Ce combat d'infirmes, bordel...
Désormais, les étudiants demeureront affilés au régime de Sécurité sociale de leurs parents. Adieu les fastidieuses démarches de début d'année pour choisir sa mutuelle, rassembler les documents nécessaires et surtout payer sa cotisation.
Car le cœur de cette réforme, c'est la suppression de la cotisation annuelle de 217 € nécessaire pour être affilié. En lieu et place, la loi pose une contribution ouvrant aux étudiants un accompagnement social, sanitaire, culturel et sportif. Cet effort financier permettra d'édifier des centres de santé universitaires (CSU), qui assureront les besoins des étudiants en matière de santé. L'objectif, explique Jimmy Losfled, est de mettre en place ces CSU proposant des soins dans tous les établissements supérieurs. Des étudiants bénévoles pourront prendre part à leurs activités, pour un suivi de pair à pair.
Cette contribution sera échelonnée par pallier. Ainsi, le montant annuel s’élèvera à 60 € en licence, 120 € en master et 150 € pour les doctorants. Pour ces derniers, ainsi que pour les salariés comme les internes de médecine, "on peut déplorer un angle mort", indique Jimmy Losfeld, car ils étaient exonérés de l'ancienne cotisation, et doivent maintenant participer à la contribution. Mais la FAGE, assure son président, fera un recours afin de corriger cette régression. Quant aux boursiers, ils en seront exonérés. Pour l’ensemble des étudiants, cette nouvelle contribution dégage une hausse de pouvoir d’achat de 150 €.
Dès lors, les mutuelles ne seront plus obligatoires mais facultatives pour les étudiants désirant accéder à des complémentaires santé. Elles seront contraintes de proposer de nouvelles offres pour continuer d'exister.
Je suis limite entrain de me demander si le but de l'administration Trump n'est pas d'affaiblir et ridiculiser les usas . Ils sont forts pour s'auto-saboter