Épisode vu.
Bon, si vous attendez de la nouveauté et un vivifiant souffle d'air frais...et bien passez votre chemin!
Comme d'habitude, on peut critiquer l'aspect technique, même si les standards sont tels qu'aujourd'hui ce n'est plus vraiment la peine d'en parler.
L'animation vole une fois de plus assez bas et la mise en scène est globalement proche du néant.
Les graphismes sont très moyens et font une fois de plus le grand huit entre le bon et le mauvais.
Il y a eu pire, mais il faut dire qu'on s'attend tellement à la catastrophe à chaque fois qu'on est surpris de ne pas avoir des mochetés tout du long!
On appelle cela le nivellement par le bas made in TOEI.
Bref, c'est médiocre à ce niveau, comme d'habitude.
A se demander si Saint Seiya made in TOEI ressortira un jour la tête des égouts!
Le contenu?
Il oscille entre une action inexistante et des moments nanardesques emblématiques.
Aucun ennemi n'ose montrer son petit visage si ce n'est une illusion globale repoussée sans mal par les Gold.
C'est aussi plat que mal mis en scène.
Nous avons des similis de combats avec des ennemis inexistants et du fan service avec des Gold contre des Gold et des Gold contre la bande des quatre fantastiques, ces derniers n'étant là que pour la seule chose en quoi consiste SoG: le fan service.
Vient le moment de l'explication de la présence des God Cloth.
Aussi stupide que ce que fait la TOEI depuis tant d'années!
Un grand chapeau aux "scénaristes" pour le coup des larmes d'Athéna sur les armures d'or.
On aurait pu imaginer, du haut de notre naïveté légendaire, que la TOEI trouverait des explications recherchées quant à l'improbable présence des God Cloth dans cette série de pacotille: il n'en est rien, les explications étant dignes des plus grands moments nanardesques de Omega S2.
Les chevaliers d'or doivent revêtir des God Cloth: très simple messieurs dames, il suffit de claquer des doigts!
"Brûle mon cosmos", et voilà c'est fait!
Au revoir le dépassement de soi poussé à son extrême en ayant tout essayé face à un dieu imbattable.
Ici, il suffit de faire face à un jardin botanique et de lâcher une caisse pour obtenir le Saint Graal!
Bien évidemment, tout cela est mis en scène avec une platitude telle que le meikai parait relever du génie!
Trois explosions sans quoique ce soit d'épique en finissent en cinq secondes avec le keikkai d'Yggdrasil.
Mention spéciale à la belle gaffe de l'épisode: la tentative d'assassinat de Saori ne date plus d'il y a 13 ans mais d'il y a 12 ans!
Encore une anomalie temporelle!
En résumé, c'est plat, l'animation est proche du zéro absolu à l'instar de la mise en scène; les dessins oscillent encore une fois entre le beau et le moche. Les combats sont d'une platitude extrême, le fan service présent, les boulettes et les improbabilités agrémentent le tout à notre plus grand regret; les God Cloth sont revêtues sans quoique ce soit d'épique et avec une facilité déconcertante face à un arbre.
Bref, c'est d'une nullité affligeante.
Voté mauvais.