Certes. Mais vu les réactions de meute je pense qu'ils prendraient cher s'ils faisaient ça et que les autres manifestants (même non violents) s'en rendaient compte. Enfin je pense.
Vaut mieux se barrer que filmer du coup. Bien sûr le but n'est pas de mettre sa vie en danger mais si possible plutôt que de filmer tranquillement des voitures en train de cramer ou des vitrines brisées, réagir autant que posible en groupe face à ça, sans jouer le jeu de ces casseurs ou extrémistes. Dans l'absolu, il vaut mieux éviter d'assister à cela.
J'ai pas du tout suivi la journée, qui à part ailleurs été très agréable et donc j'ai pas du tout regardé les infos, mais ils ont vraiment dit ça ?
Tiens j'ai jamais vraiment réagis ici, mais pour rebondir, je crois que le comble de la connerie, c'est celle passé au journal fière d'avoir piqué une serviette au "fouquet's", parce qu’elle pourra montrer qu'elle a mis les pieds là bas, bon totalement en ruine et qui mettras surement ces salariés au chômage technique et feras perdre quelques postes peut être, mais bon elle pourras toujours être fière de montrer qu'elle est contre ceux qu'elle envie les méchants riches, à défauts d'être fière de participer à mettre des gens dans la même misère qu'elle.Bon il y a aussi ce gilet jaune qui m'a énerver quand je l'ai entendu, ce plaindre que les flics n’arrêtent pas les casseurs avant qu'ils cassent...
Alors, une joie frénétique éclata, comme si, à la place du trône, un avenir de bonheur illimité avait paru ; et le peuple, moins par vengeance que pour affirmer sa possession, brisa, lacéra les glaces et les rideaux, les lustres, les flambeaux, les tables, les chaises, les tabourets, tous les meubles, jusqu’à des albums de dessins, jusqu’à des corbeilles de tapisserie. Puisqu’on était victorieux, ne fallait‑il pas s’amuser ! La canaille s’affubla ironiquement de dentelles et de cachemires. Des crépines d’or s’enroulèrent aux manches des blouses, des chapeaux à plumes d’autruche ornaient la tête des forgerons, des rubans de la Légion d’honneur firent des ceintures aux prostituées. Chacun satisfaisait son caprice ; les uns dansaient, d’autres buvaient. Dans la chambre de la reine, une femme lustrait ses bandeaux avec de la pommade ; derrière un paravent, deux amateurs jouaient aux cartes ; Hussonnet montra à Frédéric un individu qui fumait son brûle‑gueule accoudé sur un balcon ; et le délire redoublait son tintamarre continu des porcelaines brisées et des morceaux de cristal qui sonnaient, en rebondissant, comme des lames d’harmonica.
(Mais bon comme le reste hein lEs MeDiAs NoUs MaNiPuLeNt ).
Et je complète avec cette article du coup https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/03/16/il-n-y-a-que-quand-ca-casse-qu-on-est-entendu-recit-d-une-journee-de-violences-des-gilets-jaunes-a-paris_5437197_3224.html(Mais bon comme le reste hein lEs MeDiAs NoUs MaNiPuLeNt ).
Le piège, ce sont ces voitures en flamme et ces premières boutiques vandalisées qui aimantent les télévisions et les manifestants. Les pavés volent, les pilleurs pillent et la majorité des « gilets jaunes » regardent faire, sans s’opposer aux black blocs venus pour casser. « Je suis contre la violence, mais la violence d’Etat me donne la rage », raconte une manifestante. « Et puis, il n’y a que comme cela que les médias et Macron nous entendent », croit un autre.
A l’arrière, les autres manifestants se chauffent au soleil, prennent des selfies devant les vitres brisées, se servent éventuellement dans les boutiques éventrées. Les premières semaines du mouvement, il y avait toujours des manifestants pour protester contre les pilleurs. Cette fois, rien. « Ca fait 18 semaines qu’ils nous écoutent pas !, explique John, un animateur de 28 ans qui a fait la route depuis Nancy. Les Blackblock avant ils faisaient peur à tout le monde, maintenant on trouve que c’est un plus. C’est eux qui font avancer les choses, nous on est trop pacifistes ».
Ils sont nombreux à dire la même chose. « On a pris conscience qu’il n’y a que quand ça casse qu’on est entendu... Et encore même quand on casse tout on nous entend pas », assure Johnny, 37 ans, directeur de centre de loisirs dans les Ardennes : « Il faut que Macron se rende compte que maintenant, il est cuit ». Isabelle 60 ans, venue de l’Essonne, se tient un peu en retrait, mais elle avoue : « Si j’étais plus jeune, j’irais à l’affrontement. C’est la violence d’Etat la première violence, celle qui donne la rage ».
Ana, 33 ans, une factrice venue de Toulouse est plus directe encore: « C’est génial que ça casse, parce que la bourgeoisie est tellement à l’abri dans sa bulle, qu’il faut qu’elle ait peur physiquement, pour sa sécurité, pour qu’ils lâchent. Après j’aurais été contente qu’on ait pas besoin de ça pour obtenir le Ric [Référendum d’initiative citoyenne] et le reste mais ça ne marche pas ».
Ça recoupe ce que j'avais lu dans le bouquin Psychologie de la connerie : pourquoi les gens ne croient-ils plus aux médias classiques mais gobent tout ce qui vient des réseaux sociaux ? Parce que ceux-ci leurs apportent des cercles de gens pensant exactement comme eux, qui les confortent dans leurs idées et donc permettant aux idioties de circuler plus facilement puisque la confiance est plus forte envers les gens de qui on se sent proche. De plus et contrairement à la période de la guerre froide, par exemple, la désinformation ne prend plus la forme de propagande (on essaie de convaincre qu'un mensonge est vrai) mais... de l'indifférence (ça n'a aucune importance si c'est vrai ou pas, l'important c'est d'où ça vient et si sa diffusion peut m'apporter une petite aura perso c'est pas plus mal).
Les gens ont un désir inhérent de connaître la vérité. Ceci, ou bien ils veulent croire que ce qu'ils savent est la vérité. En d'autres termes, la vérité en elle-même est secondaire.
C'est la faute à la société !