Et au fait, pour @Byaku , ce n'est pas AB qui minimisait le succès des animés japonais, mais Matsumoto-san, le représentant de TOEI en France.
J'imagine que contractuellement il peut y avoir une obligation de communication de chiffres entre le vendeur et l'acheteur de l'œuvre, non ?
Jean-Luc Azoulay t'as piqué ton dessert ? Claude Berda a écrasé ton chien ?
Aussi, j'imagine que les rapports de Matsumoto-san ne faisaient que les conforter dans leur oppinion du marché occidental...
Magnifique exemple d'aveuglement. Ça laisse pantois.
D'un autre côté, TOEI Japon s'en fichait un peu beaucoup et ils n'ont pas cherché à vérifier si c'était vrai. Jusqu'à il n'y a pas si longtemps, le marché international était dérisoire à leurs yeux, une goutte d'eau dans l'océan. Ce qui leur importait avant tout, c'était le succès et la rentabilité sur leur propre territoire.Aussi, j'imagine que les rapports de Matsumoto-san ne faisaient que les conforter dans leur opinion du marché occidental...
Lui-même ! Il se la coulait douce dans les beaux quartiers de la capitale, et dans ses rapports à la maison mère il disait que l'animation japonaise ne rencontrait qu'un petit succès d'estime en France et qu'il n'y avait pas d'avenir pour ce secteur d'activité en Europe.
En fait, j'ai appris récemment que le groupe AB souhaitait participer au financement d'Hadès dès le début des années 90, pour une co-production franco-japonaise, mais ça ne s'est pas fait pour diverses raisons. Lors de l'interview de Kuru au Club Do en octobre 90, quand Dorothée lui dit "ne vous inquiétez pas, un petit coup de fil à mes amis de chez Tôei et je suis sûre que ça va se faire", ce n'était pas des paroles en l'air...