Merci pour ton commentaire, Aqualudo
!
Je me suis enfin décidée à vous publier le premier chapitre d'
Odyssée , qui s'intitule
le Seuil du Taureau ! Il fait partie d'un premier livre, appelé
L’Ombre du Labyrinthe.
J'ai vu que certains auteurs avaient fait une petite présentation générale de leur fictions, alors allons y :
Comme je vous l'avais déjà dit dans mes précédents postes,
Odyssée se passe bien après la guerre sainte contre Hadès. Elle raconte l’ascension d'un jeune disciple du nom de Balian dans le camps d'Athéna : l'obtention de ses pouvoirs avant son arrivée au sanctuaire, son apprentissage, etc.
Un scénario des plus "classiques"...
Comme vous devez vous en douter, le livre I,
l'Ombre du Labyrinthe, se passe en Crète. Il raconte comment Balian a obtenu ses pouvoirs et bien sur... un abonnement à vie aux ennuis XD ! Mais sur ce dernier point, je ne vous en dis pas plus !
Un dernier point avant de commencer les choses sérieuses ^^ !
La grand majorité des faits archéologiques que je vous présente ne sont pas le fruit de mon imagination
!
Ce premier chapitre a donc plus une visée introductive qu'autre chose et sert vraiment à vous planter le décor.
Mais c'est aussi votre fil d'Ariane
! Fans de Saint Seiya, soyez attentif
!
Sur ce, bonne lecture ! Je me permets de vous publier directement ma fiction.
Chapitre 1 : Le Seuil du Taureau______________________________________________________________________________________
Ruines de Cnossos, Crète.L’ancienne capitale minoenne avait été découverte en 1878 par monsieur Kalokairinos, un antiquaire crétois que l’ironie du sort avait prénommé « Minos ».
Mais les premières fouilles de Cnossos ne furent que très succinctes. Il fallut attendre 1900, pour qu’un archéologue britannique, Sir Arthur Evans, rachète l'ensemble du site et y continue les recherches.
Persuadé d’avoir trouvé la demeure du roi Minos dont parlait la légende du Minotaure, ce der-nier s’engagea dans un laborieux travail de restauration dans le but de donner une vue plus claire de ce que devait être la ville à l’apogée de la civilisation minoenne.
Mais cette reconstitution demeura arbitraire et très controversée...
- C’est pourquoi, poursuivit le Professeur Edmund Blackwood,
il est nécessaire de continuer nos fouilles en Crète, notamment à Cnossos, car même si les travaux de Sir Evans nous ont fait découvrir une nouvelle civilisation, la rénovation du site était trop hâtive et destructrice…La quarantaine, le professeur affichait un visage anguleux, égayé d’un sourire sympathique et de prunelles claires. Il arborait d’exceptionnels cheveux bruns malgré ses origines anglaises, et s’exprimait en un grec impeccable.
Le professeur Blackhood faisait partie de l’équipe
Equinox. Il s’agissait d’une société de fouilles archéologiques privée, dont le budget était financé par les dons mais aussi le portefeuille bien fourni de son président et chef d’équipe, le professeur William Holk.
Assis à une table bon marché, il faisait face à une femme d’une vingtaine d’années, aux cheveux noires et aux épais verres de lunettes. Elle notait avec soin les réponses du professeur.
- Vous voudriez dire que votre… prédécesseur aurait volontairement détruit des vestiges archéologiques ? S’enquit elle, perplexe.
Le professeur Blackwood se félicita intérieurement de ne pas avoir délégué cette interview à son collègue, Eddie Bathford. Malgré son allure rondouillarde et sa jovialité, ce dernier n’aimait pas que les journalistes grossissent certains mots pour faire plaisir à leurs lecteurs ou leurs audimats.
Mais la demoiselle lui était sympathique. Pour sûr, elle ne connaissait pas grand chose de l’archéologie, mais elle restait très curieuse quant à leurs fouilles et s’enquérait régulièrement de ce qu’elle devait mettre ou non dans son article pour qu’il est un maximum de crédibilité.
- Non, bien sur que non, s’exclama Blackwood en un élégant sourire.
Disons qu’en nous proposant une reconstruction trop hâtive du palais, Evans nous a offert une interpréta-tion personnelle de ce que devait être la civilisation minoenne et pas une ébauche réa-liste.
- J’ai du mal à vous suivre… Avoua la journaliste.
-
Vous avez déjà assisté à une fouille ?
- Non…
- Et bien… Disons qu’à l’époque d’Evans, la conception de l’archéologique était un peu différente de la notre. Aujourd’hui, lorsque vous exhumez un vestige, quel qu’il soit, il serait aberrant de le déterrer sans en garder une trace, en le photographiant, le mesurant, en notant à quelle profondeur et dans quelle position il a été découvert, dans quelle partie du site, etcétéra. Car tout ceci recèle des informations qui permettront, par exemple, de comprendre sa fonction, celle du site ou les événements qui ont conduit à l’enfouissement de cet objet. Vous conviendrez qu’un vestige n’aura pas forcement la même signification s’il est trouvé dans les ruines d’une maison ou d’un lieu sanctifié…
- Effectivement…
- Ce travail n’avait pas été réalisé par Evans. Il assembla arbitrairement les vestiges pour reconstruire le site, sans se demander s’ils provenaient de la demeure d’un artisan, d’une crypte ou bien du palais. La plupart des bâtiments qui ont été reconstruits n’ont donc pas une très grande valeur sur le plan historique et certains des objets trouvés sur le site à cette époque ont une interprétation qui est totalement erronée… Comme par exemple, la « Déesse aux Serpents ».
La journaliste cligna des yeux quelques secondes avant de s’exclamer :
- Vous parlez de la statuette qui est exposée au Musée du Héraklion ?Le professeur Blackwood acquiesça.
La « Déesse aux Serpents » était une petite statuette en faïence, découverte en 1903 dans les ruines des cryptes de Cnossos. Elle représentait une femme habillée dans la tenue traditionnelle de l’époque, c'est-à-dire, une robe aux volants superposés laissant nu la poitrine. Dans ses mains se tortillaient des serpents.
- On pense qu’il s’agirait en faite d’une prêtresse plutôt qu’une déesse. Malheureusement, ce n’est pas la seule zone d’ombre qui nous embarrasse…L’archéologue s’engagea dans de nouvelles explications. L’air était encore respirable sous la tente de toile cirée. Heureusement qu’il n’était que neuf heures du matin.
Le palais de Cnossos faisait partie des nombreux palais qui s’étaient dressés en Crète, à l’apogée de la civilisation minoenne. A cette époque, les palais avaient un rôle déterminant car il s’agissait de centres à la fois politiques, économiques, culturels, et religieux. Mais sur ce dernier point, les meurs de la société minoenne demeuraient un mystère.
- Aucun temple n’a été trouvé en Crète, expliqua le professeur.
On sait simplement que les célébrations se faisaient dans des grottes sacrées, comme celle de Skotino, des sanc-tuaires de montagne ou tout simplement, dans la cour des palais. De ce fait, il était difficile de s’exprimer clairement sur les croyances minoennes. On savait seulement qu’à cette époque, leurs cultes étaient essentiellement tournés vers une figure féminine qui faisait office de Déesse-Mère et vers un dieu-soleil, mais il ne s’agissait que d’hypothèses. Les archéologues étaient néanmoins sûrs que certains cultes du continent, comme celui d’Athéna, avaient réussit à être introduit en Crète.
Mais peu de temps après cette importation, la ville de Cnossos tomba, marquant la fin de l’apogée de la civilisation Minoenne…
- Vous avez donc beaucoup de pain sur la planche, conclut la journaliste en un sourire.
- C’est le moins qu’on puisse dire, mais c’est un travail qui promet de bonnes surprises ! Je vous avoue que lorsque nous avons commencé nos recherches à l’Ouest du palais, nous ne pensions pas trouver une galerie sanctifiée !
- Une galerie sanctifiée ?
- Suivez-moi, je vais vous montrer, dit le professeur en se levant de son siège.
Suivi de près par la jeune journaliste, Blackwood sortit de la tente.
Il était maintenant dix heures et la chaleur commençait à se faire sentir.
Pendant une petite minute, l’archéologue, suivi de la journaliste, longea une zone de fouilles quadrillée au moyen de cordes et de piquets. L’ensemble formait une sorte d’échiquier géant dont chaque carré faisait un mètre carré de surface.
- Ce que vous voyez est un carroyage, expliqua Blackwood.
Il permettra de localiser les vestiges lorsque nous commencerons l’opération de décapage, qui consiste à enlever progressivement la terre par couche successive. Chacun des ses carrés portent un code composé d’une lettre et de deux chiffres, la lettre correspondant aux carrés verticaux, le premier chiffre aux carrés horizontaux, et le deuxième chiffres aux carrés situés dans la profondeur du plan… C’est une sorte de touché-coulé en 3D !Quittant la zone de carroyage, ils arrivèrent sur une zone longuement fouillée. Le décapage avait été si profond qu’une échelle était nécessaire pour accéder à cette partie du site. Après l’avoir empruntée, leurs pas foulèrent la terre en friche.
- Voici la galerie dont je vous parlais, expliqua le professeur, « le Seuil du Taureau ».
Il est malheureusement impossible de le visiter pour le moment... consolidations obliges…La journaliste comprit vite que son appellation faisait allusion aux deux énormes statues de taureaux qui en gardaient l’entrée.
Ensevelies sous la terre pendant plusieurs siècles, les assauts du temps n’avaient pas réussit à ébranler les deux bêtes. Mais même si leurs pigments lisses laissaient transparaitre leur excellente conservation, leurs défenses avaient été brisées par on ne sait quelle force…
- Que sait-on sur la chute de la ville ? demanda la journaliste, intriguée.
- Pas grand chose, répondit l’archéologue.
Beaucoup de théories circulent, mais seule l’invasion par un peuple du continent semble être la plus réaliste car elle explique la venue de nouveaux cultes. A cette époque, le monde grec était dominé par la puissance mycénienne, mais la fiabilité des transports maritimes laissait aussi à désirer ! Traverser la mer avec des forces armées relevait d’une expédition extrêmement périlleux …!La journaliste contempla encore une fois les deux bêtes. Toute jeune journaliste qu’elle était, elle n’en restait pas moins amoureuse des anciennes civilisations car son enfance avait été bercée par les mythes et les légendes que lui racontaient sa grand-mère. Généralement, un certain regret l’envahissait dès qu’elle voyait les restes d’une civilisation perdue.
Mais pas aujourd’hui… Majestueusement couchées sur leur socle, les puissantes bêtes semblaient profondément dormir. Pour sûr, elles n’étaient pas vaincues pour de bon… !
- Comment savez vous qu’il s’agit d’une galerie sanctifiée ? A cause des taureaux ?
- Le taureau avait effectivement une place importante à Cnossos, répondit l’archéologue,
mais ce qui nous a mis sur la route est surtout ceci…Suivant la direction que lui indiquait Blackwood, les yeux de la journaliste se posèrent sur le sommet de l’arche qui encadrait l’entrée de la galerie.
Profondément gravés dans la pierre se dessinaient les contours caractéristiques d’une double hache.
- Un Labrys ! s’exclama la jeune femme en reconnaissant l’arme.
Edmund Blackwood en fut agréablement surpris.
- Je vois que vous en connaissez déjà un rayon sur la civilisation minoenne !
- Plutôt sur des légendes, corrigea la journaliste.
Mais en quoi un Labrys permet de sanctifier un lieu.
- Tout simplement car il s’agit d’un symbole sacré, comme l’est… le croissant de lune pour les musulmans. Le Labrys serait le symbole du dieu-soleil les Crétois, le Taureau-Sacré. Mais il ne s’agit que d’hypothèses…
- Mon grand père me disait souvent que le Labrys était symbole de labyrinthe, c’est dommage !Devant la mine surprise de l’archéologue, la journaliste s’empourpra.
- Excusez-moi, je dois vous paraître si immature… Mais qui ne connaissait pas la légende du Labyrinthe de Dédale et du Minotaure, cette créature à corps d’homme et à tête de taureau, qui mangeait de la chair humaine ?
Selon la légende, Minos était le fils adoptif du roi de Cnossos, Astérios.
A la mort de ce dernier, le jeune prince, qui n’arrivait pas à faire valoir ses droits de succession sur ses frères, convainquit le peuple de lui confier le pouvoir en s’attirant le soutien de Poséidon.
Il lui promit que s’il faisait jaillir des eaux un taureau aussi splendide que le taureau sacré vénéré par les Minoens, ce dernier lui serait sacrifié.
Le dieu des flots l’entendit, mais charmé par la splendeur de la bête, le nouveau souverain de Cnossos, bien qu’adulé par son peuple, ne respecta pas sa promesse…
Et s’attira la colère de Poséidon.
De rage, ce dernier fit naitre en l’épouse du roi, Pasiphaé, un amour violent pour la bête que Minos s’était approprié.
De leur union naquit alors le plus terrible des êtres : le Minotaure, « Le taureau de Minos ».
Le roi de Cnossos consentit quand même à élever le monstre, ne pouvant punir ce dernier ou son épouse d’un mal dont il était la cause…
Mais le Minotaure était un être cruel et incontrôlable….
Les lois divines lui interdisant l’infanticide, le Roi décida de quérir les talents d’un savant architecte pour enfermer à jamais le terrible monstre dans un ingénieux labyrinthe : le labyrinthe de Dédale.
- Je vous en pris ! S’exclama l’archéologue en souriant.
Vous feriez le bonheur de mon filleul s’il était là !Après cette interview, la journée continua sa lente progression.
Faire des fouilles en Crète, en plein mois d’été, était une véritable épreuve lorsqu’on n’avait pas l’habitude des grandes chaleurs. Sécurité oblige, les recherches étaient arrêtées pendant l’après midi, et remplacées par la mise à jour du rapport de fouille, le nettoyage des vestiges ou leur inventaire.
Edmund n’avait pas toujours supporté les grandes chaleurs. Habitué au climat humide et froid de sa lointaine Angleterre, il avait gardé un étrange souvenir de son premier stage en Egypte, pendant sa vie étudiante. L’accueil des habitants et les merveilles du Caire avaient néanmoins réussit à lui faire apprécier le soleil.
Assis à l’un des bancs qui bordaient la Voie Royale, au beau milieu du site de Cnossos, le professeur regardait l’astre du jour doucement décliner... C’était un spectacle qu’il n’aurait raté pour rien au monde, d’autant plus que le site avait fermé ses portes au public depuis plusieurs heures.
Peu à peu, les nuages et les monts alentours ne devinrent que des silhouettes fantomatiques sous la lumière déclinante. Et tandis que le soleil disparaissait dans les étendues caillouteuses de la Crète, le ciel se nimba d’or, habillant le vieux palais en ruine de ses plus belles couleurs d’apparat.
Pendant un cours instant, l’archéologue crut voir les fresques se mouvoir sous les rayons crépusculaires, mais la douce teinte rose du ciel laissa peu à peu place aux ténèbres de la nuit et la ville antique s’endormit sous le voile argenté de la lune.
La sérénité des ruines aurait apaisé n’importe qui, mais l’archéologue restait troublé…
Depuis le début des fouilles, le sismologue de l’équipe
Equinox avait alerté ses collègues sur un fait des plus ordinaires : Cnossos tremblait sous les séismes !
A la base, il ne s’agissait pas d’un fait très surprenant. La Crète étant issue de la subduction des plaques Eurasienne et Africaine, il était normal que des séismes apparaissent. De même, leurs amplitudes étant trop faibles sur l’échelle de Richter pour constituer une menace pour le personnel ou pour les vestiges,
Equinox et la direction du site n’avaient pas jugé nécessaire d’arrêter les fouilles, de fermer le site ou de protéger davantage les ruines.
Mais, depuis quelques jours, un fait étonnant était apparut aux yeux du sismologue. Joignant les données que lui procuraient ses appareils mesures et celles des stations sismiques, il en était arrivé à la conclusion suivante : Les séismes qui faisaient trembler Cnossos partaient du même hypocentre depuis plusieurs jours.
L’hypocentre était le foyer du séisme, lieu sous terre où les roches se rompaient. Ils ne pouvaient se trouver qu’au niveau de la faille, là où les deux plaques sismiques se rencontraient et s’entrechoquaient, c'est-à-dire, tout au moins, à une bonne dizaine de kilomètres sous la surface de la terre.
Le fait était d’autant plus troublant que le foyer en question n’était localisé qu’à une centaine de mètres sous le palais de Cnossos !
Une étrangeté scientifique qui avait obligé le sismologue à vérifier plusieurs fois la fiabilité et l’étalonnage de ses appareils, et à appeler ses confrères à la rescousse !
Mais les faits étaient bien là : l’hypocentre était unique et localisé beaucoup plus en surface que ne l’était la faille !
Malgré tout le tumulte qu’avait provoqué ce mystérieux foyer, ce dernier n’avait pas remis en question les fouilles ou l’ouverture du site car même si sa profondeur laissait les sismologues perplexes, il n’en restait pas moins d’une amplitude si faible qu’aucune de ses secousses ne pouvaient être perçues à la surface du sol sans instrumentation.
William Holk avait néanmoins prit l’initiative de demander des consolidations supplémentaires pour que l’étude du Seuil du Taureau se fasse dans les conditions les plus sereines. Après l’avis favorable d’un expert local et du sismologue d’
Equinox, il avait enfin autorisé l’étude de la galerie.
Le Seuil du Taureau serait donc exploré demain… Mais cette histoire d’hypocentre était tellement improbable…!
Une ombre mouvante entre les ruines attira son attention.
Le site ayant depuis plusieurs heures fermé ses portes au public, Edmund conclut rapidement que ça ne pouvait pas être un tourisme égaré…
Il s’agissait d’un homme de grande taille mais la légère myopie d’Edmund ne lui permettait pas d’apprécier tous les détails. Cependant, à en juger par sa longue chevelure, ça ne pouvait pas être un membre du personnel ou de l’équipe
Equinox.
Pendant quelques secondes, Edmund se demanda si sa vue ne lui jouait pas des tours. Etait-elle si mauvaise pour qu’il croit que le corps de l’individu soit recouvert de métal…?
L’esprit rationnel de l’archéologue reprit rapidement le dessus et il interpella le rôdeur.
- Monsieur, s’il vous plait ! Je vous demanderais de me suivre jusqu’aux portes du site, vous n’avez rien à faire là !Mais l’inconnu ne prit même pas la peine de s’arrêter ou de se retourner, il continua tranquillement sa marche en s’engageant dans la cour du vieux palais.
- Eh ! Attendez ! S’exclama Blackwood qui n’était pas près à le laisser filer,
où allez vous ?!Edmund le vit disparaître derrière l’angle d’un mur en ruine vers lequel il le suivit prompte-ment. Mais lorsqu’il tourna à son tour à l’endroit où avait disparu l’inconnu, il ne vit personne.
C’était pourtant une impasse…