Je viens de voir cet épisode. Après la purge du précédent, cela fait vraiment du bien. Certes les dessins ne sont pas très bons et l'animation un peu erratique, mais je ne trouve les dessins bons dans AUCUN épisode de la S2...
J'ai l'impression qu'on accorde trop d'importance à l'animation par rapport à la mise en scène. En l'occurrence, là, c'était assez bon, parce que l'importance et la variété des événements permettait plus de choses que des face à face frontaux sans imagination.
Plus de plans, plus d'angles, plus de rythme, un souci de l'espace/communication qui est important dans SS (au début j'ai bondi, mais en fait la TV d'Europe n'était pas si mal, mieux que les bêtes répétitions de la même phrase d'un couloir à l'autre quand un événement est ressenti par cosmos interposé par l'ensemble des trouze milliards de saints de cette saison)
Ma peur: qu'ils en aient trop mis dans cet épisode. Vue l'intensité scénaristique de cette saison, elle aurait pu tenir en dix épisodes comme celui-ci. Alors la suite risque de nouveau de nous endormir.
Titan reste le meilleur perso de la saison (arakimenien dans un sens Lady Oscar, un peu)
Sinon, je rebondis sur ceci:
Pourquoi chaque référence au passé doit être forcément cataloguée comme du fanservice ? C'est d'ailleurs assez rare dans une série, d'avoir des renvois réguliers sur des anciens personnages. Je trouve cela plutôt rafraichissant car généralement, les anciens protagonistes sont complètement mis aux oubliettes, une fois qu'ils ont disparus.
Épisode assez rythmé, visuellement pas si vilain et musiques plutôt sympas : j'ai voté "bon".
C'est tout à fait vrai. Le gros manque d'Omega, ce sont des flash-backs bien utilisés. Ils abondaient dans le sanctuaire premier du nom, pourtant cela reste la partie préférée de tous (bon, pas moi, j'ai un faible pour le pré sanctuaire, quand TOUT pouvait arriver...).
Je trouve que des flash-backs bien sentis, avec une bonne mise en scène de la personne qui raconte/se remémore, ça claque (et permet de revoir les meilleurs passages d'une série au lieu d'un vide sidéral, quitte à devoir gagner du temps à la production).
Et surtout, cela donne de l'épaisseur à l'univers fictionnel, où il y a un passé (proche ou mythologique, personnel ou général), des choses à découvrir, des choses dont se souvenir.
Tout cela procure un sentiment de nostalgie, donc d'appartenance et d'identification, tout en rythmant et enrichissant le récit.
Pourquoi s'en priver sous prétexte de "fan service"?