Nan mais Popo il dit ça uniquement parce que l'autre conne est de gauche, du coup pour lui c'est forcément une critique infondée
La presse objective en France (et ailleurs du reste), faut dire...
Tout le monde n'a pas les mêmes capacités. Et surtout, surtout, cette uniformisation va à l'encontre de ce qu'il conviendrait réellement de faire, à savoir mettre sur un même pied d'égalité les métiers dit "manuels" avec les métiers dits de "col blanc", et dont la France a besoin pour se garder une marge d'avance sur l'industrie de pointe. Tout le monde n'est pas fait pour devenir ingénieur, comme tout le monde n'est pas fait pour devenir chaudronnier. Il est là, le véritable enjeu de l'égalité - celui de l'accès à un emploi qui corresponde aux capacités de chacun - et pas dans l'écrasement des gens qui ont plus de capacités que les autres.
Tout le monde n'est pas fait pour devenir ingénieur, comme tout le monde n'est pas fait pour devenir chaudronnier.
Chez moi, on a presque 50% de boursiers, pour 2000 étudiants. Faites le calcul.
Ce qui nous emmène directement au problème des filières : l'idée de base, de choisir sa LV2 ou sa filière S, L ou ES part d'un bon principe de base, mais au final on se retrouve avec "l'allemand pour les bons et l'espagnol pour les autres (chinois pour les visionnaires et italien pour les originaux)" et "filière S pour les bons, ES pour le tout venant, L pour les futurs profs ou ceux dont on sait pas quoi foutre et enfin Bac techno pour les débiles", et ça c'est un problème.
Et cette proportion a-t-elle évolué avec le temps ? Si oui, dans quelle mesure ?
Je reste néanmoins perplexe devant le pourquoi d'une telle politique.
En Allemagne, l'apprentissage est énormément développé et valorisé.
Ch'ais pas. La logique, vous croyez que c'est un truc qu'on apprend à l'ENA ou pas?
Plus que le système, ce sont les mentalités qu'il faut changer et effectivement, comme le précise Iri, arrêter de pilonner les gamins dès le plus jeune âge en leur disant qu'il faut être bon en maths pour réussir dans la vie. Chaque gosse a des spécificités et les identifier dès la 5ème, ça permettrait de les orienter comme il convient. Le collège unique, par définition, c'est d'une crétinerie sans nom. Il y a des gosses qu'on pourrait mettre en apprentissage dès 15 ans, et qui seraient cent fois plus heureux comme ça, d'apprendre un métier, que d'être vissés à leur chaise et à leur table devant un prof qui leur parle de choses totalement abstraites pour eux.
Et nous en France, on s'accroche à notre collège unique comme une moule à son rocher, et on réduit à la portion congrue l'enseignement de l'allemand dans notre pays.
Et parallèlement, cesser de dire "si tu ne travailles pas, tu finiras plombier/maçon/électricien/autre métier dévalorisé de votre choix".
Choisir dès le collège c'est un peu illusoire. Même au sortir du bac y en a pleins qui ne savent absolument pas ce qu'ils veulent faire, alors avant...
La réalité, en l'occurrence, est conforme aux idées de la gauche: tendre vers l'égalité encore et toujours vers l'égalité, en nivelant par le bas si nécessaire.
Si vous n'avez pas lu "La Véritable Histoire Du Dernier Roi Socialiste" de Roy Lewis, Alaya vient d'en faire une bonne synthèse.Dieu soit loué, c'est une fiction. Quoique...
Ce qui est trop souvent oublié c'est que quand on parle d'égalité, c'est d'égalité en droits, pas d'égalité tout court...
Sérieusement ? C'est une oeuvre que l'élève a choisi, qu'il est sensé avoir bossé un minimum, et il ne sait pas où se trouve Guernica ! Ce n'est pourtant pas une question piège, si ? C'est le titre de l'oeuvre !!!
C'est juste qu'il s'en branle, stoo
Oui, mais est-ce que pour garantir l'égalité en droits (pour laquelle je suis , hein, attention), il faut rogner les droits déjà existants?Sur le cas précis du collège, on avait un nombre d'élèves qui avaient "droit" à XX heures d'enseignement du latin et qui, de plus, avaient choisi de faire valoir ce droit. Est-il pertinent de ramener ce nombre d'heures à YY (étant entendu que YY < XX) pour étendre ce droit qui, de plus, sera subi par d'autres?Par ailleurs, tout le monde a toujours eu le "droit" d'avoir des cours de latin. Et si tout le monde n'en faisait pas, c'est peut-être aussi parce qu'une bonne majorité dans "tout le monde" n'en avait pas envie, tout simplement. Or, il se trouve que celui qui veut bien faire latin, généralement, c'est pas celui qui pionce contre le radiateur au fond de la classe et qui a 5 de moyenne générale.