La section étrusque est composée par une énorme collection d'urnes cinéraires, sarcophages, sculptures en pierre et en bronze, petits bronzes, poterie, outils de maison, et encore, grands bronzes comme la Chimère d'Arezzo, l’Orateur et la Minerve, sculptures funéraires comme la Mater Matuta en pierre fétide, le sarcophage en terre cuite de Larthia Seianthi, le Sarcophage des Amazones en marbre peint.
Les découvertes récentes ont non seulement ajouté à la série un bel exemple de quadrillage de bandes, mais surtout, avec les mosaïques du Neptune et de la Méduse, deux nouveaux exemples du système à décor multiple, enrichi de décors figurés.
Bien que l'appellation courante en français soit "Bouclier de la Méduse" (héritage de la VF de la série TV et du manga édité par Kana), le nom utilisé sur ce site est "Bouclier de Méduse", plus correct étant donné que "Méduse" est un nom propre.
Dans (I), le référent du nom propre est unique, et identique à ce qu'il serait dans la construction typique sans article tandis que dans (II), le nom propre a perdu sa nature "essentiellement unique" : il renvoie à plusieurs objets ou un objet parmi plusieurs du même type, et cet objet n'est pas le référent habituel du Nom Propre (l'Alexandre des chats, n'est pas Alexandre).
C'est du côté du sens plus que des déterminants qu'il faut chercher ce qui fait la différence entre noms propres et noms communs ("communisation" du nom propre). L'approche syntaxique du nom propre peut se résumer en deux temps:1) une simplification abusive qui limite la syntaxe des noms propres à leur propriété de s'employer sans déterminant, et règle tous les autres fait par un changement de catégorie; 2) une redécouverte de la spécificité du Nom Propre, qui renvoie le problème à la logique : tout dépendrait en somme de la relation, dans une construction donnée, entre le Nom Propre et son référent.
L'intéressant est que, dépourvu ou accompagné d'article, le nom propre parait difficile à intégrer dans le cadre syntaxique normal de la langue. (...)En se rapprochant progressivement du nom commun, on peut distinguer : les noms propres à l'article "intégré" (Le Havre, Le Grand, Legrand) ; les noms précédés de l'article (la France, le Rhône) ; les noms de marque, comptables ou massiques, qui prennent souvent la majuscule mais ont, par ailleurs, toutes les propriétés syntaxiques des noms communs (la/une/des Renault; le/un/du Brie, Champagne). On voit que toutes les transitions sont possibles entre noms propres et noms de marque que rien ne distingue du nom commun sinon la majuscule. (...) Les noms propres appartenant à la catégorie la plus défective (article zéro) peuvent être l'objet d'un processus de "communisation". Ils sont alors syntaxiquement indiscernables des noms communs:le Jean que...ce Jeanun Jean...du Jean...mon Jean...à la Jean (à la Chopin)Cette communisation se fait par utilisation des cases présentes dans le système du nom commun et que le nom propre utilise en modifiant sa valeur sémantique (un Rubens = un tableau de Rubens). Le nom propre défectif ne peut être isolé du système général de la langue.