Soj> désaccord total.La politique change un pays durablement, c'est pas parceque tu n'as pas un coup de tonnerre et que l'herbe ne change pas de couleurs en nuit que les choses n'évoluent pas. Si tu n'a pas senti que le climat social du pays s'est déchiré sous Sarkozy, son extremisme à la petite semaine et son obsession Buissonnesque pour les termes identitaires associé à son mépris de classe, tant mieux pour toi.Si tu n'as pas senti le climat politique se brouiller sous Hollande au point que les grandes formations sont en débâcles et n'ont plus aucun fond aujourd'hui parcequ'une girouette incessante a été faite sur le plan social et que le programme économique qui l'a fait élire n'a jamais été appliqué, une fois de plus tant mieux pour toi.
Mais bon, je m'en fous, juste que je pense que je vais très mal réagir si j'entends les gens chier Macron de la même manière que Sarkozy et Hollande d'ici un an.
Non mais le climat politique, le climat médiatique, le climat du pays, c'est justement ce "bruit" dont je parle qui ne résulte de pas grand chose au final. Concrètement il y a très peu de choses qui changement réellement, quand il y a de grosses réformes soit elles ne passent pas et sont abandonnés après des grèves soit elles sont assoupli et remanier 19 fois et passent quand même pour que les politique puissent en sortir la tête haute et que les mouvements cessent ( je caricature un peu mais l'idée est là ). Du coup oui je trouve qu'au final ça fait énormément de bruit pour peu de choses, je suis sur que si nous n'avions pas tous nos nouveaux médias et l'infos H24 on ne sentirai quasiment aucuns changements ces dernières années et ces fameux "climats" seraient bien plus atténuer, avant les années 2000 et tous ces nouveaux médias les politiques faisaient des choses bien plus concrètes ( bonnes ou mauvaises là n'est pas la question ) et il y avait bien moins de "climat".
Sur tes "j'aimerai" là je suis d'accord vu que je comprend que ceux qui voulaient/espéraient de grands changements positifs ( selon eux ) soient déçus vu que je ne pense pas qu'il y en aura beaucoup de concret, c'est plutôt avec ceux qui disent et pensent que tout va se dégradé, qu'on va entrer dans des heures sombres toussa toussa que je ne suis pas d'accord, vu que pour moi cela va faire comme depuis toutes ces années ou le "climat" l'emporte sur le concret, du climat, une atmosphère, du bruit, pas grand chose de concret au final, positif ou négatif.Après je rebondissais par rapport à Hed juste pour dire que je trouve exagéré son catastrophisme, la politique compte quand même pour montrer la direction vers laquelle veut se diriger un pays, le symbole etc mais je trouve qu'elle a bien moins d'impact depuis cette nouvelle ère dans laquelle on vit alors que paradoxalement c'est maintenant qu'elle créer le plus climat négatif, et je trouve pas ça très bien quand une atmosphère en partie artificielle devient plus réelle que des faits concret, mais bon ça ne va pas changer et on peut pas changer d'époque donc c'est comme ça et pas autrement.
@mais a coté de ça, on va avoir une hégémonie très certainement autoritariste ( Hello l'état d'urgence "normal" ), violente et méprisante ( 50% d'abstention et ils vont aller dire que les "Francais" leur donne carte blanche alors qu'ils auront certainement le meme ordre de nombre voix qu'a la présidentielle, voir moins ).
Le truc c'est que ces climats ne sortent pas ex-nihilo, ils sont toujours la conséquence et la cause d'autres phénomènes, et ils ont toujours existé.Qu'on parle de révolte comme celle du papier-timbré (17eme) ou des révolutions du 18-19eme jusqu'à mai 68 en passant par le front populaire, tous ces événements (je prends les mouvements bien visibles pour illustrer, mais ça passe parfois plus discrètement à travers d'autres signes ou l'application de politiques dites extra-ordinaires) sont le résultat de facteurs qui ont modelé une opinion, ont modelé un climat, et qui dépassent très souvent l'allumette qui a mis le feu aux poudres. Et ces climats, ce bruit, existaient bien avant même la presse.Je dirais juste qu'aujourd'hui le flux d'info permanent et les possibilités d'expression publique (réseaux sociaux) favorisent le fait que le "bruit "soit visible. Pour autant, il ne faut pas le prendre à la légère, car il génère toujours une chaîne de conséquence à termes plus ou moins longs. Ca peut prendre des générations ou pas, mais chaque sourde-oreille ajoute une poutre à l'échafaud.
je pense que ce que tu vois comme un phénomène inévitable et naturel, je le vois moi comme l'aboutissement d'une politique commune menée tour à tour par PS, UMP et maintenant En Marche qui à chaque fois fout un coup d'accélérateur dans la machine. Le politique est responsable des situations que je décris car il a progressivement désinvesti l'Etat des terrains d'action qui étaient les siens.Oui, tu as raison, En marche ne va en rien changer la ligne idéologique politique appliquée depuis 30-40 ans par les gouvernements successifs, il va juste continuer dans la même direction, entériner la situation actuelle et en pousser plus loin la logique en faisant empirer les choses.Le "changement" prôné par EM est purement formel, et porte sur la façon dont cette politique sera exercée.Ce qu'il faut comprendre, c'est que les gens qui voient un danger potentiel en Macron et son projet sont précisément ceux qui ne croient pas en cette position idéologique, parfois parceque plus elle s'impose, plus elle le fait à leurs dépends.Alors le fait que EM n'ai pas d'opposition en mesure d'infléchir ses velléités car il picore du personnel sur son PS et son LR, oui je trouve ça inquiétant, et d'autant plus quand je vois certains aspects des lois prévues, du financement des partis inclus dans la loi de moralisation à la fixation de l'état d'urgence qui sert au moins autant à ligoter les contestations sociales qu'à la lutte contre le terrorisme.
Et puis les causes de cette abstention, quelles sont-elles ? La saturation des électeurs d’outre-Quiévrain après une campagne ultra-médiatisé ? Une médiatisation légèrement partisane pour Macron laissant entendre une victoire de son mouvement de toute façon ? L'envie de laisser une chance au président sans pour autant lui donner plus d’appuis ? Ou le dégoût plus ou moins généralisé du système politique actuel ?
La loi travail est passé malgré le climat de contestation très fort ou très voyant (parce que c'est vrai que les réseaux sociaux et co ont tendance à donner beaucoup de visibilité à pas grand chose), même si dans ce cas il semble quand-même qu'il y avait une réelle contestation résultant de faits et de choix politiques.