Ben dans Vikings il y a bien une fille bâtarde de l'Empereur de Chine qui se retrouve esclave à Kattegat.
Je suis en train de regarder Viking Valhalla produit par Netflix (l'original était mieux mais cette suite se laisse tout de même regarder). Dans la S1, ils ont quand même réussi à mettre une femme noire dans un rôle de jarl.En Norvège.Au 11ème siècle.Je ne dis pas : le personnage était chouette mais niveau crédibilité, bon...
Et devant la volée de bois vert qu'elle s'était prise, Rhimes avait sorti son laïus sur le fait l'histoire de l'Europe était noire que les blancs les avaient effacés des livres, etc, etc.
On te répondrait probablement que les Vaïkings avait des contacts avec le Moyen Orient via les voies fluviales de l'Europe de l'Est et que bon, le Moyen Orient c'est pas si loin de l'Afrique. Et comme les Vaïkings sont un peuple libre et démocratique où l'esclavage c'est mal, bien sûr qu'un noir ne peut pas être un esclave, c'est forcément un chef.
Au temps pour moi, je ne savions point. J'ai pas regardé au delà du premier épisode de la série d'origine tellement ça me gonflait.C'eût été comique que l'esclave soit noire mais j'imagine que ça serait mal passé.
Pour la première partie, c'est effectivement la justification apportée dans la narration : le père ou le grand-père Viking a ramené une épouse noire issue de ses pérégrinations sur le continent africain (pourquoi pas), ça a fait des enfants dont ce personnage qui avait épousé un Jarl. Lequel est mort et elle a pris sa place sur le trône. C'est là que c'est tordu : que des Vikings acceptent sans sourciller un noir en tant que Jarl alors dans le même épisode, tu vois des noirs et des asiatiques sur le marché aux esclaves de Kattegat, comment dire...
C'est aussi révélateur d'une grande paresse intellectuelle de la part de certains auteurs
Nan mais à la rigueur là c'est plus plausible : Varègues → Russie → peuples de la steppe → Chine. Ok, y avait moyen de croiser des Asiatiques, même si c'était probablement pas super fréquent. Alors qu'à la même époque, le seul point de contact entre l'Afrique noire et le bassin méditerranéen c'est par le Soudan et l'Égypte. Et plutôt vers l'est que vers l'ouest, d'ailleurs.
Une totale liberté de penser cosmique vers un nouvel âge réminiscent arrive en France après les É.-U. d'A. (article payant) : https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/01/15/dans-le-milieu-de-l-edition-la-question-sensible-des-sensitivity-readers_6157904_4500055.htmlOK pour la censure et le ministère de l'Information si c'est au service du Bien (comme avant en fait).
Censure ou progrès ? Les « sensitivity readers », qui traquent les préjugés ethniques et sexuels dans les livres, émergent dans l’édition en FranceClémentine GoldszalDans le secteur anglo-saxon du livre, ces relecteurs d’un nouveau genre scrutent dans les manuscrits les descriptions qui pourraient offenser les minorités et déclencher des polémiques sur les réseaux sociaux.Les Filles comme nous, le premier roman de l’Américaine d’origine philippine Daphne Palasi Andreades, 30 ans, vient de paraître, le 12 janvier, en France. Brown Girls (son titre original) retrace la trajectoire d’une cohorte de filles et de femmes originaires du Queens, quartier populaire de New York. Des Américaines issues de l’immigration qui tentent de trouver leur place.Quelques mois avant la publication, la directrice éditoriale des Escales, Sarah Rigaud, cherche la juste traduction en français du terme « brown girls », qui revient tout au long du texte. Elle fait appel à la maîtresse de conférences en civilisation américaine de l’université de Tours Maboula Soumahoro pour trouver le mot juste et relire attentivement le manuscrit. Engagée dans les débats sur la question décoloniale, « afropéenne » revendiquée, cette chercheuse voit dans sa mission (rémunérée) une simple question de « bon sens, d’honnêteté et de recherche de qualité ».Dans les pays anglo-saxons, « brown » désigne communément les individus de couleur qui ne sont pas noirs : les Asiatiques, les Latinos et ceux originaires du sous-continent indien ou du Moyen-Orient. « “Filles de couleur” ne convenait pas, car, en France, ce terme désigne les personnes noires », explique Maboula Soumahoro. Après discussion avec l’éditrice et la traductrice du texte, Emmanuelle Aronson, elle a proposé « filles à la peau brune ».Une controverse d’une ampleur inéditeScruter dans un texte les descriptions de personnages issus de minorités ethniques, sexuelles et culturelles afin d’éviter les stéréotypes offensants est une démarche peu courante en France. Pourtant, en quelques années, cette approche est devenue omniprésente dans le monde anglo-saxon, sous le nom de sensitivity reading (relecture en sensibilité).Ce nouveau métier se développe à grande vitesse, dans un climat assimilé par certains à un retour de la censure et jugé par d’autres nécessaire pour que l’industrie, majoritairement blanche et privilégiée, prenne conscience de ses préjugés racistes, sexistes ou homophobes. Officiellement ou non, toutes les grandes maisons d’édition y ont recours et les agences spécialisées se multiplient.Longtemps cantonné à la littérature « jeunes adultes » (un secteur qui fait souvent l’objet de débats passionnés sur les réseaux sociaux), le sensitivity reading s’est généralisé à la suite de la parution d’American Dirt, de Jeanine Cummins (éd. Philippe Rey), en 2020. Sélectionné par la célèbre animatrice de télévision Oprah Winfrey pour son ultrapopulaire « Book Club », diffusé sur Apple TV +, recommandé par les écrivains stars Stephen King, Don Winslow et John Grisham, le roman est alors pressenti pour être l’un des best-sellers de l’année. Il raconte la fuite aux Etats-Unis d’une libraire mexicaine et de son fils menacés par les cartels mexicains.Un diplômé en littérature anglophone liste ses domaines de compétence : « Gros, Blancs, anxiété, dépression, troubles du comportement alimentaire, milieux populaires ou à faibles revenus. »Mais, à sa sortie, il connaît une controverse d’une ampleur inédite. En plein débat sur l’appropriation culturelle, les auteurs et les critiques d’origine latina-américaine accusent Jeanine Cummins, une Américaine née en Espagne, de simplifier la question de l’immigration latina, d’exploiter la souffrance des émigrés et de caricaturer le Mexique. Née sur Twitter, la polémique se propage aux colonnes des grands quotidiens américains. Annulation de la tournée de promotion, excuses de l’éditeur, pétitions d’écrivains demandant à Oprah Winfrey de retirer son soutien au roman… L’animatrice ne cède pas mais consacre une longue émission à un débat autour de l’œuvre.L’ouvrage, qui se vendra à 1,5 million d’exemplaires, voit son image ternie par la polémique. « Désormais, au moindre doute sur un aspect du livre qui pourrait créer un débat, tous les éditeurs anglo-saxons font appel à des sensitivity readers, confie, sous couvert d’anonymat, l’éditeur de littérature étrangère d’une grande maison française. Ils risquent trop gros, ils ont très peur. »Sur Internet, les agences spécialisées proposent les services de leurs « relecteurs » en soulignant le domaine d’expertise de chacun. Sur le site de Salt & Sage Books, basé à Seattle, sont ainsi listés une soixantaine de profils : l’une des lectrices a étudié l’écriture créative à l’université et a fait des stages dans des maisons d’édition. Elle se vante d’être spécialiste dans plus de vingt sujets, des « personnages LGBTQ + » à la « culture drag » en passant par « la dystonie », « le deuil » ou « le style de vie végétarien et pescétarien ». « Un. e autre », qui utilise le pronom « iel », s’y connaît en « histoire et culture iroquoise », mais est aussi « juif.ve ashkénaze », « bisexuel.le/pansexuel.le » et peut fournir des relectures sur ce qui a trait à la « sorcellerie » et au « paganisme » ou à la « culture geek ».Sur le site de l’agence Writing Diversely, un diplômé en littérature anglophone liste ses domaines de compétence : « Gros, Blancs, anxiété, dépression, troubles du comportement alimentaire, milieux populaires ou à faibles revenus. » Une autre experte met en avant son « expérience vécue » sous l’onglet « qualification » et propose ainsi ses services : « Blanche, musulmane (convertie), autisme, surdité, bipolarité de type 1. » Bref, on trouve vraiment de tout dans le monde des sensitivity readers…Manque de diversitéHannah Gómez, 34 ans, vit à Tucson, dans l’Arizona, et exerce depuis sept ans cette activité. Passionnée de littérature, elle est l’autrice de trois livres pour enfants, a été un temps bibliothécaire scolaire, écrit beaucoup sur son blog et exerce comme critique pour divers sites Internet. Elle est également doctorante à l’université d’Arizona. Il y a un an et demi, le sensitivity reading est devenu son job officiel : elle a pris la tête du département Cultural Acuracy Editorial Services (« services éditoriaux d’exactitude culturelle ») de l’agence Kevin Anderson & Associates (KKA), qui propose des services allant du ghostwriting (« porte-plume ») au travail éditorial sur des textes de fiction.Pour Hannah Gómez, l’irruption des réseaux sociaux dans le monde de l’édition a été bénéfique en encourageant les débats sur la littérature et en poussant les éditeurs à « prendre leurs responsabilités ». Dans ce cadre, le sensitivity reading pourrait s’apparenter, selon elle, à une « paire d’yeux » supplémentaire pour les auteurs qui entreprennent de décrire un groupe minorisé dont ils ne font pas partie.« J’ai demandé une relecture par un professionnel. Je n’avais pas peur des critiques, mais je voulais traiter avec respect et sérieux les personnages qui n’ont pas la même histoire que moi. » Coco Mellors, écrivaine anglaiseHannah Gómez a ainsi relu des romans sur l’adoption (elle est africaine-américaine et a été adoptée bébé par une famille juive), des livres de fantasy, des romans jeunesse et a même été consultée pour un livre de cuisine. « Ma note de lecture indiquait que le nom d’une recette s’appropriait l’anglais des Africains-Américains et j’y encourageais l’auteur à être plus précis dans l’évocation d’un ingrédient considéré comme “asiatique”, pour éviter l’essentialisation des différentes cultures d’Asie », explique-t-elle.Parfois, ce sont les écrivains eux-mêmes qui font appel à ces experts. Anglaise d’une trentaine d’années installée à Los Angeles, Coco Mellors a publié un premier livre, Cléopâtre et Frankenstein, traduit et paru en septembre 2022 en France, aux éditions Anne Carrière. Pour ce passionnant roman choral où s’expriment sept narrateurs, dont un Asiatique, elle assume son recours à un sensitivity reader : « Après l’achat du manuscrit par mon éditeur américain, Bloomsbury, j’ai demandé une relecture par un professionnel, explique-t-elle. Je voulais juste m’assurer que ma description d’une culture asiatique qui n’est pas la mienne était juste. Je n’avais pas peur des critiques, mais je voulais traiter avec respect et sérieux les personnages qui n’ont pas la même histoire que moi. En définitive, je n’ai fait que très peu de modifications. »« Il n’est pas question de limiter le droit du romancier de raconter l’histoire qu’il ou elle veut, mais simplement de s’assurer que la fiction est de qualité, c’est-à-dire crédible. » Susanna Lea, agente littéraire anglaiseA Paris, l’agente littéraire anglaise Susanna Lea, qui compte parmi ses clients Marc Levy et Riad Sattouf, a déjà eu recours à un sensitivity reader (mais note qu’en France les éditeurs n’en comprennent pas du tout l’utilité) : « Si quelqu’un parle de botanique dans son livre, on le fait relire par un botaniste pour vérifier que les descriptions sont conformes. Bien utilisé, le sensitivity reading est une simple extension du fact-checking. Il n’est pas question de limiter le droit du romancier de raconter l’histoire qu’il ou elle veut, mais simplement de s’assurer que la fiction est de qualité, c’est-à-dire crédible. »Cette pratique pourrait simplement permettre aux auteurs d’écrire en toute tranquillité sur des personnages différents d’eux. Pour certains, elle révèle un problème bien plus important : celui du manque de diversité du monde de l’édition, devenu ces dernières années un enjeu majeur dans le monde anglo-saxon. Le sensitivity reading devient alors « une question profonde et structurelle », insiste Maboula Soumahoro.Textes à fort potentiel commercialLe métier, pratiqué surtout par des personnes issues de minorités, est encore mal considéré. Selon Hannah Gómez, cela se reflète dans la faiblesse des budgets proposés pour un travail qui requiert plusieurs heures de lecture ainsi que la rédaction de notes détaillées. « Quand on m’embauche, on me paie pour mon diplôme, pour les centaines de livres que j’ai lus, mais on me demande aussi de m’exposer à un potentiel traumatisme, soutient-elle. Il y a donc un travail émotionnel qu’il faut prendre en compte. »Lorsqu’elle exerçait en free-lance, il lui arrivait d’accepter 200 dollars (soit 186 euros) pour travailler sur un texte. Aujourd’hui salariée, elle fait comprendre aux clients que le service offert par ceux qu’elle préfère appeler sensitivity editors est un « travail éditorial sérieux, qui prend beaucoup de temps et d’énergie ». Elle facture donc, en moyenne, jusqu’à 2,5 cents le mot. Un tarif « standard », selon elle, qui représente une facture allant de 1 500 à 2 000 dollars pour un roman de taille moyenne. Une goutte d’eau pour le lancement d’un éventuel best-seller souvent acquis plusieurs centaines de milliers de dollars lors d’enchères où les grandes maisons d’édition se disputent un texte soumis par un agent littéraire.« Pour tout ce que nous publions, nous sollicitons l’avis de nos employés et les consultons sur ce qui pourrait les choquer ou les mettre mal à l’aise. » Barbara Epler, directrice de New Directions PublishingParce que le sensitivity reading concerne en priorité les textes à fort potentiel commercial, les petits éditeurs, qui s’adressent à un public plus restreint et souvent plus informé, se sentent moins exposés à la colère des réseaux sociaux et y ont donc moins recours. Barbara Epler, directrice de New Directions Publishing, une maison new-yorkaise créée en 1936, publie une littérature exigeante « de niche » (le Français Edouard Louis, l’Espagnol Javier Marías, le Mexicain Octavio Paz ou le poète américain engagé dans le fascisme Ezra Pound).« Chez New Directions, nous n’avons jamais fait appel à un sensitivity reader, indique-t-elle. Mais, pour tout ce que nous publions, nous sollicitons l’avis de nos employés et les consultons sur ce qui pourrait les choquer ou les mettre mal à l’aise. » Elle cite en exemple la réédition récente d’une bande dessinée populaire des années 1980 dont certains passages lui semblaient grossophobes : « Nous en avons parlé et il s’est avéré que j’étais la seule que cela gênait, donc le débat s’est arrêté là. Il n’est pas question de censure mais plutôt d’être conscient de ce que l’on publie. »Elle prépare en ce moment la publication en anglais des deux romans inédits de Céline, Guerre et Londres, parus en France chez Gallimard. Pour ces écrits, la discussion tourne autour d’une possible note de l’éditeur qui expliquerait au lecteur anglophone le caractère raciste du mot « bicot » et d’un possible message imprimé au dos du livre pour alerter les lecteurs et lectrices sur la présence d’une scène de sexe confinant au viol.« Plus on est prudent, moins on est créatif. Si l’on a peur de marcher sur les pieds des gens, on ne danse pas ! » Lionel Shriver, écrivaineAutrice de dix-sept romans, dont le best-seller Il faut qu’on parle de Kevin (2003), l’Américaine Lionel Shriver, 65 ans, est connue pour ses positions très affirmées contre les efforts du milieu littéraire en faveur de l’inclusivité et de la diversification des écrivains et des personnages de fiction. « Le plus gros problème avec le wokisme [terme péjoratif appliqué aux luttes contre les discriminations], ce sont ses méthodes : l’injure et la vengeance », claironnait-elle ainsi, le 16 juin 2021, dans le quotidien conservateur britannique Evening Standard. En 2017, elle s’inquiétait, dans une chronique du plus à gauche The Guardian des possibles effets délétères du sensitivity reading sur la créativité des auteurs.Jointe par téléphone quelques jours avant Noël, Lionel Shriver n’en démord pas : « Le sensitivity reading est un travail d’édition totalement subjectif. S’exciter sur ce qu’un groupe de personnes va penser d’un livre est une erreur et un gaspillage d’énergie qui force les auteurs à la prudence. Or, plus on est prudent, moins on est créatif. Si l’on a peur de marcher sur les pieds des gens, on ne danse pas ! »Elle alerte sur le risque de voir les écrivains s’interdire tout décalage ou sarcasme par peur d’être accusé d’intolérance. « Qui peut dire, par exemple, qu’un personnage ne dirait pas ça ? C’est mon personnage, et il parle comme je veux qu’il parle ! Le sensitivity reading légifère contre l’excentricité des personnages. » Pour elle, la sensibilité accrue aux questions d’intolérance, de sexisme ou de racisme affichée par les éditeurs partisans du sensitivity reading n’est rien moins qu’une peur d’affronter la colère des réseaux sociaux et les appels au boycott.L’heure est à l’inquiétudeQu’ils s’en réjouissent ou s’en désolent, tous les acteurs de l’édition sont unanimes : l’heure est à l’inquiétude. En juillet 2022, le départ du patron de la maison anglaise Picador, officiellement pour « poursuivre de nouvelles aventures », mais officieusement pour avoir mal géré un nouveau scandale de racisme supposé, n’a rassuré personne.En 2021, son autrice Kate Clanchy, récompensée par le prestigieux Orwell Prize, s’était retrouvée empêtrée dans une controverse autour de ses descriptions de personnes de couleur et de déficients mentaux, jugées « racistes et discriminantes envers les personnes handicapées », dans son récit autobiographique, Some Kids I Taught and What They Taught Me (« quelques enfants à qui j’ai enseigné et ce qu’ils m’ont appris », non traduit), où elle revenait sur ses années d’expérience en tant qu’enseignante.Après avoir nié, puis s’être excusée, et avoir finalement changé de maison d’édition, Kate Clanchy a choisi de publier, sur le site UnHerd.com, les rapports de sensitivity reading commandés par son premier éditeur au moment du scandale. « J’ai longuement réfléchi aux notes que j’avais reçues, et, en fin de compte, je n’ai adopté aucune des suggestions proférées par les “readers” », raconte-t-elle. Sa nouvelle maison d’édition a republié son livre tel quel.
Ah. Bon... alors c'était théoriquement possible durant la pax mongolica, cf l'ambassadeur venu rendre visite au rois de France et d'Angleterre (dont le nom m'échappe présentement), mais avant... Hem.
Elle n'est pas arrivée en Francie de son plein gré, mais alors qu'elle était déjà esclave après avoir été capturée par des pirates.Son cheminement jusqu'en Francie puis en Norvège est donc un peu tiré par les cheveux, mais pas totalement impossible.
En bref ils font de l'appropriation culturelle
Ah oui, j'avais oublié de lire ça. Le texte intégral ci-dessous :
A Paris, l’agente littéraire anglaise Susanna Lea, qui compte parmi ses clients Marc Levy et Riad Sattouf, a déjà eu recours à un sensitivity reader (mais note qu’en France les éditeurs n’en comprennent pas du tout l’utilité) : « Si quelqu’un parle de botanique dans son livre, on le fait relire par un botaniste pour vérifier que les descriptions sont conformes. Bien utilisé, le sensitivity reading est une simple extension du fact-checking. Il n’est pas question de limiter le droit du romancier de raconter l’histoire qu’il ou elle veut, mais simplement de s’assurer que la fiction est de qualité, c’est-à-dire crédible. »
J'étais tombée sur sa photo, l'année dernière, lors d'une recherche personnelle sur les Vikings, et avoue avoir été très surprise, sur le moment. Merci pour vos explications, étant donné que les Vikings, je lis plus sur eux que de regarder des séries à leur propos (je préfère regarder les documentaires sur les dernières trouvailles archéologiques). Voilà.
CiterA Paris, l’agente littéraire anglaise Susanna Lea, qui compte parmi ses clients Marc Levy et Riad Sattouf, a déjà eu recours à un sensitivity reader (mais note qu’en France les éditeurs n’en comprennent pas du tout l’utilité) : « Si quelqu’un parle de botanique dans son livre, on le fait relire par un botaniste pour vérifier que les descriptions sont conformes. Bien utilisé, le sensitivity reading est une simple extension du fact-checking. Il n’est pas question de limiter le droit du romancier de raconter l’histoire qu’il ou elle veut, mais simplement de s’assurer que la fiction est de qualité, c’est-à-dire crédible. »De quoi ? Mais sérieux, qu'est-ce qu'on s'en tape si un auteur confond une rose et un rhododendron dans un roman ? C'est un roman, pas un bouquin de botanique ! Va falloir une équipe de physiciens et de médecins, pour le prochain volume de ND ?