Dans la réalité, toujours, la grand-mère de Marie Sophie Hingst n'était pas juive, pas plus que son arrière-grand-mère, dont le nom de jeune fille n'était pas Cohen. Parmi les fameuses 22 personnes que l'historienne évoquait "dans des conférences et des conversations avec ses confrères chercheurs", précise le Spiegel, 19 d'entre elles n'existaient pas. Les trois autres n'étaient pas des victimes de l'Holocauste et n'étaient pas juives non plus. À l'exception de quelques noms et origines géographiques réels, le monde de Marie Sophie Hingst était un monde fictif, inventé de toutes pièces. [...] Quant à ses motivations, le Spiegel raconte : "Par téléphone, elle a dit avec une petite voix que ses premières années à Dublin, où elle avait emménagé, avaient été difficiles, qu'elle y connaissait peu de monde. Elle a dit qu'elle était assez solitaire à l'époque où elle avait lancé son blog, et qu'il était devenu un univers créatif qui semblait avoir évolué vers un univers parallèle de remplacement". [...] Marie Sophie Hingst n'avait donc pas non plus, contrairement à ce qu'elle affirmait dans une deuxième trame narrative découverte a posteriori, "fondé à l'âge tendre de 19 ans avec un ami un hôpital dans un bidonville de New Delhi, dans lequel elle avait non seulement soigné des patients, sans aucune formation médicale mais aussi fourni une éducation sexuelle à de jeunes hommes indiens".
Shame... c'est ça qu'on appelle une attention whore, non ?
Ils rigoleront moins si un jour un crétin s'amuse à mouler une tête de tonton Xi...