Les chiens sont les meilleurs, what else ?
Or, annonce le New York Times en faisant état d'une étude parue le 16 décembre dans la revue iScience, ils ont accompli un grand pas dans ce sens après avoir mis au point "un robot en forme de poisson". Mais pas n'importe lequel : un redoutable prédateur de la gambusie et "son pire cauchemar", s'enthousiasme Giovanni Polverino spécialiste d'écologie comportementale à l'Université of Western Australia et auteur de l'étude.Il s'agit de l'achigan à grande bouche (Micropterus salmoides) aussi appelé "black-bass" ou perche d'Amérique. La gambusie en a une peur noire. "Et le robot ne s'est pas contenté de l'effrayer mais a provoqué tellement d'anxiété chez elle que son taux de reproduction a chuté", résume le New York Times. En d'autres termes, commente Giovanni Polverino, pas la peine de les tuer.Nous pouvons tout simplement injecter de la peur dans leur système, ce qui les tue à petit feu."Le robot "utilise une caméra qui lui permet de différencier sa 'proie', la gambousie, des têtards de la grenouille Dryopsophus moorei, que la gambousie chasse". Au cours d'une expérience répétée à plusieurs reprises dans une bassine, le robot a "chargé" les gambousies quand elles s'approchaient des têtards. Après plusieurs semaines, "les chercheurs ont découvert que les gambousies angoissées dépensaient plus d'énergie pour échapper au robot que pour se reproduire". Les mâles, dont le nombre de spermatozoïdes a chuté, ont maigri afin d'être "plus aptes à prendre la fuite". "Ils n'étaient pas seulement effrayés, mais leur santé s'est dégradée", explique le Dr Polverino.Si l'expérience semble concluante, ce n'est pas pour autant que de telles perches robotisées seront bientôt lâchées dans la nature. "Cette étude n'est pas une solution au problème", reconnaît Giovanni Polverino, même s'il envisage de tester ses robots dans un volume d'eau plus important. L'idée, avant tout, était de mettre en lumière les faiblesses et vulnérabilités des gambousies qui pourront aider à imaginer des façons de contrôler ces espèces invasives. Et, en l'occurrence, "c'est la peur qui a des effets collatéraux".
@Iris-Ardell , confirmes-tu ?
Ben dans le même genre en passant le doigt le long de l'échine d'un cochon on peut lui détortiller momentanément la queue.
En Bretagne, étables et porcheries font partie des lieux incontournables pour les visites scolaires... en tous cas dans les années 80. Histoire qu'on comprenne où on était censés aller travailler plus tard, sans doute...