https://www.lefigaro.fr/flash-actu/seine-maritime-neuf-personnes-en-garde-a-vue-apres-l-achat-d-un-tigre-de-sumatra-20201007
Par contre, @Bouloche Le Foufounet, un prix de plusieurs milliers d'euros ne me paraît pas invraisemblable si le chat est un chat de pure race, surtout s'il est issu de parents à pedigree.
Elizabeth Derryberry a profité de quinze années d’enregistrements personnels sur plusieurs sites de la baie, urbains comme ruraux, mais aussi de données historiques beaucoup plus anciennes. Avec une baisse du bruit de fond moyen de 9,2 dB, les zones urbaines ont retrouvé un niveau sonore oublié depuis les années 1950. Sur ces mêmes territoires, la biologiste a constaté une diminution de 4 dB de l’intensité moyenne des chants. Pour un acousticien, rien que de très logique : soumis à un bruit de fond, chacun monte le volume. Inversement, si le bruit baisse, on baisse la voix. Mais les oiseaux, ici, font plus qu’inverser cet effet connu sous le nom de cocktail party. Même en mode piano, les bruants multiplient par deux la portée de leur chant. « Cela explique pourquoi les gens ont cru que les oiseaux chantaient plus fort : on les entendait de plus loin, donc on en entendait plus, donc on pensait qu’ils chantaient plus fort », résume la chercheuse.Plus impressionnant encore, les bruants urbains modifient leur étendue vocale. Ils descendent en fréquence, à des niveaux que les archives n’avaient plus relevés sur de tels sites depuis 1971. Les chanteurs, qui connaissent la difficulté à mettre du volume sonore dans les graves sans s’abîmer la voix, n’en seront pas étonnés. Les biologistes nettement plus. « Je ne pensais pas qu’ils réagiraient aussi vite », avoue Elizabeth Derryberry. « Pour moi, l’adaptation vocale des oiseaux au niveau de bruit ambiant était un phénomène culturel, sur plusieurs générations, renchérit Jérôme Sueur. Découvrir une telle flexibilité sur un temps si court, c’est vraiment impressionnant. »Encourageant aussi, insiste la biologiste américaine. Si ces travaux nous rappellent, en creux, l’impact de la pollution sonore sur les oiseaux, ils montrent que l’on peut inverser la tendance. « Le bruit n’est pas le seul facteur de stress, mais il est important, souligne-t-elle. Imaginez : s’il pouvait rester bas assez longtemps, on pourrait voir revenir des animaux sauvages dans nos villes. » Le rêve de Rachel Carson.