Pour le coup, je suis d'accord avec albé mais ça dépend de ce que l'on met derrière la notion de "traître" : traître à Athéna ou traître à la parole donnée ?
Ce que je comprends de Cardinale :
Au XVIIIème siècle, le Sanctuaire n'a toujours pas d'Athéna et Hadès se fait de plus en plus pressant. Et si cette fois, il n'y avait pas de déesse à protéger ?
La nature ayant horreur du vide, plusieurs Gold Saints, dont Cardinale, pactise avec la troupe des Enfers, moyennant rémunération plus ou moins noble.
Cardinale arrive sur les entrefaites qui mettent en scène le Pope et Shijima : il choisit de rester fidèle à Hadès, ne reconnaissant pas Athéna.
Obtus (comme presque tous les Gold, toutes générations confondues), il poursuit sa vindicte devenue personnelle contre Shijima : il n'a aucune freaking idea qu'il combat et menace de fait Athéna elle-même !
Il est donc, à l'insu de son plein gré, un traître à Athéna.
Si les spoilers se révèlent vrais, c'est en reconnaissant le Cosmos d'Athéna qu'il admet s'être fourvoyé dans ses choix politiques et d'alliances et décide de renoncer à la vie éternelle promise par Hadès (on sait à quoi s'en tenir depuis le tome 22 du manga originel) et de se sacrifier pour sauver la déesse qu'il avait attendue.
J'ai bon, la merguez ?
Reste la Balance de Justus qui montre que l'équilibre entre le Bien et le Mal "est en train" de changer dans le Sanctuaire et que Dôko ne "sera pas le seul à trahir Athéna" (il parle au futur).
Cette psychostasie a lieu a un instant de raison : la mort de Suikyô. On ne sait pas si elle est en train de se rééquilibrer ou pas pendant le tome 10.