D'ailleurs me semble que dans le Tenkai aussi le déïcide n'est jamais évoqué et qu'ils parlent juste de punition pour avoir osé défie les dieux. Après je pense qu'on a tous plus ou moins imaginé la mort d'Hadès comme étant la goutte d'eau mais pour l'instant ce n'est pas évoqué.-Sergorn
Mais en ce qui me concerne, ce n'est pas un retour "physique". Leurs enveloppe charnelles sont détruites... Les âmes d'Athéna et de ses chevaliers retournaient sur terre pour y être réincarnées.Une hypothèse renforcée selon moi par la remarque d'Hadès sur l'extrême ressemblance entre Tenma et Seiya, et tout le concept des réincarnations multiples dans Saint Seiya etc. Et le fait aussi que Kurumada - à l'époque du moins - mettait un terme à Saint Seiya, et c'était en ce sens la meilleure manière de boucler l'histoire sans y mettre un terme définitif puisqu'on laisse la porte nouvelle à de nouvelles générations de chevaliers.
Au delà des problèmes de recyclages narratifs, de cohérence intra-oeuvre et de l'amateurisme manifeste de l'écriture scénaristique pure, ce qui me dérange beaucoup dans ND est la remise en cause de la fin du manga classique, ou en tous cas de l'interprétation qu'on pouvait en faire... Ce flou plutôt poétique qui laissait la porte ouverte à plusieurs interprétations. En ce qui me concerne, Athéna et ses Bronze Saints "mourraient" avec la destruction d'Elysion... Leur enveloppe physique, tout du moins, et leur retour vers "ce monde baigné de lumière" signifiait pour moi leur réincarnation sur Terre (comme le laissait supposer la ressemblance plus que frappante - soulignée par Hadès - entre Seiya et le Chevalier Pégase de la précédente guerre sainte), avec donc une nouvelle Athéna et de nouveaux chevaliers. L'erreur de Kurumada aura été selon moi de vouloir absolument poursuivre avec les mêmes personnages (en laissant la porte ouverte en annonçant à l'époque sa vision d'un "Seiya le Cosmo éteint, en chaise roulante, veillé par Seika"), en proposant pour ce faire des pirouettes particulièrement facepalmesques alors qu'il aurait été bien plus fort et "original" de parler de la guerre sainte de 17xx avec de nouveaux chevaliers... Et éviter les concepts narratifs bien trop ambitieux pour Kurumada, qui s'échine à justifier la présence de ses personnages historiques et à recycler ses gimmicks jusqu'à l'auto-parodie.
Vivement une adaptation animée avec aux commandes Himeno au chara design, Yokoyama aux musiques et Kikuchi à la réalisation.