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Alces alces is called a "moose" in North American English, but an "elk" in British English.[2] The word "elk" in North American English refers to a completely different species of deer, Cervus canadensis, also called the wapiti.
Éthologie. Des "prédateurs généralistes" : les chats mangent vraiment toutes sortes d'animauxCourrier internationalMammifères, oiseaux, reptiles, insectes, amphibiens... Des chercheurs passent en revue le surprenant buffet, garni de plus de 2 000 espèces, des chats domestiques et errants.Ce que mangent les chats domestiques (Felis catus) ? Pour faire simple, tout ce qui leur tombe sous la dent. De fait, ces petits félins ne font en général pas les difficiles : ils sont des prédateurs de "virtuellement tous les animaux qu'ils peuvent attraper", résume Christopher Lepczyk, cité par El País dans son édition en anglais.Ce chercheur de l'université d'Auburn, en Alabama, a dirigé une étude inédite pour répertorier toutes les espèces animales chassées par les chats domestiques. Les résultats viennent d'être publiés dans Nature Communications.Christopher Lepczyk et ses collègues ont compilé des articles scientifiques ou de presse, des livres ou encore des rapports officiels rapportant des faits de prédation par les chats. "Parfois, l'espèce [à laquelle appartenait la proie] a été identifiée à partir du contenu de l'estomac. Parfois, l'information provient d'une analyse fécale. Parfois, les propriétaires d'animaux de compagnie ont signalé les animaux tués par leur chat. Aujourd'hui, de plus en plus souvent, ce sont des caméras de surveillance qui captent des chats en train de chasser ou de faire les poubelles", détaille The New York Times.Ce travail de collecte et d'analyse pharaonique a permis de constituer une base de données de 2 084 espèces chassées par le chat. On y trouve des oiseaux (47 % du total), des reptiles (22 %), des mammifères (21 %) mais aussi des insectes (6 %) et des amphibiens (3 %)."Alors que certains animaux, comme les pandas et les koalas, se contentent d'aliments spécifiques et limités, les chats n'ont pas de régime spécialisé", explique Peter Marra au magazine américain Wired. Et ce chercheur en biologie de l'université Georgetown, qui n'a pas participé à l'étude, de lancer : "Ils essaient seulement de joindre les deux bouts." Mais ce faisant, les matous font énormément de ravages, en particulier dans les îles.Destruction des espèces insulaires"Un cauchemar écologique", écrit Wired, qui donne l'exemple de l'Australie, où le chat, introduit par les Européens en 1788, "s'est répandu rapidement alors que la faune locale n'était pas capable de résister à un tel prédateur généraliste".Dans les colonnes du magazine, Sarah Legge, professeure à l'Université nationale australienne et membre du Conseil national de la biodiversité, lance une grave accusation : "Nous détenons le record d'extinction de mammifères des temps modernes. Et ce sont les chats les responsables.""Sur l'ensemble du globe, les chats sont impliqués dans l'extinction de 63 espèces de vertébrés. Dans les écosystèmes insulaires, ils sont en cause dans l'extinction de 14 % des espèces d'oiseaux, de mammifères et de reptiles et dans le déclin de 8 % des espèces classées en danger", explique El País.Alors, que faire ? L'idée d'un confinement des chats à la maison se répand, afin d'éviter qu'ils ne s'en prennent à la faune locale. "Les chats d'intérieur peuvent même avoir un bénéfice écologique", fait remarquer le New York Times. Si ces prédateurs chassent efficacement les souris et les rats à l'intérieur des maisons, plus besoin de raticides, lesquels empoisonnent les rapaces, dont les chouettes, et les renards.
Ils nous font rêver, nous émeuvent, nous emmènent là où nous n'irons peut-être jamais : les documentaires animaliers et la photographie animalière se perfectionnent toujours plus pour ramener des images qui ont du chien. D'un banc de poisson à un nid d'oiseau, d'une ruche à la tanière d'un ours, on peut désormais tout voir. Chouette ! Mais est-ce bien raisonnable ? Une enquête du site Reporterre est venue secouer les puces d'une profession pas toujours très franche sur ses techniques : animaux appâtés avec de la nourriture, élevés et dressés en captivité, ou carrément torturés pour être de parfaits mannequins. À la publication de cette enquête, le milieu s'est refermé comme une huître, peu enclin à discuter de pratiques pas très reluisantes. Et pourtant, certains militent pour plus de transparence, et plus de respect de la condition animale dans le processus créatif. Est-ce que les reporters animaliers nous pigeonnent ? Vaste question pour nos trois invités du jour : Emmanuel Clévenot, journaliste auteur de l'enquête pour Reporterre ; Valérie Chansigaud, historienne des sciences et de l'environnement au CNRS, spécialiste des rapports entre nature et être humain ; Guilaine Bergeret, autrice, réalisatrice et scénariste de documentaires consacrés à la vie animale. "Roméo et Juliette"La série de photos a fait le tour du monde. Un ours et un loup côte à côte semblent regarder dans la même direction comme deux vieux amis. Problème : elle n'a rien de naturel, comme l'explique Emmanuel Clévenot : "Pour accéder à cette photo, il a fallu tricher. Quel est ce montage dont on ne parle pas au public ? C'est tout simplement des cabanes. Les photographes paient leur droit d'accès à ces cabanes, et ensuite un employé du site vient avec des carcasses de cochon, des croquettes pour chien, du saumon, qu'il va disposer dans l'axe parfait des cabanes." Une pratique dangereuse pour les animaux, habitués à recevoir de la nourriture des mains de l'Homme.Elles sont les stars d'Instagram notamment : des grenouilles photographiées dans les positions les plus étranges, à dos de scarabée ou se protégeant de la pluie avec des feuilles ou des champignons. Mais des grenouilles torturées pour prendre la pose parfaite, raconte Emmanuel Clévenot : "Pour réaliser ces photos, certains photographes vont congeler les grenouilles, de manière soit à les tuer, soit à les endormir suffisamment pour qu'elles ne bougent plus. Parfois, sur les souris ou les papillons, on transperce leurs membres avec du fil de fer de manière à les accrocher dans des positions contre-nature."Faut-il parfois tricher pour montrer l'inaccessible ? Autrice d'un documentaire sur les animaux du potager, Guilaine Bergeret s'est heurtée à la déception du public lorsqu'elle a révélé qu'une scène tournée dans un nid de bourdons étaient tournée en studio. "Souvent les bourdons font leur nid sous terre, et aller film sous terre, ce n'est pas possible. Le risque c'est de tout abîmer et que la colonie ne fonctionne pas." Pour Valérie Chansigaud, la déception du public montre une vraie méconnaissance du monde animal : "L'entomologie, par définition, c'est des animaux très petits, très compliqués à observer dans la nature. Imaginer qu'on va pouvoir faire des photos très précises de leur reproduction, comme ça, par hasard, c'est méconnaître ce que c'est, et c'est ça le problème. Quelque part, ça traduit une naïveté ou un manque de connaissances considérable."