Hellfest 2016, dimanche 19 juin.
Après 5 Hellfest (2007, 2011, 2012, 2014, 2016), plusieurs dizaines de groupes vus et toujours plus de monde (à en étouffer), je pense avoir fait le tour du sujet. Le problème majeur en France, c’est qu’hormis lors de festivals, les groupes metal qui dépassent un certain statut de confidentialité tournent peu ici. Donc même en voulant se rabattre sur les concerts en salle, pas sûr que je puisse trouver mon bonheur pour la suite. Bref.
Quelques groupes m’intéressaient le vendredi (Testament, Overkill, Sadist, Anthrax, Abbath), mais seulement emballé par Twisted Sister (avec Mike Portnoy à la batterie) le samedi, nous décidions que notre énergie ainsi que notre capital audition ne seraient dépensés que le dimanche ce coup-ci. Au programme : Orphaned Land, Tarja, Blind Guardian, Slayer, Amon Amarth, Megadeth, Ghost, Paradise Lost et King Diamond. Pour en gros 90 € la place.
Bonne affaire ou pas, tout dépend de la performance des groupes, des conditions sonores, de la proximité visuelle, des conditions météo et du stock de connards dans un rayon de 3 mètres. Ca fait beaucoup de paramètres. Ceci dit un concert metal en salle répond quasiment aux mêmes critères, les conditions météo en moins, avec généralement un prix moins élevé (sauf grosse pointure) et aussi beaucoup moins de groupes à voir.
Arrivés à midi, on n’éprouve pas trop de difficultés à stationner, même si la suite de la journée a sans doute été hardcore pour les lève-tard. On se pointe à l’extreme market après avoir fait scanner nos billets, et sans s’être fait fouiller
du tout. Niveau sécurité : zéro, c’est open bar. Une bande de cinglés pouvait rentrer là-dedans et il y avait largement assez de monde sur la place et dans la file d’attente pour accéder aux scènes pour dégommer au bas mot 2 000 personnes. On passe à la file d’attente, bonne ambiance, enfantine et légèrement alcoolisée, et fouille très sommaire à l’entrée.
Le site a un peu changé, notamment au niveau des tentes (qui n’en sont plus), mais pas dans les grandes lignes. Les personnes en fauteuil auront sans doute « apprécié » leur parcage entre les deux entrées des chiottes, au fond. Lamentable. Il me semble d’ailleurs que ce n’est pas la première fois que je remarque la détérioration de leurs conditions d’accueil. De mémoire en 2007 (et peut-être aussi en 2011) ils avaient accès à l’espace mixage juste en face les scènes. Dans 5 ans on les retrouvera dans le champ d’à côté sans doute.
Premier show : Orphaned Land.
Je connais ce groupe Israélien de nom depuis une bonne vingtaine d’années, et avais entendu par-ci par-là quelques-unes de leurs compos sans jamais vraiment y porter intérêt, mais sans non plus mettre en doute leur professionnalisme ni leur bon goût. Récemment un pote m’a chaudement recommandé leur album « The Never Ending Way Of ORwarriOR » et après pas mal d’écoutes attentives et studieuses, je me suis finalement laissé embarquer dans leur monde ; j’ai depuis rattrapé mon retard et acquis l’intégrale des albums. Les voir au Hellfest aussi peu de temps après m’être plongé dedans était une opportunité à ne pas rater.
La scène est un peu grande pour eux mais le groupe met l’ambiance immédiatement. Je m’aperçois également d’un gros écueil qui va me suivre tout le long de ce dimanche : le son avec mes protections auditives est dé-gueu-lasse. Tellement que je ne reconnais simplement pas le début du premier titre ! Chaque coup de grosse caisse donne un BZZZZZ atroce, les basses saturent totalement le reste, et le soliste avait beau s’escrimer sur sa guitare je n’entendais strictement rien à son jeu. Du coup je prends le parti d’enlever mes protections uniquement sur certains concerts ; le son devient plus clair (et aussi plus fort hein) et là j’apprécie enfin ce qui se passe.
Les titres récents s’enchaînent, ce qui donne la part belle à leur folk-metal progressif légèrement teinté de death (alors que leurs 2 premiers disques étaient nettement à majorité death metal), le chanteur diffuse ses messages de paix et d’amour fraternel en montrant 2 drapeaux dans la foule, un libanais et un israélien « because we don’t give a fuck about politics », puis une ronde se forme en lieu et place du traditionnel circle pit. Bonne ambiance, belle communion musicale, beaucoup de sourires, de bras agités en rythme, un set solide et une impression globale de joie et d’entrain. On regrettera quand même l’absence d’une chanteuse pour remplacer Shlomit Levi et jouer ses parties.
Set-list :
- Ocean Land
- All Is One
- The Simple Man
- Barakah
- The Kiss of Babylon
- Olat Ha'tamid
- Sapari
- In Thy Never Ending Way
- Norra El Norra / Ornaments of Gold
pause : Tarja.
Pour assister à la prestation de l’ex-Nightwish, nous avions décidé de buller sur la pelouse et mater l’écran géant de loin. On n’était pas vraiment impliqués et les morceaux ont défilé dans une relative indifférence de notre part. Vocalement elle était égale à elle-même, grandiloquente, puissante et juste. Accompagnée par des musiciens carrés, elle a égrené les compositions de sa carrière solo en se permettant un petit écart avec un medley Nightwish (Ever Dream / The Riddler / Tutankhamen / Slaying the Dreamer) et en ponctuant chaque morceau par un simple « merci Boco ». Je ne sais pas qui était ce Boco mais apparemment elle lui doit beaucoup.
En attendant Blind Guardian, on a dû supporter Gojira et ses DUN - DUN - DUDUDUDUN - DUN - DUDUN - DUDUDUDUN - DUN etc. Certes, les bouchons dans les oreilles étaient remis et ça n’a pas joué en leur faveur. Je connais un peu leur répertoire, il est rythmiquement très travaillé mais manque cruellement de légèreté et de mélodie à mon goût, même pour du death / groove metal. 50 minutes à supporter ça, c’est aussi ça un festival.
Deuxième show : Blind Guardian.
Même topo que pour Orphaned Land : retrait des protections obligatoire s’il on veut distinguer les mélodies aigües et ne pas avoir un sale bourdonnement en lieu et place des basses. Ca restera valable pour tout le reste du festival.
Le combo Allemand est parfaitement affûté pour ce genre d’exercice festivalier et malgré la scène et les lumières un peu chiches dont il bénéficie, parvient sans peine à dérouler son set avec un grand savoir-faire tout en faisant participer le public, notamment sur Valhalla et The Bard’s Song. Pas mal de morceaux bien metal mais à ma grande déception, pas de Nightfall ni de Imaginations From The Other Side, pourtant de belles pièces garantissant les chœurs du public.
André Olbrich a éclaboussé le concert de son talent. Pas d’esbroufe guitaristique au menu, mais énormément de mélodies enchevêtrées, de souplesse de jeu et d’agilité. Hansi Kürsch, juste et puissant, se permettait quelques poussées vocales comme au bon vieux temps, donc sans forcément esquiver ses parties en adoucissant volontairement le ton. On a aussi énormément aimé son lien avec le public, plusieurs crans au-dessus de celui de Tarja.
Bonne prestation du guitariste rythmique historique Marcus Siepen, mais pour le reste du groupe (batterie, basse, claviers) soyons honnêtes : ils sont tous interchangeables. Le noyau dur reste Kürsch / Olbrich, et dans une moindre mesure Siepen.
Set-list :
- The Ninth Wave
- The Script for My Requiem
- Time Stands Still At The Iron Hill
- Tanelorn
- Prophecies
- Valhalla
- The Bard's Song - In the Forest
- Mirror Mirror
pause : Slayer / Amon Amarth.
On se casse pour aller aux chiottes et acheter à bouffer, et je profite du set de Slayer de loin ; pas envie de me faire écrabouiller près de la scène. En montant sur la petite plate-forme d’un vendeur de hot-dogs, j’en profite pour prendre un petit panorama :
Oui, fallait être motivé. Le dimanche en 2014, ça avait été assez calme et moins peuplé ; apparemment ce ne fut pas le cas cette année. Le set de Slayer a été impitoyable avec toute une salve de classiques thrash comme Postmortem, Raining Blood, War Ensemble, Angel Of Death et le surprenant Born Of Fire. Quelques morceaux plus récents également, ainsi qu’une note plus calme avec l’intemporel South Of Heaven, Mandatory Suicide et Dead Skin Mask. Grosse surprise pour ma part lorsque j’entends résonner Fight Till Death, vieillerie issue de leur légendaire premier album.
Au moment où Amon Amarth démarre son set, nous attendions stratégiquement placés pour Megadeth. Pour être tout à fait franc, j’avais décidé de préserver un peu mes oreilles en vue de la suite, donc en gardant mes protections je me suis volontairement ruiné l’écoute du set des Suédois que je pouvais néanmoins suivre sur l’écran en levant la tête (leur scène était assez chouette, avec 2 énormes têtes de dragon munies d’un escalier à l’arrière, et bénéficiant de beaux jeux de lumières). J’ai vaguement reconnu quelques morceaux comme First Kill, Guardians Of Asgard ou Death In Fire. Même si je possède tous leurs albums, les voir en live ne m’apparaît pas comme étant indispensable donc pas de regret.
Troisième show : Megadeth.
Après un mirifique nouvel album début 2016 qui renoue sans complexe avec leur classe du début des années 90 et l’embauche de Kiko Loureiro (Angra) à la gratte solo, ce concert du Deth était pour le moins très attendu de notre côté et constituait clairement l’une des 3 principales raisons de notre venue.
Pas moins de 5 titres du dernier disque ont été interprétés, et faute de temps évidemment 2 grands classiques furent sacrifiés : nous n’entendrons pas In My Darkest Hour ni Wake Up Dead ce soir. Les musiciens sont à fond et attaquent d’emblée avec Hangar 18, comme ça, pour s’échauffer. Ca en dit long sur la maîtrise du groupe, qui se permet de balancer l’un de ses titres les plus ardus en tout début de set.
Loureiro, avec sa Go-Pro vissée sur la tête de sa gratte, est facile, décontracté, prend des poses pour ponctuer chaque plan balaise qu’il vient de passer, fait des renversements de main sur le manche totalement inutiles juste pour se compliquer l’existence et faire le show, le mec est on fire. Sans doute le meilleur soliste que Megadeth n’ait jamais eu, après bien sûr l’intouchable Marty Friedman.
Le batteur engagé pour le périple Dystopia World Tour, Dirk Verbeuren, se montre très efficace et précis. Il mérite une vraie ovation car ce n’est jamais simple, même pour un musicien pro, de se retrouver parachuté sur une tournée avec un bout de répertoire à apprendre en quelques semaines, voire quelques jours. Et pas n’importe quel répertoire, celui de Megadeth, excusez du peu.
Ellefson, discret, fait le job, et comme d’habitude flambe un peu sur l’intro de Peace Sells et ici au début de Fatal Illusion (ce fameux riff de basse qui suit l’entrée dissonante).
Mustaine quant à lui, semblait d’assez mauvais poil, hormis lorsque la foule a commencé à scander son nom ; il a remercié chaleureusement l’auditoire et effectué une bonne prestation instrumentale. Il n’a jamais été, n’est et ne sera jamais vocalement au top ; mais ses grognements et couinements passent relativement bien, sans trop de sorties de piste. En tout cas il avait l’air mécontent vis-à-vis des techniciens derrière et l’a fait savoir. Était-ce parce que sa voix était sous-mixée, ou parce que l’une des deux guitares semblait une ou deux fois un poil désaccordée ? Pas de long discours non plus, ni de volonté de faire participer le public sur A Tout Le Monde. Ce qui fut sans doute et sans mauvais esprit en grande partie imputable à leur set minuté et au running order à respecter.
Qu’importent les quelques petits écueils, le show a été démentiel.
Ce qui rendait ce concert d’excellente tenue (sans doute mon 2ème préféré de Megadeth dans les 5 auxquels j’ai assistés après celui de 1997 à Paris avec le line-up classique), et surtout bien meilleur que leur apparition au Hellfest 2012, c’était cette perfection d’exécution mêlée à une set-list ravageuse composée de classiques et de nouveaux morceaux issus du mortel « Dystopia » :
- Hangar 18
- The Threat Is Real
- Tornado of Souls
- She-Wolf
- Post American World
- Sweating Bullets
- Poisonous Shadows
- Trust
- Dystopia
- A Tout Le Monde
- Fatal Illusion
- Symphony of Destruction
- Peace Sells
- Holy Wars... The Punishment Due
Quatrième show : Ghost.
Pas le temps de souffler, direction la scène n°2, où l’on arrive à se placer à peu près correctement. Si le show de Ghost fut sur plusieurs points opposé à celui de Megadeth et a déclenché chez nous une certaine déception, je n’irais pas jusqu’à dire que ce fut mauvais ni même moyen. Non, c’était globalement plutôt bon, avec chez les Suédois un sens certain de la mise en scène, une exécution instrumentale efficace, associés à quelques bombes de leur 3ème album.
Par contre ce qui dénotait par rapport à Megadeth, ce fut d’abord la parlotte. Beaucoup de parlotte. Papa Emeritus III n’en finissait plus de bavasser. Et donc fatalement moins de titres à se mettre sous la dent. Second et principal défaut selon moi : pas un seul (pas UN) classique de leur mythique premier album (pourtant ils n’en ont sorti que 3 et pas 15), et ça c’est limite impardonnable lorsqu’on réécoute des hymnes tels que Ritual, Elizabeth, Stand By Him ou Con Clavi Con Dio. A la place, on a dû se fader du Body And Blood, Devil Church ou Monstrance Clock.
Ce qui a vraiment sauvé définitivement le concert à mes oreilles fut le salvateur Year Zero, joué avec emphase et force de chœurs chantés par la foule. A mon avis le point culminant du set. Les excellents titres de « Meliora » étaient aussi de la partie : Spirit, Cirice, From The Pinnacle To The Pit, Absolution. C’est dommage car le set était branlant, mêlant brûlots heavy/doom avec morceaux un peu inutiles de mon point de vue. Mais l’idée de créer une espèce de prêche corrompue et subversive était intéressante, avec distribution de faux-billets de $666 et de capotes par des nonnes ^^ Ca c’était cool et fun. De même que le morceau He Is (dont je trouve l’intérêt musical très limité à cause de ressemblances flagrantes avec Simon & Garfunkel) donnait lieu à un moment de communion où les gens étaient bras-dessus, bras-dessous en chantant des louanges à Lucifer, dans une sorte d’anti-Gospel.
En conclusion je pense qu’on n’est pas passé loin d’un show mémorable. Mais les défauts mentionnés ci-dessus, auxquels on rajoutera le fait de passer juste après Megadeth en mode tornado of souls, ont fait de ce concert un moment .. inégal.
Set-list :
- Spirit
- From the Pinnacle to the Pit
- Body and Blood
- Devil Church
- Cirice
- Year Zero
- He Is
- Absolution
- Mummy Dust
- Monstrance Clock
pause : Black Sabbath.
Comme les meilleures choses demandent souvent des sacrifices, je décide de faire le planton pendant 1h30 devant la scène n°2 pour être parfaitement placé pour le King. Ce qui impliquait de faire l’impasse sur Paradise Lost. Et comme les meilleures choses se font souvent attendre, il a fallu patienter avec en toile de fond l’énième passage d’Ozzy Osbourne au Hellfest, accompagné cette fois par sa formation d’origine, Black Sabbath, amputée de son batteur historique, Bill Ward. A l’écoute ça passait plutôt pas mal. Le heavy/doom originel ponctué des monolithiques « I can’t hear you » (variante : I can’t fuckin hear you) de l’ultime survivant du metal a attiré la plupart des festivaliers dans l’optique de cette fameuse « dernière tournée ». On n’a pu s’empêcher de rigoler cependant lorsque le père Ozzy a lancé « I want to hear you shout -one-more-song !- -one-more-song !- » ‘tain le mec quémande un rappel quand même.
L’intégrale de la set-list datait d’avant 1980. Donc du Black Sabbath, Iron Man, Children Of The Grave, Paranoid, War Pigs et tutti quanti.
Cinquième show : King Diamond.
Bref, les choses sérieuses commencent à 00h45 avec l’entrée sur la scène n°2 de la grand-mère en fauteuil roulant, avec en fond sonore Out Of The Asylum, l’intro du 3ème album de King Diamond, « Them ». On entend rigoler dans les rangs, sans doute des gens non-avertis du demi-second degré qui caractérise tant le strident Danois. Mais dès le début de Welcome Home, le croque-mitaine met tout le monde à genoux : scène et lights magnifiques, musiciens endiablés et voix hululant à la perfection. Ce qui frappe vraiment c’est la justesse et la forme vocale du King ; des plaintes de banshee comme j’en avais jamais entendues, hormis sur ses albums studio. Sa performance au Hellfest 2012, que j’avais trouvée surprenante et très bonne quoiqu’imparfaite (en sachant que le mec sortait quand même d’un triple pontage) est ce soir enterrée.
Au programme cette nuit : 4 classiques de sa carrière solo, 2 antiques morceaux de Mercyful Fate, puis l’album-culte « Abigail » joué en entier.
Les décors changent régulièrement et ponctuent les titres, les artistes déroulent un show bien rodé qui a commencé fin octobre 2015, et les fans restent pétrifiés. Le son (sans protection) est parfait, limpide. King Diamond demande régulièrement la participation du public et les quelques aficionados présents (dont moi) répondent à pleins poumons. Je n’ai aucune idée de la proportion de fans acquis à sa cause dans l’assistance, ni celle des curieux. Mais les gens semblent apprécier le spectacle, malgré les habituelles « originalités » du groupe, notamment les mises en scène cheap avec l’actrice qui jouait les rôles de Grand-Ma, Melissa ou Miriam. J’ai d’ailleurs moi-même beaucoup ri
Au final, un concert magistral, un King Diamond au paroxysme de sa forme vocale, qui a tout donné, qui tapait les notes les plus hautes de ses parties avec aisance et assurance (on notera toutefois quelques rares et légères fausses notes, mais sur 1h15 de concert c’est peanuts), son équipe parfaitement en place et visiblement heureuse d’en découdre, dans un ensemble visuel qui a pété les rétines. Section rythmique en béton et duo de guitares LaRocque / Wead qui s’échangeaient les solos à qui mieux-mieux et switchaient sans broncher de l’électrique à l’électro-acoustique. Sans oublier l’évènement de voir « Abigail » joué dans son intégralité.
Une fois le concert terminé, le gros de la foule se disperse et quelques centaines de fans restent accrochés à la scène, abasourdis par ce qu’il vient de se produire. Le King reste alors et prend plusieurs minutes pour passer devant tout le monde et saluer les irréductibles. Il a d’ailleurs visiblement du mal à rejoindre l’ombre des backstages, se retourne plusieurs fois sur nous avant de s’y résoudre.
Concernant les 90 € la place, pour moi le concert de King Diamond les valait à lui tout seul. Malgré toute la merde inhérente au Hellfest (que je supporte de moins en moins), merci à ce festival car grâce à lui j’ai vécu un moment inoubliable, dans mon top 5 de concerts, aux côtés de Coroner (Motocultor 2012), Angra (Evry 1999), Judas Priest (Hellfest 2011) et Cynic (Hellfest 2007). Et ça doit être pour ça que le festival fait toujours recette : derrière des journées harassantes et parfois décevantes peuvent se cacher des instants incroyables.
Set-list :
- Welcome Home
- Sleepless Nights
- Halloween
- Eye Of The Witch
- Melissa
- Come To The Sabbath
- Funeral / Arrival
- A Mansion In Darkness
- The Family Ghost
- The 7th Day Of July 1777
- Omens
- The Possession
- Abigail
- Black Horsemen