Variety reports that The Mist executive producer Amanda Segel has accused Bob of sexual harassment as she shares her story. According to Segel, the younger Weinstein brother invited her to dinner, which she agreed to “in an effort to establish a professional relationship” with the person behind The Weinstein Company – the company that backed-up the Spike sci-fi/horror series (The Mist has since been canceled). Find some excerpts from the Variety report below:“During the dinner, Weinstein asked Segel highly intimate questions and made romantic overtures to her, according to Segel. He wanted to know her age because he told her he didn’t want to date anyone younger than his daughter. He told Segel that he was staying at the Beverly Hills Hotel because his daughter was staying at his home in Los Angeles.About halfway through the dinner, Weinstein asked Segel if she would drive him back to the hotel so that he could let his driver go for the night. Segel agreed. When she took him to the Sunset Boulevard hotel, he asked her to come up to his room. She declined.”
Weinstein est un gros porc, c'est entendu. Mais le statut de victimes des femmes qui l'accusent serait à considérer au cas par cas.
Maintenant c'est l'autre Weinstein qui est accusé, mais là j'avoue que le témoignage tel qu'il est donné me laisse dubitatif :http://screenrant.com/bob-weinstein-sexual-harassment/
J'ai peur que cette histoire, aux US comme en France ou ailleurs, nuise à des gens qui ne sont pas concernés, et par contrecoup nuise à terme au combat contre le harcèlement sexuel (qui n'est pas circonscrit aux femmes victimes et aux hommes coupables, d'ailleurs) en se transformant en chasse aux sorcières.
Mais cette actualité donne naissance à débat car vu la position de Weinstein, sa notoriété, toutes ces années de silence de l'entourage complaisant, ça pose la question de la limite entre la promotion canapé et le viol. Si les avis divergent tant, c'est que cette limite est floue. Et c'est bien là le fond du débat : que faire de ces nuances bien embêtantes?
Surtout que bon, j'imagine que dans le tas, doit bien y avoir un pourcentage, même infime, de mythomanes qui ont voulu profiter de la curée
Le rapport définit quatre « options » possibles ayant émergé lors de la consultation : un « accès libre sans avis ni recommandation », un « accès libre mais avec avis et recommandation », un « accès sous condition » (c’est sans doute dans ce cadre que des « prérequis » pourraient intervenir), et un « accès sélectif ».
Le rapport préconise de revoir le calendrier actuel d’annonce des résultats d’affectation d’APB (les premiers résultats tombent au début du mois de juin) : « Peu acceptable, il est l’occasion de stress pour les lycéens à la veille des épreuves du baccalauréat ». Il convient donc de revoir ce calendrier « en prenant en compte les différents temps de l’élève de terminale et ses préoccupations ».
Le rapport propose aussi d’amplifier le périmètre des formations accessibles sur le portail Admission post bac. L’outil intègre aujourd’hui 85 % de l’offre de formation supérieure.
Dans l’objectif de « faire de chaque filière du premier cycle de l’enseignement supérieur une voie de réussite » dans un cadre de hausse importante du nombre d’étudiants, la question des moyens est récurrente dans le rapport : « Il appartient aux pouvoirs publics de mesurer ces attentes dans le cadre d’un programme ambitieux. » Mais la proposition principale de cette transformation de l’offre de formation réside dans une plus importante « modularisation des cursus ».
Le principe d’une souplesse accrue du déroulé de la licence universitaire « est largement partagé », afin d’individualiser les parcours de formation et les adapter aux spécificités ou au profil des étudiants, en permettant, entre autres, de mettre plus de temps pour obtenir une licence. « Il se dessine donc un programme de formation supérieure en premier cycle dont l’organisation doit être lisible et faciliter des parcours plus conformes aux attentes des étudiants, à leurs projets de vie, aux allers et retours emploi-formation », selon le rapport.
Le rapport met en avant la nécessaire individualisation du parcours de formation des étudiants pouvant découler de cette licence plus souple. Cette individualisation « qui doit s’opérer en fonction du niveau initial de l’étudiant, de ses progressions et de son projet professionnel » pourrait s’inscrire « dans un contrat pédagogique établi entre l’étudiant et l’équipe pédagogique, intégrant de manière réflexive et partagée les adaptations du parcours ».
Sur les 233 membres du CESE, près d’un tiers, 69, appartiennent à des syndicats de salariés qui ont un quota de membres (la CGT en a 18, la CFDT également, FO 14, etc…). Particularité de ces conseillers : ils reversent l’intégralité de leur indemnité (environ 3000€/mois) à leur organisation. Parfois c’est même le CESE qui la vire directement sur le compte du syndicat en toute légalité ! La CGT, qui compte 18 représentants au CESE et 200 dans les CESER (les CESE des régions) empoche ainsi pas loin de 35 millions d’euros par an. Ce système de financement déguisé des syndicats par l’Etat a été dénoncé en 2011 dans un rapport parlementaire de l’ex-député centriste Nicolas Perruchot. Son contenu était tellement explosif que le gouvernement avait préféré l’enterrer, avant qu’il ne fuite dans la presse.Les organisations patronales (41 conseillers) ne sont pas en reste. Elles aussi se financent partiellement grâce aux indemnités versées à leurs représentants au CESE. Un bon connaisseur de l’institution explique : « en fait le CESE arrange un peu tout le monde. Pour certaines ONG qui y ont un siège, c’est aussi l’occasion de se payer un expert, sans avoir à lui verser de salaire. »Sur les 3000€ nets mensuels (pour 4 à 5 demi-journées de présence au palais d’Iéna) que touchent les conseillers, une grosse moitié de ce traitement est constituée d’une « indemnité représentative de frais ». Cette indemnité est payée forfaitairement, que les frais soient engagés ou non. Cette « IRF », que l’assemblée nationale vient de supprimer pour passer au remboursement sur frais réels, subsiste donc au CESE. Et elle présente l’avantage de ne pas être imposable.
A part ça, y a pas du tout un coup de balai à passer dans la haute administration...