Tout commence en octobre 2014, lorsque Alexandre Kornilov annonce le lancement simultané de trois sites Web à destination des russophones d'Estonie, de Lettonie et de Lituanie. Ces sites, Baltnews , auront une vocation de « divertissement » , annonce leur créateur dans une interview, et surtout ils seront « indépendants » . [...] Les documents saisis sur l'ordinateur de M. Kornilov permettent aussi de mettre au jour les schémas utilisés par la partie russe pour financer en secret l'activité des Baltes. Il s'agit de contrats passés par Altmedia avec des firmes basées aux Pays-Bas, à Chypre et en Serbie, qui prévoient de rétribuer l'ONG pour son « travail éditorial » , ou lui transfèrent des fonds sous forme de simples bourses.Les registres du commerce serbe et néerlandais permettent de remonter au propriétaire de ces sociétés : Media Kapital. Et derrière cette vitrine, en fin de parcours, encore et toujours Rossia Segodnia, la structure qui contrôle l'essentiel de l'audiovisuel russe à l'étranger. « Ce sont des documents très précieux, estime une source sécuritaire estonienne, car ils montrent bien la spécificité russe dans la sphère médiatique. C'est un rappel à ceux qui comparent Sputnik et RT à leurs homologues occidentaux. Car non, France 24 et la BBC ne financent pas secrètement des sites à l'étranger via des schémas offshore. »
Alexandre Kornilov se permet d'autres entorses. A plusieurs reprises, il achète dans une « ferme à trolls » des « vues » et des commentaires pour certains articles. Une façon de tromper ses employeurs, de plus en plus pressants quant aux résultats, et de gonfler les chiffres pour des sujets considérés comme prioritaires : c'est par exemple le cas pour un article détaillant pourquoi l'OTAN ne pourrait pas aider l'Estonie en cas de problème.
Un article très intéressant (quoique payant, couché AZB !) sur la manière dont Moscou organise en sous-main et via des boîtes offshores des médias aux ordres dans des pays étrangers, en l'occurrence les pays baltiques :https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/05/comment-l-estonie-resiste-a-l-influence-mediatique-du-kremlin_5445973_3210.html
"Pour nous, il s’agit d’une pure opération de communication de la préfecture de police et du ministre de l’Intérieur"
Ben tiens ! Et aller manifester là où c'est interdit, à quelques pas de la "vraie" manif', pour **oh hasard** se faire chopper et pour pouvoir se faire voir et se faire entendre, plutôt que de rester dans le paquet anonyme des autres manifestants, ce n'est pas de la pure communication ?
Non mais sérieusement, quand je lis ça :Je constate que les gens ne savent même pas ce qu'ils font : si les formations en question ont des frais supplémentaires, c'est qu'il ne s'agit pas d'un Diplôme d’État (Licence, Master, Doctorat, BTS) et donc qu'ils ont le droit de mettre autant de frais qu'ils veulent et que l’État n'a RIEN à y voir, puisque ce n'est pas un diplôme délivré par lui même s'il peut être reconnu (diplôme d'architecture, visé, rncp, etc).Prôner l'égalité des chances et cracher sur le système alors qu'on fait exprès de ne viser que des diplômes qui ont pour vocation de ne pas concerner tout le monde et sur lequel le gouvernement ne gagne rien, euh...y a bien d'autres raisons de s'agacer que ça.
Et dans le cas des études, savoir qu'il existe des formations dites "publiques", diplômes d'état tels que ceux que tu cites, et que c'est différent... de tout le reste qui ne doit rien à l'Etat, ça n'est pas à la portée de tout le monde parce que personne ne prend la peine de l'expliquer clairement tant aux élèves qu'aux parents.
Mais quand même, c'est fou.Qu'importe le pays, les gens sont doués pour prendre des cons comme présidents.
il a affiché sa conviction que le nazisme était de gauche, juste après une visite du musée de l'Holocauste à Jérusalem.
Faut avouer. On pourrait croire qu'on a les pourris qu'on mérite..
on plus l'embarras que le choix, en France comme ailleurs.