La violence est plus médiatisée qu'avant, nuance.
Et comme avait dit mon frère une fois à ma grand-mère (dont la vision du monde actuel était surtout construite par la télévision et le journal) alors qu'elle avait dit "quand j'étais jeune, c'était moins violent", il avait répondu "Quand tu étais jeune, c'était la guerre mondiale".
Sur les enfants et la réalité du monde: là aussi, c'est un vaste débat. Faut-il toujours préserver les enfants de tout? Les enfants élevés dans des bulles se prennent généralement de méchantes claques à l'adolescence et à l'âge adulte. Etait-ce donc un bien de les préserver? C'est un sujet très complexe, et il n'y a à mon sens aucune réponse claire à apporter à ces questions. Mais ce que je constate, c'est que beaucoup d'adultes ont oublié leur état d'esprit lorsqu'ils étaient enfants. Un enfant est beaucoup plus solide psychologiquement qu'on ne veut bien nous le faire croire. Rappelez-vous votre propre enfance pour vous en convaincre...
Il faut accompagner, rassurer et expliquer du mieux possible quand un choc se produit, quand une question survient.
Excellente, cette répartie.
Bah justement je ne trouve pas moi .... je trouve que ça n'a rien à voir. C'est très Point Godwin comme réponse, sauf qu'au lieu de ramener au nazisme, on ramène à la WWII.
Le problème de la violence ressentie aujourd'hui est qu'elle se base sur le fait divers. Ça implique une charge émotionnelle plus proche du récepteur. Mamie voit un massacre en Syrie, c'est triste, mais elle se sent nettement moins concerné que quand un élève de CM1 du Val-d'Oise est passé à tabac par ses petits camarades, parceque son petit-fils va aussi à l'école, et elle ressent donc - légitimement - une pression de stress, une faille qui vient briser l'illusion de confort créé auparavant par d'autres voies médiatiques (ex: un article de journal positif sur la fête de l'école à Saint-Bourbusse-sur-Braie) ou une perception personnelle (ex: elle n'a jamais entendu de récit aussi horrible jusqu'à aujourd'hui [c'est d'ailleurs pour ça que c'est choquant paradoxalement]).
Ce serait d'ailleurs intéressant de comparer le comportement et l'activité neuronale d'une personne qui consulte beaucoup les JT avec ceux d'un animal traqué par un prédateur. Je ne serais pas étonné que les résultats soient proches.
Je ne vais pas rentrer dans les détails mais la "grosse" prod' porno des années 80-90' (celle qui passait sur canal + ) avait une nature tout à fait différente de ce qu'on peut trouver après 3 ou 4 pages de recherches google. il y a des trucs tellement flippant et facile d'accès que même moi qui ne fait pourtant pas dans l'esprit sucré, ça m'en colle la gerbe. Et je me demande sincèrement si ce genre d'image/vidéos n'a pas un impact extrêmement négatif sur la psychologie du petit jeun's de 14 ans qui vient chercher ses premiers émois.
je les trouve moins émotifs, moins réactionnels et s’accommodent finalement assez bien de l'aspect quotidien de la violence ou de l'accès à la pornographie.
Bref, je crains que le seul modèle qui marche soit celui de journaux ou sites qui ne dépendent que de leurs abonnements pour exister. Encore faut-il qu'il y ait assez de gens, et aussi que ce ne soient pas des phénomènes de mode éphémère (je suis abonnée à @si, le seul contenu pour lequel j'accepte de payer avec Thepressproject.gr, pour une info correcte en Grèce, où la presse écrite et télévisée est le domaine réservé des oligarques, sauf pour ERT)...Dans un monde où de plus en plus de gens se désintéressent et se désinvestissent de toute info qui leur demande du temps de cerveau disponible, de la concentration, de l'analyse et de la mémoire, j'ai parfois l'impression qu'à part de la merde, rien ne pourra bientôt plus tenir.
Petits rappels qui me semblent nécessaires aujourd'hui concernant le terrorisme :- en Europe de l'Ouest, il est en baisse continue depuis les années 70. OUI OUI LE TERRORISME BAISSE. (grosse baisse : on tournait à 400-500 morts/an dans les années 70 -du fait de groupes politiques et religieux blancs, pas de vilains arabes- on est descendu à une centaine en moyenne)- les musulmans sont les premières victimes du terrorisme mondial, ils représentent plus de 90% des morts- seuls 5% des attentats en Europe sont commis par des "islamistes" (par contre ils représentent plus de 80% des attentats dont on parle à la télé)- l'Occident est victime de 0,1 à 0,5% selon les années des actes de terrorisme dans le monde. (Je parle bien de l'Occident, c'est à dire les chiffres cumulés de tous les pays "riches", on est tellement peu touchés que même tous ensemble on n'atteint pas les 1%) (ceci concernant la période récente, depuis 2000)Quand on vit en France ou aux Etats-Unis, on a excessivement plus de chances de se faire écraser par sa commode Ikea ou de se faire assassiner par un flic, que d'être victime de terrorisme.Oui je fais du yoga mais même si actuellement je bosse en sous-marin, je suis toujours journaliste et j'aimerais que mes putain de confrères fassent leur putain de boulot au lieu de désinformer et créer des putain de mythes. Ne les encouragez pas en regardant/écoutant/lisant n'importe quoi..Et en outrepassant mon métier pour donner mon avis : les "nous sommes en guerre", "nous ne sommes plus en sécurité nulle part" et autres "je suis mort de peur", pourraient peut être reprendre leurs esprits et prier pour ceux qui sont eux réellement dans des pays où on crève de faim et on se prend des bombes dans la gueule à n'importe quel moment.Mais bon nous la décence c'est pas notre fort, hein. Allez, je retourne sur mon tapis de course pour perdre ma graisse d'occidentale pauvre. Si vous voulez vous insurger contre une violence réelle qu'on nous fait, et qui cause, elle, des centaines de millions de morts par an dans nos pays, en toute impunité, demandez vous pourquoi des fruits et légumes coûtent plus cher que des pizzas industrielles ou des chips..Peace ✌🏽✌🏽Et partagez, partagez, partagez, on a plus que jamais besoin de vraie information..MAJ : pour ceux qui souhaitent aller lire les chiffres à la source : Global Terrorism Database : https://www.start.umd.edu/gtd/
Cette mode du téléfilm de Noël est venue des Etats-Unis. Deux chaînes de télévision se partagent une grosse partie du gâteau : Lifetime et Hallmark Channel. Cette dernière est une filiale de l’entreprise américaine de carte de voeux Hallmark Cards. Mais oui, quoi de mieux qu’un bon vieux téléfilm de Noël pour vous donner envie d’envoyer des cartes de voeux à votre famille et vos amis !Une industrie sucrée qui se porte bien aux Etats-Unis. Chaque année, les nouveautés sont toujours plus nombreuses (près de 40 inédits sur Hallmark et 34 sur Lifetime en 2020). Un business rentable. Car vous l’avez compris, les scénaristes ne passent pas des mois à écrire un script, et les acteurs ne se posent pas des questions existentielles quant à l'interprétation de leur personnage.Chez Hallmark, le téléfilm de Noël se produit à la chaîne : d’après un article de "Business Insider" de 2017, Hallmark produit des films en trois semaines, avec un budget serré de 2 millions de dollars (en France, c’est le double, soit 4,4 millions d'euros de budget moyen par film). Finalement, le plus difficile pour un téléfilm de Noël, c’est la neige artificielle. Comptez 50 000 dollars de budget. Et quelques galères à prévoir, étant donné que ces téléfilms sont souvent tournés en plein été : couvertures en tissu, mousse ignifuge, neige artificielle de stations de ski, toutes les techniques sont bonnes.[...]Des traditions traditionnelles tendance réac, c’est la coloration d’une grande partie de ces téléfilms de Noël. Pas étonnant qu’une enquête de 2017, relayée par le "LA Times""", indique que les programmes Hallmark sont plébiscités plutôt dans les Etats conservateurs du sud et du midwest des Etats-Unis. Hallmark ? C'est précisément l'unique fournisseur de téléfilms de Noël de TF1. Attention donc à l'excès de sucreries et au pain d'épice un peu moisi. Joyeux Noël.