Bons ou mauvais mangasses : Vos avis lecture

[Damien]

Noritaka trouvable en occasion (Boulinier et compagnie). Tu as essayé Katsuo ? C'est du même dessinateur.

C'était pas un titre uppercut à sa sortie car à cette époque, des séries comme Gunnm, DB, Sailor Moon, VGA et Slump trustaient le cœur des fans. Pourtant, il aurait pu marcher car il existait très peu de titres en 1996. De mémoire, moins d'une dizaine.

D's©

[Rincevent]

Bon, la prochaine série à lire de cet auteur sera...

J'ai lu. Comment dire... C'est certainement très léger par rapport à ce pauvre Punpun. En gros :

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Deux ados baisent pour apaiser leurs malaises respectifs (ou du moins se servent de ce prétexte là pour baiser, c'est 50/50). Y a du pron et des pwals (on voit presque tout, y compris une scène ).

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Au début la fille se sert du gars qui l'aime comme un sex-toy, puis la situation s'inverse et elle se fait larguer comme une merde.

Bref, c'est une série courte mais qui ne cache rien.

[Bougloucass]

NORITAKA, comme KATSUO d'ailleurs, mieux vaut prendre les éditions avec surjaquette, ça a quand même plus de gueule que les premières!!...

[Rincevent]

Un titre assez sympa que j'aime bien :
Stretch de Higashiyama Sho

Un manga centré sur les étirements, je ne sais même pas pourquoi je suis allé voir ça, mais au final c'est pas mal du tout. Ça raconte le quotidien de deux jeunes femmes qui vivent en colloc. L'une est une office lady, l'autre étudiante en médecine et fait souvent tourner sa sempai en bourrique. Il y a par moments des sous-entendus yuri qui flottent, sans rien de concret pour l'instant mais on perçoit que l'une et l'autre se sentent confusément plus que comme des amies sans aborder le sujet. Il y a ponctuellement un peu de drama.

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On découvre par exemple que la plus âgée du binôme a été mariée, mais a fait une fausse couche, ce qui déboucha sur sa séparation, et a apparemment de très mauvaises relations avec sa propre mère, surtout depuis que celle-ci n'est pas venue l'épauler quand elle en avait le plus besoin.

[Damien]

Why not. Mais la couverture présentée indique le chiffre 24. Et un manga sur ce domaine qui "s'étire" sur plus de 20 volumes, ça m'ennuie oun poco

D's©

[Rincevent]

Ah ! Non non, c'est le numéro du chapitre, en fait. J'ai pas trouvé de couverture donc j'ai mis une illustration de début de chapitre (j'ai d'ailleurs changé pour mettre celle où on les voit toutes les deux).

[Damien]

J'ai lu le prologue et le premier chapitre. Elles ont de bonnes bouilles (et de jolis nénés ). Les exercices proposés sont sympathiques et on a vraiment, mais vraiment, envie de se laisser aller à suivre leur quotidien en colocation.

Je vais me laisser tenter. Merci, mon brave finistérien

D's©

[ShiroiRyu]

Pour fin 2015, faut que je me prépare 200€ : L'heure d'économiser !

Et à côté ... Peut-être qu'un rêve va se réaliser : je croise les doigts énormément ... mais peut-être Pygmalion chez nous.
PYGMALION !

Oui, je poste ici car bon ... C'est quand même sacrément ancien.
Aussi vieux voire plus que moi !

[Damien]

Rien ne se passe comme prévu (Kayo) et la dernière page est frustrante au possible :

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Rediffusion en pleine arrestation ?

Un bon thriller si ce n'est que je lui trouve deux défauts :

- Quand on traduit/réalise un thriller/polar, on devrait rendre OBLIGATOIRE l'ajout d'une double page pour présenter et resituer les personnages ainsi que leurs interactions (ex : Monster/20CB/etc.). Au milieu du tome 3, paf, t'as deux noms qui ressurgissent alors qu'ils n'étaient plus évoqués depuis un moment... retour à la case tome 1 et 2 pour replacer les noms. Un peu chiant.
- Ca manque d'indices et de profondeur pour s'amuser à dénicher des pistes. C'est dans ces moments-là qu'on se rend compte que le dessin est ultra-important pour densifier un environnement et une atmosphère dans cette catégorie de bouquins. Non pas que le mangaka soit un manche mais le graphisme est globalement trop superficiel pour supporter toute la tension de son titre.

Ceci étant, c'est très bon. Mais pas jouissif. Mais très chouette. Mais pas parfait. Mais très intéressant. Mais pas cérébral.

Bref, une bonne surprise mais pas le thriller de l'année.

Sinon, tant qu'on y est :

10 décembre 1968 : Un vol de 300 millions de yens est commis dans une banque japonaise. L’auteur disparaît dans la nature…

2004: un inspecteur, sur le point de mourir, révèle à Yamato, 10 ans, que son père est l'auteur du célèbre cambriolage... L’homme ajoute : « ne fais confiance à personne » ! Quelques jours plus tard, on retrouve le corps du père de Yamato, un accident paraît-il…

2010 : Yamato a 16 ans. Il découvre dans les affaires de son père un billet de banque qui provient du fameux casse ! Il doit enquêter ! C’est parti pour un terrible suspense à rebondissements, où se succèdent enlèvements, cavales, affrontements et louvoiements entre policiers véreux, bandits de la pire espèce et témoins récalcitrants…

Histoire véridique où l'argent et les voleurs n'ont jamais été retrouvés.
6 volumes sortis à ce jour. Série en cours au Japon (17 tomes). Là aussi, ce n'est pas le thriller de l'année mais il rempli au moins son contrat : dessin en phase avec la thématique et synopsis interactif des personnages au début de chaque tome.

Son principal défaut : il jongle par moments entre 2010 et 1968 et parvient à nous perdre en chemin lorsqu'il s'agit de resituer un personnage du passé dans le présent. Heureusement, ça ne dure que le temps d'un tome ou deux.

La fin du 6 donne un bon coup de fouet à la trame. Et là, on a vraiment hâte que le 7 arrive (sortie le 5 décembre).

D's©

[Bougloucass]

Je viens de finir LE LIVRE DES MORTS!!...



Comme d'hab' avec le studio Variety Artworks, c'est du bon boulot et celui-ci est l'un des meilleurs, je l'ai dévoré!!...
Dans les autres oeuvres du studio publiées en France, je vous conseille également LE CAPITAL et LE MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE de Karl Marx évidemment, mais on se régale avec quasiment tous les titres!!...

[Damien]

J'ai souvent hésité à m'y mettre. Les histoires d'amourettes au Lycée m'émeuvent autant qu'une profession de foi politique

Mais la série étant terminée, alonzo. 9 tomes, c'est court, c'est propre.

Ritsukooooooo

Prix du meilleur seinen en janvier 2012 lors du 57e Prix Shogakukan

Quelque part sur l'île de Kyûshû en 1966. L'histoire raconte des amours entre jeunes lycéens sur fond de Jazz dans un Japon sous occupation américaine et en pleine mutation.

Haruko : 16 ans. Freluquet à lunettes. Très sérieux et introverti. Son père est tout le temps en déplacement, ce qui a souvent amené notre personnage à devoir le suivre et donc changer d'école. Sa mère l'a abandonné. Il vit chez une tante. Il joue du piano depuis tout jeune et on lui réclame souvent de composer un morceau de Chopin à la maison. Pas tout à fait sociopathe, pas tout à fait coincé du popotin, il accepte sa solitude (et par là même évite de vomir devant tant de chaleur humaine ). Mais il va faire la connaissance d'un camarade de classe particulier. Amoureux de Ritsuko.

Sentarô : 15 ans. Grand blond baraqué. Gros branleur et adepte de la baston. Père inconnu, mère japonaise. Il devient très vite ami avec Haruko (dit "blanc-bec") et lui fait découvrir le jazz et joue de la batterie dans le sous-sol de la boutique de disques du père de Ritsuko. Naissance d'une amitié très forte et amour mutuel pour le jazz.

Ritsuko : 16 ans. Belle brune (longues couettes, tâches de rousseur au niveau du nez, tout pour plaire ). Très sérieux et timide. Son père joue de la contrebasse avec les deux garçons et tient un magasin de disques. Amie d'enfance de Sentarô. Elle a le béguin pour ce dernier.

Yurika : 16 ans. Grand blonde. Sauvée par Sentarô alors qu'elle était malmenée par une bande de loubards. Étudie la peinture au Lycée. Sentarô a eu le coup de foudre mais ne sait pas comment s'y prendre pour lui déclarer sa flamme.

Jun : 18-19 ans. Grand brun légèrement ténébreux. Étudiant à Tokyo. Joueur de trompette dans le groupe des garçons. Yurika a le béguin pour lui. Il change soudainement à mi-chemin de la série.

Voilà. On sent que déclarer sa flamme et obtenir la main de son/sa promis(e) va être un jeu d'enfant

Graphiquement, c'est assez stéréotypé. Haruko est un introvertie et C'EST MARQUE SUR SA FACE. Sentarô est un bagarreur et C'EST MARQUÉ SUR SA FACE. Ritsuko est une grosse timide et C'EST MARQUÉ SUR SA FACE. Yurika est une tombeuse et C'EST MARQUÉ SUR SA FACE. Jun est le bogoss du groupe et C'EST MARQUÉ SUR SA FACE. Mais l'auteur n'en fait pas des tonnes et parvient très vite a atténuer ou effacer certains de ces traits de caractère pour dévoiler l'envers du décor où d'autres épreuves attendent les protagonistes.

L'histoire douce-amère est agréable à suivre et le Jazz sert de fil conducteur entre les personnages sans devenir un vulgaire prétexte à habiller le background de la narration. On y trouve aussi des échos à la vie quotidienne du Japon des années 1960 avec l'occupation américaine (prostitution, enfant caché, racisme), la religion (le catholicisme) et les préoccupations socio-politiques d'une jeune génération révoltée.

Une lecture très agréable.

Je pense me faire l'animé avec le retour du duo magique Kanno/Watanabe !

D's©

[Bougloucass]

J'hésitais depuis un moment à l'acheter car j'aime les dessins mais je me disais que j'avais assez de shôjo et de josei dans ma collection (même si je compte encore acheter au moins HIS FAVOURITE et MY STORY) puis, en lisant ton message, j'ai profité de mon passage à Paris hier pour commencer l'achat!!...
Par contre, lecture pas pour tout de suite...

[Damien]

J'ai lu le dernier tome. J'en ai encore la larmichette à l'oeil. Très belle conclusion. Je te conseille de lire cette série avec l'OST de l'anime qui est magnifique.

Je pense me faire l'animé avec le retour du duo magique Kanno/Watanabe !

D's©

Et c'est simplement BEAU. 

Animation au top, musiques au top, personnages au top, ambiance au top.

Studio MAPPA et Tezuka Productions aux commandes... what else

12 épisodes délicieusement émouvants.

Ritsukooooo

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D's©

[Rincevent]

For the sake of Sita de Haga

Un manwha qui n'a pour l'instant que peu de chapitres mais qui nous amène au Népal. Un jeune Coréen vit tranquillement au pays avec sa femme népalaise, mais celle-ci décède soudainement. Il implore le ciel de la lui rendre, et est exaucé... en quelque sorte. Car s'il la retrouve bien, il se rend compte que : 1) il est revenu dans le passé et c'est une gamine (et lui un adulte) et 2) elle se prépare à devenir kumari, déesse vivante isolée du monde pendant des années pour être vénérée.

Reiroukan Kenzai nariya de Tomi Akihito

Un étudiant vient s'installer dans une pension luxueuse pour se rapprocher de son université, mais découvre qu'elle est vouée à être démolie. Il ne se passe pas grand chose, mais les demoiselles y sont canons, les situations parfois ubuesques (le repas où tout le monde se pâme de délice) et où les gueules sont parfois impayables.

[Rincevent]

Natsu no zenjitsu de Yoshida Motoi. Terminé au 35e chapitre.

L'histoire est simple : c'est la rencontre de deux jeunes gens travaillant dans le domaine de l'art. Lui est encore un étudiant, elle est galériste. Il est un véritable petit con tête à baffe, elle en tombe amoureuse (on se demande bien pourquoi). Et le traine dans sa chambre. Et on suit donc leur relation (et leurs relations car c'est érotique par moment). Damien devrait aimer.

[Damien]

Joli slife mâture. J'ai survolé le premier chapitre, c'est à la fois âpre (le trait) et sucré (Mme la jolie galeriste). Parfois, ça ressemble à du Shuzô Oshimi (l'ado aux tournesols).
Et puis une image m'est apparue :

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Merci mon bon

D's©

[SoldierBlue]

gros coup de coeur également pour Natsu no zenjitsu , ça fait des mois que j'attendais le dernier chapitre avec impatience.
(à noter qu'on retrouve les mêmes personnages dans Mizu to Gin le premier manga de l'auteure (le dessin est tres moyen par contre mais c'est en quelque sorte un spin-off de Natsu no zenjitsu focalisé sur Mori qui se passe quelques années après .

[Rincevent]

Je suis allé voir ce premier manga. Oh la vache, on voit bien que c'est sa première œuvre, en effet. Le choc est rude.

[Damien]

Si vous avez un compte MN, soyez sympa, soutenez Boku Dake ga Inai Machi 

D's©

[Rincevent]

Allez, quelques titres que j'ai aimé :

Lucid dream de Masa Rabbit (terminé)

Un manwha très court, sur un garçon qui a la faculté de rester éveillé pendant ses rêves.

Domestic na kanojo de Sasuga Kei

Bon, c'est de l'ecchi soft (silence, Damien !). Natsuo sort avec des potes, une fille l'emmène chez elle, ils couchent ensemble mais il regrette tout de suite parce qu'en réalité il est amoureux de sa prof. La fille s'en fout. Oui mais... le lendemain, le père de Natsuo lui annonce qu'il se remarie et que Natsuo va désormais avoir une belle-mère et deux "demi-sœurs". La première est la charmante sensei. La seconde est... vous devinez ?
C'est très bien dessiné, et j'avoue que j'aime bien le héros pas méchant mais balourd et maladroit qui a du mal à se dépêtrer de sa situation pas banale.

Anata no Koto wa Sore hodo d'Ikuemi Ryo

Que trois chapitres pour l'instant mais j'aime bien. Une femme recroise par hasard le garçon dont elle était amoureuse pendant toute son adolescence, et tombe dans ses bras. L'un et l'autre sont mariés. On découvre comment chacun se percevait maintenant et dans le passé, y compris les conjoints.

Himegoto - 19sai no Seifuku de Minenami Ryo

Trois étudiants, a priori sans grand intérêt, se débattent avec leurs identité seskuelle : Yoshiki est une fille qui n'a jamais su s'habiller autrement que comme un mec, Mikako est une camarade aux airs de fille trop sage, Kaito est le bellâtre. Mais en réalité Yoshiki rêve d'être désirée mais en a honte, Mikako se fait passer pour une adolescente et se prostitue car elle aime se servir de ça pour plier les hommes à sa volonté, et Kaito aime se travestir. La rencontre des trois va perturber la vie rangée de Yoshiki. Ecchi soft.

Tamen de gushi de Tan Jiu

Un manhua yuri sur une jeune fille qui flashe sur une congénère croisée dans la rue, et s'efforce de trouver un moyen de se rapprocher d'elle. Elle galère un peu, des fois.

Magan & Danai d'Ermuzibu

Un manhua yuri (encore). La vie quotidienne de deux lesbiennes, dont une qui sert plutôt de souffre-douleur à l'autre. J'ai ri (le tiramisu XD).

[Damien]

Un beau chapelet de titres intéressants. Dommage que plusieurs ne soient pas terminés (j'ai BEAUCOUP trop à lire en ce moment, notamment une série super sympa et méconnue dont je reparlerai plus tard)

Domestic na kanojo Ecchi soft
Himegoto - 19sai no Seifuku Ecchi soft
Tamen de gushi yuri
Magan & Danai yuri

Tu es mon pope-sex courant de charge

D's©

[Rincevent]

C'est uniquement la qualité graphique qui m'a attiré. (et Domestic na kanojo est effectivement super bien dessiné, je diore le trait) Pour les deux dernier y a rien d'ecchi, du moins pour le moment.

[Damien]

J'ai commencé Domestic. OK, je d'entrée de jeu.

C'est uniquement la qualité graphique qui m'a attiré. (et Domestic na kanojo est effectivement super bien dessiné, je diore le trait)

Alors fonce sur Prison School, c'est super bien dessiné, tu vas DIOR™ le trait

D's©

[Rincevent]

Nan, c'est encore un de tes trucs sales et déviants.

[Damien]

J'ai enfin eu l'occasion de m'y pencher. Comme prévu, aucune déception à l'horizon.



Une série qui démarre très bien avant même d'être lue :

Lauréate du prix d'excellence du Japan Media Arts Festival en 2007
Nominée au prix Osamu Tezuka en 2008
3ème place au prix Manga Taisho Awards en 2008
Nominée au prix Osamu Tezuka en 2009
Grand Prix Manga Taisho Awards en 2013

Auteure : Akimi Yoshida. Celle-là même qui nous avait pondu le superbe Banana Fish.


3 soeurs vivent à Kamakura dans une immense maison léguée par leurs grands-parents (je dirais maternels mais rien n'est confirmé) : Sachi, Yoshino et Chika. Leur mère est morte et le père aux abonnés absents depuis des années. Seule l'ainée (Sachi) se souvient de lui et a gardé cette séparation en travers de la gorge tandis que la cadette (Yoshino) et la benjamine (Chika) ont peu ou pas de souvenir de leur papa. Il y a plusieurs années de cela, leurs parents divorcent. La mère reste avec ses filles tandis que le père se remarie avec une autre femme et auront une fille : Suzu. Un jour, sa seconde femme meurt. Il emmène Suzu avec lui pour se re-remarier avec une mère de deux enfants.

C'est bon, vous suivez ?

La cadette Yoshino apprend le décès de leur père, suite à un cancer. Il laisse derrière lui une veuve et 3 enfants : Suzu et les deux petits garçons de sa troisième femme. Suzu est désormais orpheline. Sachi propose à ses soeurs de prendre Suzu sous leur aile et nous voici avec 4 filles sans docteur qui vivent chacune leur vie dans cette grande maison. C'est l'histoire de 4 vies (naturelle, sérieuse, spontanée, malchanceuse) au rythme des saisons, des doutes, des peines et des joies.

Au-delà du slife matûre, ce josei aborde finement certains sujets difficiles sans verser dans le pathos comme la maladie, la mort, ou encore le suicide. Tout est globalement suggéré, rien n'est gratuitement dessiné. Je pense notamment au jeune joueur de foot où l'auteure évite toute forme de voyeurisme et s'appuie énormément sur les liens forts qui l'unit à ses amis au lieu de nous dresser un tableau lacrymal où on passerait son temps à le blâmer plutôt qu'à l'encourager.

C'est une note de fraîcheur dans un monde sérieux.

C'est une note de badinerie dans un sujet sévère.

C'est Kamakura Diary.

D's©