En Bretagne c'était aussi le cas et finalement les gens déclaraient un prénom bien franchouillard pour avoir la paix et utilisaient un prénom breton au quotidien.
Je n'ai pas étudié la question en détails mais je pensais que c'était plus par interdiction (un peu comme la langue bretonne qui était interdite à l'école).
C'est tout à fait ça. D'ailleurs il y a une famille de militants, dont au moins le père a fait régulièrement de la prison et dont les enfants n'ont pas pu être scolarisés car ils refusaient de choisir autre chose que des prénoms bretons.https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/en-1966-la-bataille-judiciaire-des-prenoms-bretons-1298583
J'admets ne pas comprendre qu'on refuse des prénoms locaux mais qu'on accepte des Zélya, Leyanna, Skeyla, Shabana, Beria...j'en ai marre des A.
Si j'ai une fille un jour, elle s'appelera Zorgluba, tiens.
"[...] j'ai honte d'être ta mère"
La dernière fois que je suis parti en vacances avec mes parents, j'avais 17 ans et ça s'est tellement mal passé que plus jamais je n'ai souhaité repartir avec eux. On était sur la plage, et près de nous il y avait un groupe d'ado qui jouaient au volley. Ma mère m'a regardé d'un air dégouté et m'a balancé un cinglant "quand je vois ces jeunes minces et musclés, et toi avec ton gros ventre, j'ai honte d'être ta mère". Je l'ai remballée sèchement, lui rappelant son propre embonpoint quand elle était jeune. Elle m'en a collé une et a boudé le reste du séjour, parce que j'avais été "odieux" avec elle.
Les médecins, tous les mêmes. Au moindre problème de santé, toujours le "ah, bah faudrait commencer par perdre du poids, hein !". Il y a 5 ans j'ai été hospitalisé en urgence pour une infection pulmonaire. Ça n'a pas loupé : "vous devriez songer à perdre quelques kg, pas étonnant que vous soyez essoufflé avec votre surcharge pondérale". Non, connasse, je pesais alors 80 kg, et si j'étais sur le point de m'étouffer c'est à cause d'une putain de crise d'asthme qui a dégénéré et de ce début d'infection pulmonaire que vous avez tardé à déceler !
Remarque cruelle d'une ancienne ronde qui s'est fait insulter plus jeune, et qui, selon ses propres mots lorsqu'on en a reparlé des années plus tard, voulait juste me "secouer pour que je ne passe pas ce par quoi elle est passée"