Je pense que ça vient du combo traumatisme APB de l'année dernière (alors qu'il n'y avait rien de plus que d'habitude, hein...) + communication catastrophiste des syndicats (mon dieu y aura pas de place pour tout le monde) + demandes bien plus spécifiques sur Parcoursup (mon dieu on nous demande trop de choses olala mais comment on va faire).
Notez que j'ai découvert des absurdités dans le système, comme l'obligation pour les étudiants en réorientation de fournir une fiche de...réorientation remplie par le conseiller d'orientation qui atteste de la cohérence de sa demande. Sauf que ce référent/conseiller fait partie de la réforme qui doit débuter à la
rentrée prochaine. Donc une pièce obligatoire qui doit être remplie par quelqu'un qui n'existe pas. Gégé.
c'est censé nécessiter beaucoup moins de "stratégie" que ne l'exigeait APB non ? Au niveau du classement des voeux par exemple ?
Mais les "stratégies" sur APB, ça marchait pas des masses, hein. Je sais que les conseillers d'orientation et les prof principaux disaient beaucoup de trucs, mais j'ai vu un certain nombre de jeunes ne pas pouvoir s'inscrire là où ils voulaient parce que c'était une filière contingentée et qu'ils l'avaient mis en vœu 2 ou 3, leur préférant en premiers vœux des filières ultra-sélectives...et se retrouver sans rien à la fin. Tout ça parce que des enseignants leurs avaient expliqué que de toute façon l'université prenait tout le monde.
A l'inverse, j'ai vu des terminales m'envoyer des dossiers de 30 ou 40 pages pour expliquer à quel point ils sont bons et motivés et sérieux et engagés dans le social, etc...parce que leurs enseignants leurs ont dit qu'à l'université c'est super sélectif et qu'il faut avoir un dossier béton, etc.
Heureusement, ce n'est pas toujours comme ça, mais il y a tout de même un nombre relativement important de gens qui sont très mal informés et étrangement ça part dans l'extrême dans des directions totalement opposées.