Auteur Sujet: Le Cinéma Japonais, des titans vénérables aux petits qui promettent.  (Lu 1230 fois)

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Il était plus que temps. Au fur et à mesure que je m’impliques dans les films, une étincelle m’a parcouru : étant sur un forum sur un dessin animé japonais, évoquons des films japonais. La logique a encore fait ses preuves. On va commencer par le plus connu de tous : Akira Kurosawa.

Je me rappelle que c’est parfois en fouillant les tiroirs qu’on tombe sur des trucs dingues:une vieille carte Yu-Gi-Oh! qu’on cherchait désespérément, un souvenir d’enfance. Parfois, c’est un DVD. Là c’est un DVD issu d’une  collection concoctée par le journal Le Monde. Au milieu de films essentiellement en noir et blanc et ne dépassant pas les années 50, se trouve un des plus célèbres d’un réalisateur plus méconnu qu’on ne le pense.
Je mets le DVD dans le lecteur. Bim, pas grand-chose au niveau du menu. La version japonaise sous-titrée semble être toute seule. Bon d’accord. Je suis parti pour deux heures trente (je ne me rendais pas vraiment compte des histoires de version intégrale, plus ou moins longue et autres) de samouraïs, de regarder l’original d’un western que j’avais regardé plus tôt. En tout cas, ça s’installe bien et je retiens déjà le personnage du sage joué par Takashi Shimura, qui sera un des acteurs attitrés du maître. Le premier vrai contact sera avec Godzilla (la version de 1954, culte comme c’est pas permis), puis de nouveau avec la rétrospective dont je vais parler. Mais je raconterai les premières fois avec un acteur une autre fois. Pour l’heure, parlons de films japonais.

Aujourd’hui, parlons de films japonais. Je vais essayer d’éviter de parler du réalisateur étant donné que même si c’est encore celui qui sait ce qui se passe sur un plateau, sachons nous rappeler l’existence de scénaristes, chef-opérateurs, compositeurs et… non, je déconnes. En fait, c’était juste pour passer sous les radars de "Louis Skorecki", critique de cinéma prêt à sortir la mitrailleuse chaque fois qu’on parle plus du réalisateur que des films (comme si lui en parlait, avec des papiers en forme de dialogues artificiels qui cachent le rien). Et comme d’habitude, partout des nains, quelques géants. Et un en or. Massif.

Cette année, 12 films ont été projetés, 11 se présentèrent à mes yeux. Oui, je sais, négligence, cinéphilie en bois, bouh. Que voulez-vous. Toujours est-il que le peu que j’ai vu m’a ébloui sur cet homme. Akira Kurosawa est ce géant en or. Une place dans le panthéon officiel du cinéma qu’il n’a jamais volée, même avec Shakespeare. Ce sont des expériences que je tiens à vous faire partager. Si c'est du hisptering, je veux bien être fusillé.

Mettez vous en kimono, en bandana et en tailleur et lisez à l’état zen. Même si vous verrez un un deux intrus.

Akira Kurosawa - Qui Marche sur la Queue du Tigre (1945).

Paf, premier film dans la chronologie et première collaboration avec Takashi Shimura. Ce film-là se passe au Moyen-Age et raconte une terrible épreuve que doit passer un prince local et son escorte. En effet, un poste frontière fermement dirigé a reçu ordre d’arrêter le dit prince car son ennemi tient la région. Tout ça rythmé par les clowneries d’un colporteur.

Ça ne dure que cinquante minutes, mais j’avoue avoir eu du mal avec ce film. Surtout avec ce colporteur dont le maniéré me faisait tout juste sourire. Mais un sidekick ça peut se trouver, et je l'orienterai plutôt (@Max, @Sergorn aussi ). Pour le reste, il arrive bien pour servir la tension car jamais un film n’aura aussi bien porté son titre.

Akira KurosawaLes Bas-Fonds (1957).

Parmi les films japonais vus récemment, c’est celui où je me suis le plus ennuyé. Le quotidien de déshérités et de malchanceux dans un vrai trou est assez dur à voir. Même la présence d’un vieillard qui prend la vie du bon côté ne rassure pas trop quand on a en tête un autre film (ça, on en reparlera). Immondices, espoir et le reste. Rien n’est épargné. Un très beau film, mais personnellement, je n’en fais pas mon pain quotidien. Je vous le laisse à votre jugement.

Seijun SuzukiLa Jeunesse de la Bête (1963).

Nondidiou, un intrus. Et avec un sacré twist. Quand je vous ai dit que je parlerai surtout de films japonais. Quoiqu’il en soit, une sacrée curiosité dans le genre film yakuza.

Akira KurosawaLes Salauds dorment en paix (1960).

Le VRP le plus émérite d’une entreprise se marie avec la fille de son directeur. Problème : une pièce  montée de plus a été livrée avec un message funeste.

Excellent, un de ceux que j’ai préféré dans la rétrospective sur Akira Kurosawa. Là, on a affaire à des intrigues de famille, la vengeance et des scènes hallucinantes. J’y ai presque vu le conditionnement de l’homme. C’est vraiment terrifiant, et le rythme est parfait. Rebondissements, trahisons, suspense, tout passe.
Cette version restaurée est d’ailleurs du plus bel effet, mais si les Japonais sont des impropres notoires quand il s’agit de conserver les films.

A voir, et je le recommanderai surtout @BigFire , @Alaiya , @black dragon, @Max et aussi @Kodeni

Akira KurosawaEntre le Ciel et l’Enfer (1963).

A peu près dans le même registre. Mais la dernière partie est un peu plus vicieuse, à dire vrai. Cet après midi, j’étais retombé sur un post sur un forum vantant le Japon n’ayant pas de problèmes sociaux. Et ben ce film n’aide pas à y croire encore.
Voir un directeur d’une compagnie de chaussures être pris le couteau sous la gorge avec un enfant qui n’est même pas le sien en dit long sur les contradictions entre l’honneur et la vie des autres gens. Il faut du temps pour comprendre le sens du titre. Une fois ceci fait, ça renforce le film. Ajoutez à ça l’enquête et l’antagoniste, et c’est tout bon. J'ai bien sûr pensé à @Cedde, @Damien et ceux qui aiment être mené dans le suffoquant et le palpitant.

Akira KurosawaVivre dans la Peur (1955).

Celui-là était bien brûlant en son temps. Suffit de regarder la date de sortie : sept ans après le bombardement nucléaire du mois d’août 1945. Les stigmates font mal au Japon et le vieil homme qui songe même à aller au Brésil pour échapper à la Troisième Guerre Mondiale a mal aussi.
En fait, Kurosawa montre une société déboussolée lorsqu’elle s’attache trop à un socle, à quelque chose, au point de vivre à son crochet.
Ici, Shimura ne prend pas d’importance au début, mais vers le milieu, la performance sera vraiment impressionnante. Pareil pour l’autre  acteur fétiche : Toshiro Mifune. Une véritable institution, celui-là. Et dans ce film, il est méconnaissable à tout point de vue. Maigre, décharné et anxiogène au-delà du raisonnable. Christian Bale peut aller se rhabiller.

Akira KurosawaDodes’Ka Den (1970).

Celui que j’ai raté. Et le pire c’est qu’il y avait une séance de rattrapage le samedi suivant. Tant pis, si la télé est frappée d’esprit et d’intelligence-on peut rêver- elle diffusera ce film. Après, n’ayant pas accroché aux bas fonds, on a beau me dire que c’est LUI le chef d’œuvre de Kurosawa et un de ceux de la planète, ben… on verra.

Peut-être, @Oiseau Vermillon  ?

Akira KurosawaLe Chateau de l’Araignée (1957).

J’en avais déjà parlé, mais je redis que c’est très réussi et, je pense, une très bonne porte d’entrée quand on veut insister sur le réalisateur. Et puis de toutes façon, un excellent film. Pour tout le monde.

Akira KurosawaJe ne Regrette rien de ma Jeunesse (1946).

Ah ça, pour ne rien regretter, il en faut dans le froc. Et le personnage, étudiant anti-militariste et pour la liberté d’expression, en a fait son commandement. Chose qu’une camarade un peu trop couvée et frivole devra apprendre, surtout dans la rude campagne dans le nord du pays.
J’avais trouvé ce film un peu plus difficile mais le dernier tiers est vraiment génial. Si vous voulez voir une femme forte, c’est le genre de films qu’il faut regarder ne serai-ce qu’au Japon.

Kenji MizoguchiConte des Chrysanthèmes tardifs (1939).

L’autre intrus. Mais je tenais à en parler car le visionnage remonte avant la rétrospective sur Kurosawa. J'en avais parlé @Mysthe mais là, c'est peut-être trop ancien pour le coup.

Akira KurosawaYojimbo (1961).

Pour une Poignée de Dollars avant. Point barre. @Wolgy, si tu me lis.

Akira KurosawaKagemusha (1980).

Quand vous êtes un vagabond promis à la peine de mort et que vous pouvez remplacer le seigneur un moment, avouez qu’il faudrait être le dernier des cons pour préférer la croix. C’est ce qui arrive à au Kagemusha chargé de servir de doublure. On devient alors l’ombre de Shingen Takeda, maître du clan. Après, ce n’est pas le tout de ressemble au modèle à tel point qu’on s’y tromperait. Il faut savoir aussi faire illusion, car le Conseil du seigneur est sur les dents : jusqu’au le stratagème pourra fonctionner avec les dissensions, les ruses ennemies et la terreur qui pèse sur le Kagemusha.

On a parfois accusé ce film d’être du Shakespeare en toc, les scènes de batailles d’être interminables ou inutiles. Mais ça, c’est seulement si un témoin n’était pas là pour les observer. Regardez toute la scène du siège d’une forteresse. Le Seigneur Shingen permuté se tient, il hésite, regarde autour de lui. Il est tantôt admiratif tantôt impuissant. Regardez-le, et vous verrez. Surtout @Oiseau Vermillon, @cacaman, @AZB et ceux qui aiment le destin lourd sur les épaules.

Akira KurosawaLes Sept Samouraïs (1954).

Là, j’ai pu le regarder dans sa version longue. Et je crois que c’est le film des onze que j’ai pu voir qui s’adresse à vous tous. Oui, oui : tout le monde peut regarder et apprécier Les Sept Samouraïs. Mais pas question de le regarder dans sa version tronquée pour l’export même si cela lui a ouvert les portes du succès international.
En effet, le récit prend une autre ampleur : les villageois sont dépeins d’une manière différente. Alors certes, ça diminue leur détresse face aux pillards lorsqu’ils engagent sept samouraïs. D'ailleurs, un des acteurs joue un villageois peureux qui contraste avec son rôle postérieur dans Les Bas-fonds. Mais heureusement, certains personnages gagnent en épaisseur. Celui qui en avait bien besoin est Kakutshiro Okamoto, le jeune samouraï désireux d’en apprendre toujours plus. Sa relation avec les autres, surtout Kanbei et les villageois, est bien mieux montrée. Y compris avec Kikyouchi.

Ah, Toshiro Mifune… Au départ, il ne devait y avoir que six Samouraïs, et l’acteur suggéra de rajouter un alcoolique car sinon, ce serait trop chiant. Un don du ciel !! Voilà un personnage qui vous fera aimer vraiment les comiques de service. On le savait à l’affiche japonaise d’époque, c’est lui la vraie star du film. Il s’énerve contre les faux semblants, on prend le temps de comprendre et d’apprécier ce personnage. Il roule des yeux, fait le clown en supervisant l’entraînement des villageois ou arrive à vraiment donner l’impression d’être bourré. Bref, assure un max.

Quant au reste, vous avez développement, patience et surtout quota d’épicness qui explose le compteur. Surtout lors des batailles. Le tournage ne fut pas de tout repos : budget qui explose, soucis du détail qui commence à irriter les collaborateurs, et bien sûr l’inévitable temps pourri qui éprouve les acteurs dans le froid, la pluie et le vent. En plus, le décor du village ayant été construit selon la méthode de l’époque, ça aide pas. Et je ne parlerai même pas des autres scènes d’affrontement tournées par trois caméras en même temps. Tout ça pour une réussite.

Alors oui, le grand classique, blablabla. Mais croyez-moi, le connaître c’est déjà pas mal.

Akira KurosawaRan (1985).

Alors là, si voulez de l’épique, gare à bien ménager votre estomac. Parce que le film étant adapté directement de Shakespeare, les scènes de bataille intense, les retournements de situation, les apparitions incroyables de personnages vont cous assaillir de toutes. @Sergorn a eu le temps d'être ébloui, alors pourquoi pas @AZB, @Anubis, @Numby des Poissons ou encore @Wild Pegasus et autres. Jetez vous sur des 2h42 qui ne seront jamais perdu.

Ça commence par trois frères, ça se met à se méfier les uns des autres. Les quiproquos des uns et les manigances des autres feront le reste. Tchac, Boum, Pan-pan-pan (ben oui, déjà les fusils à l’époque), Plant, couic (bon dieu, ce rouge). Et puis surtout, des dizaines de minutes à regarder, hagard, les va et viens entre les escarmouches entre les héritiers et l’errance d’un vieil homme. Bien que la présence de son bouffon ne soit pas vraiment nécessaire. Pas plus que certaines parties de chant soudaines.


Pour le reste, Kurosawa peut remercier Coppola et Lucas de l’avoir sorti de l’enfer de développement. Les années 50-60 furent fastes, je vous ai parlé des années 80. Perso, je pioche un peu à droite et à gauche. Ceux que j’ai aimé le plus, ce sont ceux-là :

Le Château de l’Araignée.
Les Salauds Dorment en Paix.
Les Sept Samouraïs.
Ran.

N’hésitez pas à parler de Kurosawa, vos expériences éventuelles avec ce réalisateur. Ou même, soyons fous, avec les deux intrus dont j’ai brièvement parlé. A bientôt pour la deuxième partie, que cette fois, je vous narrerai au fur et à mesure. En attendant, j’ai les gros biceps d’Eric Adams (Manowar) qui m’attendent.

« Modifié: 31 août 2016 à 13:01:16 par The Endoktrinator »
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Le Château de l'Araignée, bien. [:bave] Tu n'as pas regardé Rashômon ? J'adore ce film, où chaque témoignage montre que la vérité est très subjective. ^^
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On passe vraiment un bon moment en regardant les Sept Samouraïs. Même quand on n'est pas cinéphile comme moi, on se rend compte que le type qui a créé ce film, il a bien bossé. C'est à la fois drôle, tragique, épique, il y a de la finesse psychologique aussi ... Les sept samouraïs sont bien caractérisés avec chacun son petit grain de folie, un groupe de héros complémentaires comme je les aime ! Les personnages des villageois ne sont pas en reste.

Sinon j'ai aussi regardé les Salauds ... que j'ai apprécié, même si on est vraiment dans un registre tragique assez pesant.

Et puis le Garde du Corps et Sanjuro que j'ai trouvés aussi assez sympas, même si à la base je ne suis pas fan du personnage du grosbill qui fraye son chemin dans un monde d'idiots et de bras cassés.

Je vais essayer le Château de l'Araignée, puisqu'on en dit du bien.

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Je pense que Rashômon sera pour la deuxième partie, enfin si le cinéma où je vais arrive à programmer la suite. A propos de la vérité, je pense que Les Salauds Dorment en Paix s'en rapproche de par le destin de certains personnages et l'ambiance. Et celui que j'ai adoré est français, il s'agit de La Vérité d'Henri-Georges Clouzot.

A propos de Contes des Chrysanthèmes tardifs, j'aurais le plaisir d'en reparler lorsque j'aurais le courage de regarder des versions zoomées, DVD et moches de ce film s'il repasse. Un tiers des films de Kenji Mizoguchi est perdu, la moitié de ce qui reste est encore à restaurée et peut-être sans le négatif caméra. Et surtout quand je verrai les autres et qu'on abordera le cas très épineux de Yasujiro Ozu. Car là, il sera difficile de ne pas penser au sketch des Inconnus.

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Re : Le Cinéma Japonais, des titans vénérables aux petits qui promettent.
« Réponse #4 le: 01 septembre 2016 à 18:03:34 »
Je confirme pour "les salauds dorment en paix" qu'il s'agit d'un très bon film de Kurosawa avec une intrigue intéressante. Idem pour "Entre le ciel et l'enfer"
Concernant tous les classiques suscités, inutile d'en ajouter tant ils sont connus et restent à voir pour les quelques-uns qui ne l'auraient pas encore fait.

J'ai justement l'intention de montrer très bientôt à mes fils le Blu-ray des 7 samouraïs suivi de quelques autres de mes coffrets.

D'ailleurs pour compléter la section, il y a quelques jours, nous avons regardé un film japonais du nom de "Summer Time Machine Blues" qui s'est avéré en définitive sympathique et amusant en dépit d'un budget alloué bien faible.
A voir.
Ecouter Mozart ne rendrait pas plus intelligent.
Rassurée, TF1 envisage de l'utiliser comme générique.

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Vu : le château de l'Araignée. Ah, j'étais contente. Des samouraïs tiraillés entre l'ambition et le devoir de fidélité au Seigneur, avec l'angoisse d'être trahi si on ne trahit pas le premier, de belles armures (le croissant géant sur le casque du souverain !), des chevaux, une tragédie puissante dans sa mise en scène avec des plans dépouillés, longs, bien oppressants, la poésie fantastique des pentes embrumées du Mont Fuji (j'ai lu après coup que cela avait été tourné en partie à cet endroit et que ça avait été la galère pour l'équipe de tournage), la sorcière, Toshirô Mifune qui met toutes ses tripes dans le rôle principal, ... Oui, tout ça c'était bien bon !

Cela me fait penser que j'ai entendu une petite interview à la radio parlant de ce qui est sorti cette année sur le cinéma japonais en France. Je n'ai pas trouvé tout intéressant, mais on apprend qu'on a des liens privilégiés fanco-japonais dans le domaine du cinéma depuis les années 60 avec Malraux. L'industrie du cinéma japonais ayant eu souvent l'habitude de se débarasser de son matériel (costumes, bobines, ...), ils sont contents d'avoir quelques reliques conservées en France avec nos habitudes de garder des vieilleries. X D (lien de l'émission en spoiler, même s'il doit y avoir des choses plsu détaillées sur le site de la cinémathèque française)


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Les horaires sont juste impossibles mais j'ai hâte de voir un nouveau coffret sur Koji Wakamatsu. Il faisait grincer des dents à une époque au Japon avec Nagisa Oshima et d'autres.

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