que tu me le demandes je vais faire un effort :D
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Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
« Réponse #999 le: 18 janvier 2020 à 18:36:54 »
Alors j'ai écouté les 2 liens que tu as postés.
C'est pas mal ! Ça partait un peu mal pour moi, car en gros ça djent - riffs avec peu de mélodie, basés sur des pulsations asymétriques. Rythmiquement c'est intéressant. Et puis le groupe a le bon goût de changer la donne plusieurs fois dans le morceau en exploitant la voix claire de la chanteuse. Le 1er titre m'a bien plu. Puis je suis passé au suivant, qui est certes bon également, mais j'ai peut-être aperçu les limites de leur style.. ça ressemble un peu trop au 1er, et encore absence de solo. Et encore riff de rythmique avec des notes très graves donc peu différentiable du précédent.
Je vais creuser un peu à l'occasion car techniquement c'est solide et il y a une petite touche originale. Mais avec moi djent + zéro solo en général j'accroche pas sur un album entier, plutôt sur 1 titre par-ci par-là. Un concert, c'est mort [:lol]
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