(remarque là paye tes p'tites ruelles que si tu croisais un youkai ou un yuurei tu serais même pas surpris. )
Ces bons résultats cachent toutefois de grandes disparités. Dans le détail, vingt des vingt-huit Etats membres enregistrent une diminution de leurs émissions, essentiellement le Portugal (− 9 % par rapport à 2017), la Bulgarie (− 8,1 %), l'Irlande (− 6,8 %), l'Allemagne (− 5,4 %) et les Pays-Bas (− 4,6 %). A contrario, huit pays voient leurs rejets augmenter, en particulier la Lettonie (+ 8,5 %), Malte (+ 6,7 %), l'Estonie (+ 4,5 %), le Luxembourg (+ 3,7 %) et la Pologne (+ 3,5 %).La France se classe un peu au-dessus de la moyenne, avec une baisse de 3,5 %. Une inversion de tendance notable (les rejets avaient augmenté de 3,2 % en 2017) grâce à un recours plus important aux renouvelables et à une baisse de la consommation d'énergie. Elle pèse pour 10 % des émissions de CO2 de l'UE, de même que la Pologne et l'Italie, derrière le Royaume-Uni (11 %) et surtout l'Allemagne (22 %).La Lettonie, malgré sa hausse record due à une consommation accrue de charbon et de gaz, n'a contribué qu'à hauteur de 0,2 % aux rejets. A noter que les chiffres d'Eurostat ne prennent pas en compte les émissions importées, liées aux produits fabriqués à l'étranger mais consommés sur le territoire européen; dans le cas français, cela minimise de plus d'un tiers l'empreinte carbone réelle. « Grâce à cette baisse conséquente, les émissions sont revenues à leur niveau de 2014 , indique Corinne Le Quéré, climatologue à l'université d'East Anglia (Royaume-Uni). C'est encourageant, mais il est trop tôt pour savoir si la trajectoire est la bonne, car des facteurs peuvent jouer d'une année sur l'autre. » 2018 a ainsi connu des températures élevées, surtout l'hiver, limitant l'usage du chauffage; elle a également été marquée par un ralentissement de la croissance économique. Enfin, la production hydroélectrique s'était révélée particulièrement basse en 2017.
Ah tiens, j'avais jamais pensé à ça. https://www.liberation.fr/france/2019/05/15/que-faire-de-la-terre-excavee-dans-les-chantiers_1726975
A dire vrai, je traite le sujet quasi quotidiennement, lequel est vaste et subtil et je pourrais m'étendre jusqu'à plus soif. Quoi qu'il en soit, oui, le bon sens commande de réutiliser ces terres autant que possible, à partir du moment où elles ne présentent aucun danger.
Alors, c'est peut-être que de l'effet de manche ou un coup de pub politique, mais j'ai la naïveté de croire que les nouveaux chantiers de BTP (qui sont de gros producteurs de déchets) tournent désormais le plus possible en circuit fermé.
C'est une question à laquelle je n'avais réfléchi, mais du coup j'aurais cru que tout ce qui se trouvait sous du bâti (ou en tous cas du milieu urbain) était "pollué" par les écoulements d'eau, les restes de ciment / bitume / goudron / whatever et donc impropre à toute utilisation.
Entre 1947 et 2001, près de 250 gisements d’uranium ont été exploités dans l’Hexagone, pour la fabrication de l’arme atomique puis l’alimentation en combustible des réacteurs nucléaires.Ils ont laissé comme héritage 51 millions de tonnes (environ 40 millions de mètres cubes) de résidus stockés dans les enclaves minières, mais aussi 170 millions de tonnes (plus de 100 millions de mètres cubes) de stériles : des roches extraites pour accéder au minerai, qui contiennent des métaux lourds radioactifs. Ces stériles ont été entassés çà et là en « verses », lorsqu’ils n’ont pas été réutilisés, sans autre précaution, pour remblayer des chemins, aménager des terrains de sport, voire servir de soubassement à des habitations.De ces montagnes de résidus, il n’y a pourtant pas trace dans les documents d’information mis à la disposition du public, dans le cadre du débat en cours sur le Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR). Du moins pas dans les documents les plus accessibles, comme la synthèse du dossier coproduit par le ministère de la transition écologique et solidaire et par l’Autorité de sûreté nucléaire. On y lit qu’ « à la fin 2017, toutes catégories confondues, le stock de déchets radioactifs est d’environ 1,6 million de mètres cubes » . Un chiffre tiré de l’inventaire établi par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) et repris dans toutes les publications officielles.« Contrairement à ce qu’affirme le dossier, le stock n’est pas de 1,6 million, mais de l’ordre de 200 millions de mètres cubes » , s’étrangle Corinne Castanier, responsable de la réglementation et de la radioprotection à la Criirad. Laquelle a décidé de boycotter le débat public, pour protester contre « des informations tronquées et tendancieuses » .Parmi les déchets radioactifs « oubliés » figurent donc les rebuts des activités minières et les stériles uranifères. S’ajoutent 50 millions de mètres cubes de déchets à radioactivité naturelle élevée : des substances contenant des radionucléides et générées par de multiples activités, comme la production d’engrais ou d’alumine, la combustion de charbon dans les centrales thermiques, ou encore l’industrie du zirconium (utilisé dans la métallurgie, la pétrochimie, la cimenterie ou la fonderie). S’ajoutent encore 282 000 mètres cubes de déchets produits par l’usine de purification du minerai d’uranium d’Orano, à Malvési (Aude) : des résidus de traitement entreposés dans des bassins de décantation.[...]Comment justifier une omission aussi massive ? L'inventaire de l'Andra précise en réalité que le chiffre de 1,6 million correspond aux « volumes de déchets déjà stockés ou destinés à être pris en charge par l'Andra » . Si l'on prend la peine de le lire de façon exhaustive, on y trouve bien le recensement détaillé - catégories, volumes, localisations - de tous les autres déchets, présentés comme des « cas particuliers » ou des « situations historiques » .« La mission que la loi a confiée à l'Andra est d'une part d'inventorier l'ensemble des déchets radioactifs présents sur le territoire national, d'autre part de gérer les déchets de haute et moyenne activité à vie longue [les plus dangereux, destinés à rejoindre le centre de stockage géologique de Bure dans la Meuse] et ceux en cours de production. Pas les déchets historiques déjà stockés sur des sites qui font tous l'objet de surveillance et de contrôles » , explique Soraya Thabet, chargée de cet inventaire.[...] Récupérer les quelque 200 millions de mètres cubes de résidus radioactifs qui échappent aux filières de gestion de l'Andra, les conditionner et les transférer vers des centres de stockage dédiés, qu'il faudrait construire à grande échelle, serait un chantier colossal au coût faramineux. Le résultat - on le constate en superposant les cartes de tous les dépôts - est que la quasi-totalité de l'Hexagone est contaminée par un poison lent.Ces déchets sont, en effet, de très faible ou de faible activité, mais à vie longue, et même très longue : on trouve par exemple, dans les résidus de traitement de l'uranium, du thorium 230 qui n'aura disparu, par désintégration, qu'au bout de 750 000 ans