Le travail c'est la santé
http://m.nouvelobs.com/article/20141128.OBS6446/non-defendre-la-langue-francaise-n-est-pas-reac.html#http://t.co/rLjsY8oxPp
Je lis le blog de Neault et je tombe sur ça :http://www.slate.fr/story/95217/non-lecture-pas-pratique-elitisteJe résume : lire est un loisir élitiste qu'aucun enfant ne devrait subir.
Autant elle ne donne que des trucs imbitables genre "en attendant godot" à des collégiens à peine pubères et la principale lui a demandé de s'en tenir à des trucs plus en rapport avec le niveau des élèves.
la réflexion de cette proviseure
Je pense qu'on est dans le cas typique où il faut lisser le niveau des élèves, pour ne surtout pas frustrer et humilier ceux qui ne savent pas lire ou du moins pas correctement, et plutôt favoriser leur développement personnel : tu aimes le foot ? Bien sûr fais-en, tes études sont secondaires.C'est un peu la même chose que les notes (voir affaire récente), j'ai l'impression : il faut se contenter d'enseigner aux gamins les bases de la base, tout ce dont "il n'a pas besoin" ne doit pas leur être enseigné pour ne pas faire de favoritisme entre ceux qui ont des facilités et les autres. Du coup, c'est l'effet inverse : on favorise ceux qui ne savent pas, pour ne pas les froisser.Et à titre personnel, je ne pense pas que le milieu social ait une si grande importance : je connaissais des gosses de riche qui savaient à peine lire correctement, et des beaucoup moins riches dont le français était bien meilleur que le mien. Bien sûr que ça joue sur la capacité de l'enfant à accéder à certains médias, ceci dit l'école est justement là pour ça normalement, et un gamin qui a envie de lire trouveras toujours le moyen de le faire.
Il ne faut pas non plus idéaliser le temps d'avant, nos grands-parents n'avaient pas beaucoup de loisirs le soir à la maison à part la lecture, et il n'y avait pas Levy et Musso pour faire la quantité (et la qualité ). S'ils avaient eu la télévision et Internet, je ne suis pas certain qu'ils auraient la même culture que celle qu'ils ont...
Heu, même moi qui ai passé mon bac en 96, quand je vois ce qu'on demande maintenant, je te jure qu'il y a une baisse de niveau. Ce ne sont pas les notes le problème, c'est de prendre les mômes pour des pauvres abrutis qu'il faut protéger pour qui on a tout simplifié. Et forcément, en traitant les mômes comme des cons, même ceux qui ne le sont pas à la base finissent par le devenir.