[Topic Officiel] Vous lisez quoi en ce moment ?!

[Rincevent]

Histoire du drapeau de France et d’ailleurs / Bertrand Galimard Flavigny

L'auteur nous fait l’histoire des vexilles, gonfanons, bannières et drapeaux qu’a connu la France, mais traite également – quoique plus ou moins succinctement – d’autres pays.  Que ce soit sur terre ou en mer c'était vraiment une pagaille visuelle...

[Bouloche Le Foufounet]

 

[Rincevent]

Ma frangine me la fait régulièrement.
Ça doit faire vingt ans que m'intéresse à la vexillologie. J'ai même eu l'extrême surprise, une fois, de me voir citer dans un bouquin universitaire. 

[Benji]

Et un indice précieux pour ceux qui recherchent Rincevent sur ses terres natales.

[Rincevent]

Vous ne m'aurez jamais !

[Rincevent]

Actuel Moyen-Âge / Florian Besson, Pauline Guéna, Catherine Kikuchi et Annabelle Marin.

Un bouquin qui fait parallèles et comparaisons parfois étonnants, parfois un peu moins évidents entre le monde médiéval et le nôtre et insiste bien sur le fait que le Moyen-Âge figé, éternel et parfait n’a jamais existé et est tout aussi fantasmé qu’un Moyen-Âge sale, ignorant et violent.

[Samantha Rosenwood]

L’Impossible Retour, par Amélie Nothomb.

Je savais qu’elle avait vécu au Japon, et j’attendais de lire de sa part, un récit de son voyage retour. J’avais lu beaucoup de récits de voyage au Japon, lors de mon propre retour de voyage là-bas, mais celui d'Amélie sort du lot. Si dans d’autres récits, la nostalgie du pays et les souvenirs liés étaient brièvement évoqués, avec Amélie, ils prennent corps et sens. Au fur et à mesure de ma lecture, je me rendis compte que je n'étais pas la seule à avoir un amour absolu, inconditionnel, pour L’Empire Du Soleil Levant. Que la nostalgie de ses souvenirs étaient son moteur, comme les miens l'étaient pour moi.

J’ai trouvé que son amie Pep frisait plus d’une fois le manque de tact et de délicatesse, avec son empressement de retrouver, ce qu’elle appelait, la vie « normale », à Paris. Pour mieux réaliser que la bienveillance, la délicatesse, et la gentillesse, ne serait-ce celles du pays qu’elle avait longtemps idéalisé, changeaient tout, lui a fait gagner mon respect.

Le Japon est un monstre sacré, là-dessus, Amélie et moi, nous sommes d’accord. Il se mérite. Il est indiscutable qu’il a apporté beaucoup de chose à Amélie, et continue à le faire, même si elle avait échoué antérieurement à s’y fixer définitivement. Il continue aussi à m’apporter beaucoup de choses, alors que de mon côté, je n’ai pas pu étudier là-bas à l’Université qui m’avait acceptée et choisie, autrefois. D’où mon choix de faire un clin d’œil à cette dernière, dans mes textes (Université Senshu, Campus de Kanda), et j’évoquerais l’histoire plus en détail, une prochaine fois, dans le sujet adéquat.

Je suis heureuse d’avoir lu ce livre. Il m’a fait énormément de bien. Je le conseille à quiconque aime le Japon.

[Bouloche Le Foufounet]

On continue, on garde le rythme !

Après avoir fini ça :



J'enchaine :

[Alaiya]

J'arrive - péniblement - à la fin du tome 1 (L'ombre des dieux) de la Confrérie du Sang de John Gwynne et... très franchement, je ne suis pas très emballée à l'idée de lire les tomes suivants. Je ne sais pas si c'est l'auteur ou la traduction ou les deux, mais la lecture est fastidieuse. Ok, l'auteur est un fan inconditionnel de la culture et de l'époque viking mais quand au bout de 400 pages, il se laisse encore aller à décrire des points de détail qu'il a déjà abordés cent fois depuis le début, c'est hyper lourd.

Niveau style, l'abus de participes présent tue le participe présent (en plus, ça produit des phrases limites correctes du point de vue de la syntaxe) et quand je vois quatre fois dans une même page "la cage à pensées" (pour dire le cerveau / la tête, etc), j'ai envie de hurler.

Et ça manque singulièrement de rythme.

C'est con, parce que l'idée de base est plutôt sympa mais la forme est vraiment discutable. Et dire qu'on m'avait vendu le truc comme "super bien écrit"...

Quelqu'un les a lus ?

[Nicodémüs]

Non, et ça ne donne pas envie. Moi qui suis un tyran pour tout ce qui est répétitions quand j'écris, l'emploi d'une telle formule sur une seule page me ferait hurler aussi. 

Sinon, je suis en train de me faire un trip groenlandais en lisant les polars de Mo Malø. En l'occurrence, ceux de la tétralogie autour du policier Qaanaaq Adriensen, mi-inuit, mi-danois. Tout se passant au Groënland, ça change de ce qu'on connaît d'habitude dans ce genre de bouquins et c'est très sympathique.

Le premier tome avait une touche très absurde via les réflexions très cartésiennes du héros face aux locaux, bien plus prompts à reposer leurs réflexions sur des notions plus oniriques. Ca, plus le fait que le mode de vie du premier n'a pas grand-chose à voir avec celui des gens qui travaillent à ses côtés ou qu'il va croiser durant son enquête.

Donc, pour l'instant, j'ai lu les tomes 1 et 2 : Qaanaaq et Diskø. A voir si ça poursuit sur la même lancée.

[Bouloche Le Foufounet]

Sinon, je suis en train de me faire un trip groenlandais

J'ai buggé, j'ai lu "grolandais" !

Pas encore réveillé...

[Rincevent]

Meurtre dans la présipauté, le ministre retrouvé noyé menotté dans un tonneau de vin s'est-il vraiment suicidé ? Des doutes persistent. La balle qui lui a traversé l'arrière de la tête provenait-elle bien de l'arme qu'il s'était achetée le lendemain de sa mort ? Quel rapport avec ce contrat d'armement russe prévoyant la revente à un pays tiers de chars détruits en Ukraine ? La brigade de Gonflincourt est sur l'affaire.

[Chrysos]

J'ai lu ça, dernièrement :

Spoiler (click to show/hide)

Player one, l'ultime hommage, écrit par Chris Fighter en personne . Autant être clair, si ces noms ne vous disent rien, inutile d'essayer de lire ce pavé. C'est  ni plus ni moins qu'un gros concentré de nostalgie destiné à ceux qui lisaient le premier mag' des consoles (selon la date de création, pas selon les chiffres de ventes...) dans les années 90 .

On a donc les dix ans de vie du magazine, sa "préquelle", le point de vue de la concurrence sur ce mag' emblématique, les témoignage des rédacteurs et les lecteurs de l'époque, des news sur ce que sont devenus les pigistes d'alors, etc, etc...

C'est un travail titanesque (dans une interview Youtube, Chris disait qu'il ne pensait pas que ça représenterait autant de boulot) qui, en pointillé, permet de toucher du doigt ce fameux âge d'or révolu des magazines de jeux vidéos et cette époque où Nintendo et Sega étaient diabolisés. Souvent Chris et d'autres se demandent si ce n'était pas mieux avant malgré tout, vu l'évolution plus consensuelle du marché du jeu à l'heure actuelle ...

AHL, rédacteur tout aussi mythique de Consoles +, dit clairement, lui, qu'il préférait le temps où les gamers étaient "entre eux", quitte à être mis au ban de la société bien pensante des années 90. C'est vrai que la presse jeux a permis à beaucoup (dont moi) de se sentir enfin intégrés à un groupe plus vaste, où la japanime allait souvent de paire avec cette contre-culture malsaine . Pour tout ça, merci Player one  !!

[Rincevent]

Player One, ce magazine rempli de critiques de jeux vidéos et de culottes. Toute ma jeunesse.

[Chrysos]

Player One, ce magazine rempli de critiques de jeux vidéos et de culottes. Toute ma jeunesse.

Tu parles de ce genre d'illustrations ?

Spoiler (click to show/hide)

C'était une forme d'art, rien de plus . Il est vrai cependant que les images dans ce style étaient considérées comme un atout marketing non négligeable par le rédacteur en chef d'alors. Il le précise dans le bouquin, mais personne n'était dupe .

[Numby des Poissons]

Pirotess 
Lodoss, c'est de la bonne ! (Mais seulement la série de 13 OAVs... les autres adaptations animées sont plus oubliables  )

[Rincevent]

Non non, c'est encore soft ça. Je me souviens d'illustrations franchement ecchi et de l'équipe rédactionnelle qui se foutait du rédac-chef à cause de ça.

[Bouloche Le Foufounet]

Pour finir :

[Chrysos]

Non non, c'est encore soft ça. Je me souviens d'illustrations franchement ecchi et de l'équipe rédactionnelle qui se foutait du rédac-chef à cause de ça.

Oui, il y avait parfois une micro rubrique avec des trucs hentai où Iggy, le rédac chef en question, était souvent "mis à contribution". C'est d'ailleurs là que j'ai découvert Kekko Kamen . Sans parler des pubs pour des VHS de mangas pas trop (ou trop justement) adaptés à des ados de 14/15 ans.

[Samantha Rosenwood]

Il Était Un Rêve, Twisted Tale:

Cette approche différente de La Belle Au Bois Dormant, évoque ce qui se serait passé, si Maléfique, bien que vaincue physiquement, réussît à prendre le contrôle d’Aurore, à travers un rêve. Un rêve qui, au fil des pages, se révèle être un parcours initiatique pour la Princesse de retrouver ses véritables souvenirs, que Maléfique avait déformés, afin de garder sa mainmise sur elle.

Au cours de l’aventure, Maléfique démontre ses trésors d’ingéniosité, de toute la rouerie dont elle est capable, qu’elle en a sous le capot. Mais toute aussi capable d’une cruauté inimaginable, pour préserver son pouvoir, et de rester en vie, quitte à sacrifier des innocents, toujours endormis dans le monde réel. Le père du Prince Philippe, Hubert, connaît une évolution magistrale durant ce rêve cauchemardesque: courageux, débrouillard, protecteur, et un père très aimant, au final. Les trois Fées se font remettre à leur place, suite à leurs mensonges passés, tout en obtenant le pardon, et conservant l’affection de leur protégée.

La prise du contrôle de l’esprit d’Aurore par celui de Maléfique, très intrusive et insidieuse, n’a pas été sans me rappeler, plus au moins, une expérience similaire que j’avais vécue. Vos pensées sont axées vers une personne, qui ne veut pas nécessairement votre bien, et dont le vrai but est de vous dépouiller de tout ce que vous possédez, de vos amis, de votre vie, comme si vous ne valiez rien. À la fin de l’histoire, on découvre ce à quoi Maléfique aurait pu ressembler, si elle avait écouté son cœur, s’était ouverte plus aux autres qu’elle ne l’avait fait.

J’ai aimé cette approche. Pourtant, il me tarde de lire une adaptation, en roman, de la saga cinématographique avec Angelina Jolie.