J'ai une amie qui, un matin, avait vu des pigeons becqueter un autre pigeon qui s'était empalé sur un grillage (bon appétit, bien sûr. ).
J'ai une amie qui, un matin, avait vu des pigeons becqueter un autre pigeon qui s'était empalé sur un grillage (bon appétit, bien sûr. ). C'est beaucoup plus courant qu'on ne le pense, en fait. Déjà, tous les nécrophages/charognards/opportunistes peuvent le faire (c'est de la viande, ils ne s'occupent pas de savoir si l'animal est de la même espèce ou non). Ensuite, chez les carnivores (et omnivores sûrement), les femelles qui mettent bas des petits morts-nés (ou morts très peu de temps après leur naissance) les mangent pour reprendre des forces.
Rectification, nos plus proches cousins ce sont les bonobos, pas les chimpanzés. Et les bonobos font l'amour, pas la guerre.
Pour éviter la panique, la brigade a créé un groupe WhatsApp avec des journalistes où elle leur demande de ne pas divulguer certaines informations. « La liberté d'informer s'arrête là où commence la panique de la population », reconnaît très sérieusement Ranjeet Jadhav, du quotidien Mid-Day.C'est ainsi qu'on a fait croire à un paisible retraité qui profitait de son après-midi sur son balcon que le félin allongé sur son lit n'était pas un léopard mais un gros chat. La cohabitation n'est pas toujours pacifique. Le moindre coup de griffe peut emporter un bout de cuir chevelu ou arracher une épaule. Pis, quelques enfants ont été tués. « Mais ce sont des cas exceptionnels, peut-être deux ou trois ces dix dernières années, le léopard ne s'attaque pas à l'homme », tente de rassurer Shailesh G Pete, vétérinaire au parc national Sanjay-Gandhi. Les gardes forestiers organisent des ateliers dans les copropriétés voisines du parc où ils essaient de dissiper les peurs. Des aficionados ont même créé sur WhatsApp un groupe où l'on s'échange les dernières informations et photographies de léopards. Les félins portent même des noms.Le léopard s'adapte facilement, contrairement au tigre ou au lion. C'est bien ce qui inquiète le directeur du parc Sanjay-Gandhi, Anwar Ahmed, qui ne voudrait pas les voir trop souvent se promener dans les centres commerciaux : « C'est un animal qui a besoin de 5 km² d'habitat pour lui seul. Or, à cause de la surpopulation dans le parc, il ne dispose plus que de 2 ou 3 km², ce qui peut entraîner des luttes et pousser certains léopards vers l'extérieur. »En recevant il y a quelques mois un coup de téléphone du cabinet du premier ministre indien sur un tout autre sujet, une idée lui est venue pour décongestionner le parc. « Le premier ministre avait besoin d'une autorisation pour construire le tronçon de ligne de chemin de fer à grande vitesse dans le parc, raconte Anwar Ahmed, dans son bureau rempli d'animaux empaillés. J'ai négocié mon feu vert contre des fonds et une autorisation pour aménager un corridor au nord de Bombay. » Il sera ainsi plus facile pour les fauves de quitter la mégapole de 24 millions d'habitants et retrouver les grands espaces. A moins que des léopards du reste du pays migrent vers Bombay pour goûter au chien errant.