Après si on remet les choses dans leur contexte, 65% des voix, même avec le battage médiatique, même avec l'abstention, même avec le vote barrage, pour un type dont on ignorait le nom il y a un an, ça reste absolument énorme.
Ok deux ans, je te l'accorde, mais bon quand tu vois le nombre de gens qui y consacrent plus d'une décennie comme Marine, justement , moi je serais deg' à leur place
@Max oups En fait cette élection ressemble beaucoup à celle de 1969 : la gauche "classique" qui fait un score minable (5% pour Gaston Defferre, comme quoi Hamon n'est pas le pire non plus) , le PCF/France Insoumise à 20% qui renvoie les deux finalistes dos à dos (bon, ça a été moins le cas cette année vu le profil du FN mais ce fut une position quand même assez présente), une abstention record au second tour (conséquence évidente), et un Président "Monsieur 1/3".
Je corrige ce que tu as écrit : le P.C.F. n'a pas renvoyé dos à dos les deux finalistes et s'est clairement positionné, Mélenchon beaucoup moins!!...
Y a une nuance à ce niveau (en plus des 50 ans d'écart bien entendu), ce que je soulignais c'est que l'abstention massive au second tour est due de la même façon qu'en 1969 à l'élimination d'une gauche radicale (le PCF alors, la FI aujourd'hui) qui a fait un score proche de 20% au premier tour et qui refuse ou du moins peine à prendre parti pour l'un ou l'autre des finalistes.
Sinon j'ai hâte de voir Valls ramper comme un ver de terre afin d'avoir un petit poste, lui qui toisait Macron lorsqu'ils étaient tous deux au gouvernement
Mais rien que d'imaginer la tête de Poutine qui a vu ses différents investissements se vautrer, sa propagande et ses nombreux piratages foirer, rien que ça, ça vaut de déboucher une bouteille.
il y a une certaine dame qui s'est dit : je vais bouffer tout cru le petit Emmanuel : résultat elle a perdu entre et 6% et 7% de suffrages tant il a été calme et solide face à cette furie déchainée.
Par contre si Emmanuel Macron rencontre Vladimir Poutine, il fera pas le poids face à lui et il aura pas intérêt à la raconter. Souvenez de Sarko en 2007 : ce dernier avait pris de haut Poutine, critiquant sa politique qui bafoue les Droits de l'Homme etc. ; le russe lui a pourri la gueule avec une punchline à la Chuck Norris
Je pense qu'il faut être clair sur un truc : c'est pas vladimir poutine qui intimide par son charisme de rang S et sa rhéthorique majestueuse, ce qui fait peur c'est son armée (bref, sa position) et ses réactions dues à sa mégalomanie galopante. N'importe quel petit crétin stupide peut être intimidant dans ces conditions.
perso, j'attend de voir quel va être la nouvelle ligne de conduite de la refonte du FN (qui va d'ailleurs carrement changer de nom), si cette refonte n'est pas que du vent et qu'il devienne un parti moins rasciste et extreme, on aura déjà tiré quelque chose de bien de cette éléction.