et peut-être un autre, dont le titre m'échappe présentement... Un roman où un gamin subit la dureté de sa mère qui passe son temps à vérifier ses clés...
C'est triste, ce genre d'anecdotes me donnent à chaque fois l'impression d'être un vieux con. J'avais déjà du mal à croire sérieusement que des élèves de 1e ne sachent pas que le Tigre et l'Euphrate sont des fleuves de Mésopotamie (perso, appris en cours d'histoire-géo et de religion en 6e) lors de l'épreuve du bac de français de 2015, épreuve qui portait sur un texte de Laurent Gaudé. Tout comme je fus sidéré lorsqu'une pétition a circulé pour faire annuler l'épreuve d'anglais pour cause de vocabulaire trop difficile, inconnu de la majorité des élèves (vocabulaire que je connaissais déjà en 3e).Mais bon, j'imagine que chaque génération pense que la nouvelle est plus conne et moins instruite que la précédente. Je suis tombé sur des annales du certificat d'études, datant de l'époque où ma mère l'a passé au milieu des années 50, et c'était hardcore
Le problème c'est que c'est l'évolution que prend l'école : le "laissez faire" et surtout faut rien dire aux élèves, tant pis. C'est aussi cette état d'esprit qui fait qu'on va laisser un élève passer en classe supérieure même sil n'a pas le niveau parce que, tu comprends un redoublement ça peut être traumatisant quoi... Bref c'est une belle catastrophe et on va droit dans le mur.-Sergorn
Je connaissais quelqu'un dont la sœur était en CAPES d'anglais. On leur apprenait à chanter des comptines et réaliser des masques en carton pour intéresser les élèves.
Mais bon, j'imagine que chaque génération pense que la nouvelle est plus conne et moins instruite que la précédente. Je suis tombé sur des annales du certificat d'études, datant de l'époque où ma mère l'a passé au milieu des années 50, et c'était hardcore
Oui, bien évidemment que l'on obtient de meilleurs résultats en stimulant et en intéressant les élèves plutôt qu'en les blâmant et en les humiliant. D'ailleurs, ce prof n'a pas donné à ses élèves ce faux contrôle sur Oui-Oui, c'était une vanne dans un groupe privé sur FB qui s'est finalement retrouvée au vu et au su de tous sur Twitter.Ensuite, qui nous dit que le prof n'a pas tout fait pour capter l'intérêt de sa classe ? Le choix de se porter sur Northern Lights montre bien l'envie de leur faire découvrir quelque chose de contemporain, avec de la magie, des animaux mignons qui se transforment, de l'exotisme, de l'aventure, etc. Ça montre une volonté de sortir des sentiers battus et de proposer quelque chose susceptible de leur plaire.Cela étant, je me rappelle ce que Mysthe a dit à propos de sa mère, prof de français au collège. Elle leur avait demandé en début d'année de remplir des fiches personnelles avec leurs centres d'intérêt, leurs rêves, etc. et les réponses étaient sans appel :Q : de quoi aurais-tu envie ?R : je ne sais pas/de rien/d'un kebab/de rentrer chez moiQ : qu'est-ce qui t'intéresse ?R : je ne sais pas/rienQ : qu'est-ce qui t'ennuie ?R : je ne sais pas/ce coursEtc.Je ne sais pas, moi, mais au bout d'un moment on ne va pas demander aux prof de venir déguisés en clown et de faire des cabrioles tout en distribuant des bonbons pour éveiller l'intérêt des élèves les divertir.
C'est pas Vipère au poing?
On n'en sait rien c'est vrai. Tout ce que l'on sait c'est qu'il a utilisé son précieux temps pour concocter une "vanne" tout de même très aboutie sur un groupe privé facebook (celle-là l'oxymore...). Il bisque parce que ses élèves sont pas intéressés par son livre ? Mais enfin, on a tous des exemples de profs qui nous ont inspirés et de profs qui nous ont profondément ennuyés. Les classes difficiles, les voyous, les cancres, les fainéants, les gamins qui se croient plus malins que leurs aînés, ça ne date pas de l'an dernier. La fin de de la sélection par exemple, ça date de De Gaulle, ça fait un bail non ?Donc le discours sur les élèves de maintenant qui sont une catastrophe, ça me fait penser à ceux qui regrettent les années 60, alors qu'il ne les ont pas connues, en oubliant qu'il y avait 2 fois plus de pauvreté par exemple qu'aujourd'hui, qu'on dépensait la moitié des revenus pour bouffer et s'habiller alors que c'est le quart aujourd'hui, etc. On ne retient que ce qu'on a envie de retenir.Quant à l'exemple du rituel des fiches au début de l'année à remplir pour chaque prof... je l'ai connu aussi, et l'ensemble de mes camarades et moi-même n'avons jamais trouvé d'autre intérêt à celui-ci que de retarder le début effectif des cours le premier jour. Et pourtant, ça date pas d'hier.Ce qui est marrant c'est que selon les chiffres (cf l'Express d'il y a deux semaines) 67% des Français sont satisfaits de l'école. Chez les moins de 40 ans, c'est 80%. Ce forum est donc peuplé de quadras et quinqua qui s'ignorent
Ah bordel oui, c'est ça !
Mais enfin, on a tous des exemples de profs qui nous ont inspirés et de profs qui nous ont profondément ennuyés. Les classes difficiles, les voyous, les cancres, les fainéants, les gamins qui se croient plus malins que leurs aînés, ça ne date pas de l'an dernier. La fin de de la sélection par exemple, ça date de De Gaulle, ça fait un bail non ?
La seule différence : tu signes un serment à ne pas violer une règle de médecine, tu promets de fermer ta mouille pour le fonctionnariat. Dans les deux cas, les envies de baver restent et existent.D's©
Mais enfin, on a tous des exemples de profs qui nous ont inspirés et de profs qui nous ont profondément ennuyés.