De Rugy, c'est quand même le mec qui avait participé à la primaire de la gauche et s'était engagé à soutenir le vainqueur pour dire quelques jours plus tard "bah non en fait, je vais soutenir Macron". Je n'ai jamais pu supporter ces girouettes opportunistes qui tournent leurs vestes là où le vent tourne.
Ha ben c'est pas trop tôt...Par contre j'ai entendu dire que bien qu'ayant lâché l'affaire, la mère a quand même porté plainte contre le médecin pour "meurtre"... grognasse jusqu'au bout celle-là...
Sinon, dans la catégorie "dégueulasserie absolue du petit monde du travail" :https://www.bastamag.net/accidents-du-travail-Michelin-blame-sanction-CGT-securite?fbclid=IwAR3OY4tAx3yMEj4hcAd0VwBNplPzFsyStS8oPkpU8OfLHkeLl1ysd9c2A0YJe n'aurai pas assez de tout mon répertoire ordurier (qui est considérable), pour dire tout le mal que je pense de ces directions. Le premier cas est déjà aberrant, le deuxième m'a carrément fait gerber, rapport à mon histoire familiale, tout ça...
Nous faisons de même chez nous, pour les salariés victimes d'accident de travail lorsqu'ils n'ont pas respecté les consignes de sécurité. Je comprends que ça choque, mais c'est pourtant nécessaire. C'est difficile de sensibiliser certaines personnes aux systèmes de sécurité, et pourtant, c'est pour eux, pour leur santé !
Dédicace à @Cedde mais ça vaut le coup d'oeil pour tout le monde.Un prof d'histoire-géo qui corrige ses copies de bac :
De toute façon, quoi qu'il arrive, on peut être certain qu'il ne sautera pas.
La Chine coupe les jeunes du Xinjiang de leur famille pour leur inculquer l'idéologie du Parti communiste.Il a refusé, il y a deux ans, l'ordre, reçu lors d'un séjour d'études à l'étranger, de rentrer, et s'est installé aux Etats-Unis. Ce Ouïgour énumère les membres de sa famille qui ont été arrêtés depuis dans sa région d'origine, non loin de Kachgar, au Xinjiang : « Mon frère, la femme de mon frère, ma belle-mère, mes deux cousins plus âgés, mon oncle et ma tante... » Certains sont en camp de rééducation patriotique, d'autres en prison. Il liste aussi les enfants dont il est sans nouvelles, dont sa demi-soeur de 9 ans et les trois enfants de son cousin. « Le gouvernement n'a laissé aucun adulte en âge de s'en occuper. Ils ne sont avec personne que nous connaissions. »Pour cet ancien homme d'affaires de 37 ans, nul doute qu'ils ont été envoyés dans un de ces centres pour enfants entre internat, orphelinat et camp d'endoctrinement, dont on commence à parler, il ne voit pas d'autre explication. « Les enfants ne peuvent pas y parler notre langue, y manger notre cuisine, ils sont éduqués comme des Chinois han [ethnie majoritaire] et doivent abandonner leur identité », dit-il.« Un vaste système »Où sont envoyés les enfants ouïgours quand leurs parents disparaissent ? Une nouvelle étude du chercheur allemand indépendant Adrian Zenz, basée sur des documents officiels chinois, expose un vaste système visant à prendre en charge les enfants dont les parents sont détenus et à leur inculquer une éducation patriotique en mandarin.Parallèlement à la construction de camps d'internement, où seraient enfermés environ un million de Ouïgours - minorité turcophone sunnite -, ainsi que des membres d'autres minorités musulmanes de l'extrême Ouest chinois, des centaines de « centres de secours », orphelinats et pensionnats ont été construits ou agrandis depuis 2017.La Chine défend sa politique répressive au Xinjiang en soulignant que la région autonome était régulièrement le théâtre d'attaques perpétrées par des groupes séparatistes ou extrémistes religieux. Grâce à la campagne « Frapper fort contre le terrorisme violent », mise en place par l'ancien secrétaire du Parti communiste du Tibet Chen Quanguo, dès son arrivée à la tête du Xinjiang en 2016, la région n'a plus connu d'attentats, insistent les autorités chinoises.Mais le but de cette politique dépasse largement la lutte contre l'extrémisme religieux, puisque environ 10 % de la population ouïgoure du Xinjiang serait internée, selon les estimations d'associations de défense des droits humains et de chercheurs, notamment M. Zenz.Des témoins ont raconté des sessions d'endoctrinement politique, passées à louer des heures durant, chaque jour, les succès du Parti communiste, à étudier le chinois et à dénoncer l'islam. Certains ligotés, placés à l'isolement, ou contraints de se tenir dans des positions qui constituent une forme de torture.L'Etat chinois parle de « centres d'apprentissage par le travail » pour détenus « radicalisés ».Après avoir nié l'existence des camps, la Chine a changé de stratégie depuis octobre 2018 et parle désormais de « centres d'apprentissage par le travail » pour détenus « radicalisés ». Les enfants de ces détenus - parents qui peuvent payer le simple fait d'avoir contacté des proches à l'étranger - sont les victimes collatérales du bouclage de la région.L'existence de camps pour enfants a déjà été évoquée par les médias, notamment l'agence Associated Press, mais la nouvelle enquête d'Adrian Zenz, publiée le 4 juillet dans le Journal of political Risk, apporte des preuves de l'ampleur du programme. On y apprend que l'Etat chinois a construit de manière accélérée un « système d'assistance vaste et sur de multiples niveaux pour s'occuper des enfants à plein-temps » . La construction de bâtiments éducatifs ultrasécurisés est documentée au fil des appels d'offres.Dans une petite commune où la majorité de la population est ouïgoure, 400 enfants doivent être pris en charge parce que leurs deux parents sont privés de liberté. Des centaines d'autres ont au moins un parent interné. Les chiffres sont issus de décomptes officiels permettant aux autorités locales d'obtenir des subventions en fonction du nombre d'enfants dans le besoin.Les villes de la région se félicitent d'ailleurs des dépenses qu'elles réalisent pour l'éducation des enfants « dans des circonstances difficiles » : Kachgar, grande préfecture proche de la frontière pakistanaise et centre culturel pour les Ouïgours, a ainsi provisionné 60 millions de yuans (7,7 millions d'euros) par an pour ces enfants, d'après un document daté de mai 2018. Hotan, plus au sud, prévoyait de dépenser 10,8 millions de yuans (1,4 million) en nourriture et frais pour la même catégorie d'enfants.Leurs deux parents absents, les enfants sont « dans un état pitoyable ».La propagande célèbre les bienfaits de ces mesures de séparation pour les enfants, décrits comme mal élevés par leurs parents « extrémistes » . Ils n'ont pas de « bonnes habitudes de vie » , sont « négligés par leurs parents » , et ont une mauvaise image des non-musulmans. Au contraire, les pensionnats des écoles maternelles ou primaires, grâce à leur environnement propre et à leurs slogans positifs, permettent aux enfants de développer « naturellement » de bonnes manières : de l'hygiène (lavage du visage et des dents) à la personnalité, puisque les jeunes deviendraient « plus ouverts », décrit un reportage du quotidien nationaliste Global Times du 21 octobre 2018.La réalité est tout autre. En témoigne le rapport d'un jeune volontaire venu enseigner dans une école rurale du comté de Pishan, près d'Hotan, publié sur le site des enseignants du Jiangxi, une province du Sud-Est, en décembre 2018. En plein hiver, alors que les températures descendent jusqu'à moins vingt, les enfants portent des vêtements légers. Mais c'est surtout la saleté qui choque le volontaire : les enfants ne se lavent pas et ne changent pas de vêtements, au point que la salle de classe empeste. L'enseignant note que les parents sont partis pour cueillir du coton, ou qu'ils « étudient dans les centres d'apprentissage » . Leurs deux parents absents, les enfants sont « dans un état extrêmement pitoyable » .L'augmentation des effectifs dans ces centres n'est pas seulement la conséquence de l'arrestation de parents : le chercheur allemand cite plusieurs exemples de politiques locales obligeant les enfants à intégrer des pensionnats les coupant de leur environnement familial, à partir de 8 ou 9 ans.Dès le CE2, parfois dès l'âge d'un anSelon un texte de la ville de Kachgar, toujours visible en ligne, tous les « enfants en situation difficile » doivent être envoyés en pension à partir du CM1, et ce même si un parent peut encore s'occuper d'eux. Dans le comté de Hejing, au sud-ouest de la capitale régionale Urumqi, c'est dès le CE2 que tous les enfants, isolés ou pas, ont été contraints de quitter leurs écoles de village pour être rassemblés dans un grand pensionnat. Même chose à Yecheng, près de Kachgar, où une nouvelle école a été construite pour l'occasion : elle occupe 75 000 mètres carrés et peut accueillir jusqu'à 5 000 jeunes. Des cas d'internement d'enfants de moins d'un an ont été recensés.Les autorités locales insistent sur l'attention à accorder à ces enfants sans parents, « particulièrement bouleversés » . Les écoles doivent pouvoir mobiliser l'ensemble de l'équipe éducative pour prévenir les crises et s'assurer de leur état psychologique.Dans le même temps, une fois à l'école, il est absolument interdit aux enfants de parler ouïgour, leur langue maternelle, même entre eux, sous peine de sanctions. Les enseignants locaux qui utiliseraient le ouïgour risquent quant à eux de perdre une partie de leur salaire, quand bien même certains d'entre eux maîtrisent mal le mandarin.« Non seulement la Chine enfreint les lois chinoises et internationales, mais elle inflige des blessures irréparables. »« En séparant les enfants de leurs parents, non seulement la Chine enfreint les lois chinoises et internationales, mais elle inflige des blessures irréparables à tous ceux qui sont impliqués » , commente Sophie Richardson, directrice de l'organisation Human Rights Watch pour la Chine.Pour M. Zenz, il s'agit de remplacer l'ensemble des repères et des valeurs des enfants. « Entre la maternelle et le lycée, les enfants font face à quinze années d'éducation en langue chinoise, en immersion, contrôlée par l'Etat et très coercitive, en même temps qu'un endoctrinement politique et qu'une correction psychologique » , note-t-il. L'auteur constate un objectif clair de « changer profondément les coeurs et les esprits de la génération à venir pour l'aligner avec l'idéologie du Parti communiste » .
Et après quoi, ils vont demander aux noirs de se blanchir façon Michael Jackson ?