Pourquoi ce selfie?
Le fossile d’un paresseux géant, espèce disparue depuis 12 000 ans, découvert en GuyaneCulminant à quatre mètres lorsqu’il était dressé et pouvant peser jusqu’à quatre tonnes, « Eremotherium laurillardi », avait l’aspect d’un ours, mais était herbivore.Des restes de l’eremotherium recollés à Maripasoula (Guyane), en octobre 2021.Il culminait à quatre mètres lorsqu’il était dressé sur ses pattes arrière et pouvait peser jusqu’à quatre tonnes. La découverte en Guyane du squelette fossilisé d’un paresseux géant, espèce éteinte il y a 12 000 ans et qui pouvait peser jusqu’à quatre tonnes, est un immense pas en avant dans la connaissance, pour le paléontologue Pierre-Olivier Antoine.« C’est le premier reste de cette mégafaune éteinte retrouvé en Guyane et le premier de ce type trouvé en France, nous allons travailler sur une page vierge », s’enthousiasme ce chercheur de l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier. Pierre-Olivier Antoine a dirigé l’expédition qui a identifié le squelette fossilisé d’un paresseux géant, au sud du bourg de Maripasoula, près du Maroni, qui marque la frontière avec le Suriname.Les reconstitutions actuelles donnent à Eremotherium laurillardi, c’est le nom de l’espèce, l’aspect d’un ours, mais il était herbivore. Le spécimen retrouvé était un juvénile, précise le paléontologue. Les premiers restes du fossile ont été mis au jour à la fin de 2020 par des garimpeiros, des orpailleurs clandestins, qui ont transmis, par un intermédiaire, les informations à des agents du Parc amazonien de Guyane. Les services régionaux de l’archéologie ont ensuite alerté les paléontologues, dépêchés sur place.Lieu de la découverte à Maripasoula (Guyane), en octobre 2021.Des restes crâniens sur un modèle, le 22 octobre 2021 à Cayenne.« Des dimensions proches d’un éléphant »A une profondeur d’environ quatre mètres, « les garimpeiros ont sûrement trouvé un squelette complet », selon le professeur Antoine, mais ils n’ont pas pu l’extraire en entier. Beaucoup d’os sont tombés en poussière, altérés par l’acidité du sol guyanais. Les scientifiques ont récupéré des éléments de la mâchoire, du crâne, un radius, une vertèbre et une côte.« C’était un animal terrestre et non pas arboricole, explique Pierre-Olivier Antoine, mais avec des dimensions proches d’un éléphant. » Selon les connaissances de son biotope, il vivait dans un environnement de savane, devenu aujourd’hui une forêt tropicale. Dans d’autres zones d’Amérique du Sud, l’espèce a été contemporaine de l’humain, qui l’a même représentée sur des peintures pariétales, mais en Guyane, Eremotherium laurillardi n’a pas croisé l’homme.« Nous avons l’espoir de trouver d’autres fossiles de mégafaune », poursuit Pierre-Olivier Antoine. La présence d’insectes et d’une dent de poisson parmi les restes prélevés laisse présager que d’autres squelettes pourraient être conservés. Le paléontologue promet que les os de ce paresseux géant seront renvoyés en Guyane à la fin de leur analyse dans l’Hexagone.
En Europe, le recul des plaines au profil des forets
Je... quoi... ?! https://www.courrierinternational.com/article/evolution-naitre-sans-defenses-la-reponse-des-elephantes-aux-braconniers
Filmons les affrontements entre loups et sangliers plutôt. Et donnons des casquettes rouges aux chasseurs pour qu'ils se prennent pour le joueur de Pokémon moyen. Ils n'auront le droit de les attraper qu'avec des boules de pétanque.
Mais connaissez-vous ce principe : lancer une capsule de bière à un chat et il vous le rapportera pour qu'il soit de nouveau lancé ?Trop métal, mon Hypnos
Je bois peu et seulement de la qualité En jouet, il lui faut vraiment pas grand-chose pour s'amuser : lacets, chaussette en laine (la même depuis 1 an et demi !) et bouchons de bouteille d'eau. Tandis que les "jouets" vendus il s'en balec total : led, boule à clochette, boules à lumière, souris mécanique, etc... Question à celles et ceux qui ont un minet : le vôtre aussi s'en fout des jouets proposés dans le commerce où y a que le mien qui la joue marxiste ? D's©