Les valeurs qu’incarne « L’Université résistante de Strasbourg » ne sauraient souffrir plus longtemps que l’Université par la voix de son président mette sur un même plan les actions conduites par des étudiants engagés dans le mouvement social contre la réforme des retraites, et les violences physiques préméditées en bande organisée commises par un groupuscule, dont le seul nom rappelle les heures les plus sombres de notre histoire. Nous lui demandons instamment d’engager toutes les démarches administratives et judiciaires utiles, qui seules permettront d’établir les faits, de sanctionner les auteurs de cette agression et de prévenir que de tels actes ne se reproduisent dans notre université.
Ah j'avais pas vu que Damon nous faisait le même sketch que chaque année : "Faut supprimer le RSA, ça coûte trop d'argent."
En tout cas pour une partie d'entre eux.
Alors pour l'histoire précédente avec Action Française, visiblement ça a bien été revendiqué. Condamné par le président de l'université, mais deux heures après, mails des syndicats pour exiger une condamnation. Je cite juste ce passage, pour le plaisir :Notez que ce sont aussi ceux qui hurlent dès que la police arrive sur le campus pour une raison ou une autre hein. Donc là, ils DOIVENT intervenir, par contre pour déloger des bloqueurs-casseurs, non, c'est totalitaire.
Dans une telle situation, l'Université de Strasbourg se doit de continuer à faire vivre l'Université Résistante en dénonçant clairement l'idéologie qui anime ces groupuscules dangereux et les actes qu'ils commettent. Au lieu de cela, l'Université, par la voix de son président, n'a osé que citer l'Action Française sans qualifier son essence. Ne pas définir ce qu'est ce groupuscule est un affront à Jean Cavailles alors que sa photo ornant le Patio a été la triste spectatrice de cette attaques violente. En dépit de toutes les déclarations de personnels et d'étudiant·e·s victimes de l'agression, il aura fallu attendre le communiqué abject de l'Action Française Strasbourg pour que la direction générale et l'équipe présidentielle cessent de considérer que "les faits n'étaient pas avérés" après avoir semer le doute dans l'ensemble de la communauté. Ce premier message officiel ambiguë annonçant un laconique "on en est venu aux mains" pour décrire la situation a été envoyé à l'ensemble des étudiant·e·s et personnels contrairement à celui nommant a minima l'Action Française qui a été réservé aux personnels et à la presse.