[Topic Officiel] Vous lisez quoi en ce moment ?!

[Kodeni]

En période Jurassic Park là, donc je vais me faire "Le parc jurassique" de Michael Crichton.

[Lobo]

Je mets tout en spoil parce que bon... ça spoile dur quand même :p

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Ah enfin! Après un premier tiers pas folichon, un second tiers poussif, voilà une fin de tome tout à fait intéressante! Il se passe tout un paquet de trucs, et Martin nous a bien eus avec Quentyn. J'en suis à me demander à quoi tout cela a bien pu servir, mais avec le recul, ça change pas mal de choses et surtout, cela ouvre la porte pour Aegon auprès de Dorne. Mine de rien, on a un Targaryen qui vient enfin de poser le pied en Westeros, yeah! Et dans la foulée, Daenerys monte Drogon! Et là, on se dit, ça y est, on a nos trois chevaucheurs en partant du principe que Jon serait le troisième... Et paf, Martin nous laisse avec un Jon poignardé, sans nous dire s'il est vivant ou mort... Oh. Merde. Je viens d'avoir une illumination morbide. Et si Jon devenait un Autre? (parce que s'il est mort, ils vont le mettre dans les cellules avec les autres morts, et...). Et si à ça on rajoute le meurtre de Kevan, la possible mort de Stannis, on a la totale. En fait, la fin de ce tome 5 est juste énorme. Bref, je me suis finalement régalée!

J’étais sûr que la dernière partie allait te faire changer d’avis^^

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Tout ce qui concerne les Targaryen et Aegon, je trouve ça génial. Au départ je n’étais pas chaud (retour du "bébé fracassé contre le mur", ça casse un peu), mais au final c’est bien amené et justifie toute les storyline Dornienne. La dernière réplique de Doran dans le volume 4 a un goût d’autant plus savoureux Et Varys est juste magique dans l’épilogue^^ Par contre, le rôle de Daenerys me laisse vraiment dubitatif. A l’exception du passage où elle monte Drogon, tout ce qui la concerne m’a profondément agacé et ennuyé, encore plus que Tyrion qui est en stand by. J’ai pour ma part adoré le chapitre sur l’humiliation de Cersei…ça défoule un peu. Bon, Robert Fort…Martin a un légèrement abusé sur ce coup là.

Pour Jon, je ne pense pas qu’il soit mort. La prophétie de Mélisande, je l’interprète comme une fausse mort, il sera un temps dans le corps de Fantôme avant de faire son grand come back. N’empêche que ça fout un coup ce passage après tout ses efforts pour réconcilier avec les sauvageons ! Son rêve où il se voit en roi de Winterfell m’a laissé perplexe cela dit…Ah, et j'ai surkiffé l'execution de Janos Slynt^^ Et que dire de la prestation magistrale de Mance qui j’espère n’est pas entre les mains de ces enfoirés de Bolton. J’ai beaucoup apprécié les chapitre Théon…et curieux de voir ce que va donner les nouveaux statuts de Bran.   
Mention spéciale à la réplique totalement joussive de Manderly suite à la mort d’un des gosses Frey...je l'aime bien ce petit gros 

[Alaiya]

@ Lobo:

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Concernant Daenerys, il est clair que le fait qu'elle chevauche Drogon est génial, et heureusement qu'il y a eu ça, parce que sinon, on est bien d'accord: toute cette période est juste affreusement pénible. Je n'en peux plus des gens de Meeren, d'Astapor ou de Yunjkai, ils ne m'intéressent pas, leur sort ne m'intéresse pas, qu'elle les laisse crever et qu'elle file à Westeros! Je ne sais vraiment pas ce que Martin avait dans la tête pour laisser autant traîner les choses. Ce qui m'inquiète quelque peu, c'est le rôle que les troupes de mercenaires vont jouer dans l'histoire. Ce n'est pas comme si on n'avait déjà pas assez de personnages comme ça -__-

Bien vu pour Jon: en effet, l'option Fantôme est plus probable, je n'y avais pas pensé. Et en parlant de Mélisandre, ça me fait penser à Victarion. Non parce que le gars, là, il se balade avec un prêtre de la lumière plutôt doué et il dispose d'artefacts intéressants, avec le cor (et Tyrion a le fouet....). Mais je n'arrive pas à croire qu'un Fer-Né pourrait avoir quoi que ce soit à faire avec un dragon. Donc... Là aussi, grand mystère.

Concernant Mance, hum... J'aurais tendance à penser qu'au contraire, il est bien aux mains du bâtard Bolton *frissonne*

Enfin, reste le cas Arya, loin d'être anodin. Et quand je vois où elle en est, elle, je comprends mieux le pourquoi du comment on n'est pas prêt de voir la fin de cette saga XD

[diam]

Je lis en ce moment la suite des Percy Jackson  : les héro de l'Olympe . Je trouve très fraiche et légère l'intégration de la mythologie dans le monde moderne par l'auteur. ça m'a provoqué le même intéret pour la mythologie que Saint Seiya à l'époque.
Il y a aussi une série sur les Dieux et mythologie de l'Egypte : Kane Chronicles. Moi qui aimait moi cette mythologie parce que je la
comprenait mal j'ai trouvé cela bien présenté et cela m'a donné envie de m'y replonger.

[Oiseau Vermillon]

Journée mondiale du livre .

[Iceman]

J'ai lu l'équipe, ça compte ?

[Nini Mousse]

Non, tu sors J'ai lu quelques contes des mille et une nuits après avoir fait un tour à l'expo dédiée à l'institut du monde arabe.

J'hésite sur mon prochain bouquin maintenant

EDIT : oh ben, "Gatsby le Magnifique" en haut de ma pile de livres, comme c'est commode

[Oiseau Vermillon]

As-tu déjà lu Le portrait de Dorian Gray, Nini ?

[Nini Mousse]

Je crois bien mais c'était il y a une paye Je vais le rajouter à ma liste, tiens.

[Elysion]

"Siddhartha" d'Herman Hesse :
Roman philosophique avec une idée vraiment intéressante

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raconter la vie d'un contemporain de Bouddha qui cherche sa propre voie/la libération

ou si on veut le voir d'une façon encore plus curieuse

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le double humain de Bouddha, plus torturé, moins gâté, moins doué, plus faillible

bouquin pas trop long, qui peut se manger en une semaine si on accroche.

[Seiya]

En ce moment, dès que j'ai un peu de temps, je lis le Petit Larousse illustré des légendes et des mythes. Sinon, je viens de terminer sous la contrainte Les larmes de l'assassin et quelle joie d'en avoir fini avec ce livre.

[Max]

J'ai relu le SIlmarillion de qui vous savez, dans une édition pleine de phôtes de phrappe, car la première fois que je l'avais lu j'avais été pris dans un nuage épais de confusion si bien que j'avais parcouru la moitié du bouquin en diagonale. Cette fois c'est beaucoup mieux passé et tout le passage "cosmogonique" ainsi que l'exil des Noldor est passée toute seule. Il y a quand même un chapitre entièrement géographique et descriptif, les royaumes de Beleriand, proprement imbitables.

Je suis un peu plus mitigé sur la seconde partie du bouquin, là ou la chute des différents royaumes Noldor est passionnante, les mini contes de fées qui y prennent scènes me paraissent moins réussis. Si l'épopée de Beren se laisse bien suivre (enfin, le terme est un peu abusif, le pauvre homme ne fait rien de lui même et passe son temps à se faire sauver ses miches), j'ai trouvée celle de Turin assez reloue, ce dernier étant un irrépressible loser. Mais bon dans l'ensemble ça se laisse lire (pis Glaurung quoi). La chute de Numenor et les intrigues de Sauron relève le final.

Pour ce qui est du contenu, il faut se faire au style qui est un peu étrange, il est un peu entre le récit romancé (avec des métaphores lyriques) et le froid  précis historique. Cela dit on voit bien le côté "écrits épars assemblés à l'arrache" en ce que le bouquin présente nombre de retours en arrières, en avant et redondances qui rendent le tout parfois inutilement nébuleux, sachant que le fait que chaque lieu ou personnage ait en moyenne trois noms (un elfique, un humain, et un surnom) n'arrange rien. Pour autant c'était quand même bien plus lisible que dans mes souvenirs, et je soupçonne ma traduction d'être assez discutable.

Enfin, sur le fond, si le bouquin est évidemment très intéressant pour tout amateur de l'univers des Terres du Milieu, spécialement les fans des elfes (qui sont le véritable centre d'attention du bouquin), il y a deux ou trois trucs qui m'ont un peu gêné, notamment l'insistance de Tolkien à ânonner bêtement à chaque nouveau personnage qu'il était très sage et le plus beau des enfants d'Illuvatar qui confine à la niaiserie pure (d'autant qu'ils font des conneries monstre, mais ils sont quand même sages, voyez ?), que les elfes sont encore plus beaux, et qu'ils font tout mieux que tout le monde et que les humains seraient encore à casser des silex sans les elfes, et que les humains qui ont suivi les elfes sont devenus plus beaux, plus intelligents, et lavent plus blanc que blanc (d'ailleurs ils sont blonds aux yeux bleus, pas comme les vilains Orientaux qui sont brins, trapus et moches, paye ta faute de goût  ) , au bout d'un moment c'est quand même un peu too much (non sans rire le fait que les humains restent bloqués au moyen-âge pendant des millénaires sans avoir inventé le moindre truc ou sans vélléité de forger leur propre voie j'ai trouvé ça fondamentalement mal fichu et creux, ils sont réduits a des sous-elfes).

M'enfin bref, reste de cette collection d'écrits des images assez inspirantes. J'aimerais bien voir un Ungoliant se repaître des arbres jumeaux sous le regard de Melkor ^^.

[Alaiya]

J'ai relu le SIlmarillion de qui vous savez

C'est de qui?

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J'déconne...

De mon côté, j'ai fini "le passager" de Jean-Christophe Grangé.

De base, le genre polar, c'est pas forcément ma came mais étrangement j'en lis au moins un par an. J'ai donc lu celui-ci qui venait tout juste de sortir en poche, un beau bestiau d'un petit millier de pages. Cette fois, le thème principal est la psychiatrie. Bon, Grangé, je connais. J'aime la plume du gars, j'ai toujours trouvé qu'il écrivait franchement bien et je reste d'ailleurs sur cette position. La lecture est très agréable et reste un plaisir tout du long. Et ça vaut mieux. Oui, heureusement que la forme est là, parce que le fond, comment dire.... Non, on sent qu'il y a du boulot derrière (j'y reviendrai un peu loin), que le gars a pensé son truc du début à la fin, le contexte est intéressant mais trop de WTF tue le WTF. Et c'est là que le bât blesse. C'est trop gros. mais vraiment trop gros. Plus d'une fois je me suis surprise à secouer la tête tellement c'est juste improbable. A mon sens, le point de faiblesse se situe vraiment à ce niveau. On notera également toute une partie fort longuette et un brin pénible (à Marseille dans l'univers des SDF). Et aussi une fin qui finalement est un peu trop rapide au regard de ce qu'on a du se farcir comme pérégrinations sur 850 pages.

Grangé est un maniaque du détail et clairement, il prend le soin d'étayer chaque élément grâce à des recherches préliminaires qui doivent lui prendre un sacré bout de temps. C'est ce que j'ai toujours apprécié chez lui. j'ai cependant haussé les sourcils: le mistral se lève à Marseille. Ok. Et donc les personnages "marchent face au vent en direction du sud-ouest". Mouimouimoui. Le jour où le mistral viendra du sud-ouest, vous m'appelerez, je veux vraiment voir ça avant de mourir. Et j'ai également noté une faiblesse formelle quand on surprend l'auteur à nous pondre un réquisitoire super-artificiel anti-corrida à l'occasion d'un dialogue sans queue ni tête et d'une inutilité confondante. Ca sentait le truc rajouté à la va comme je te pousse, et d'ailleurs, on n'en entend plus du tout parler après, c'est dire.

Sinon, dans les éléments de détail que j'ai appréciés, on pourra retenir le portrait au vitriol de la bonne société bordelaise, criant de vérité. Et la personnalité de la fliquette que j'ai trouvée diablement attachante, dommage qu'il ait fallu qu'on nous explique qu'elle est super canon mais que bon, elle se planque derrière une attitude et des fringues masculines. Mais t'as compris lecteur, hein: elle est canon. Bon, le héros aussi l'est semble-t-il. On va dire que la fin rattrape ce qui a bien failli se terminer en vilain cliché.

.... Je tiens à préciser que si je l'ai lu c'est à cause de Chrysos XD D'ailleurs, je l'ai acheté sur le chemin de retour de l'IRL!

[Chrysos]

Total respect pour avoir tenu jusqu'à la fin du roman. Perso, si je n'avais pas eu la version-MP3-qui-permet-de-ne-pas-trop-s'emmerder-au-boulot, j'aurais lâché l'affaire à mi-bouquin.

.... Je tiens à préciser que si je l'ai lu c'est à cause de Chrysos XD D'ailleurs, je l'ai acheté sur le chemin de retour de l'IRL!

 , Si tu as eu le temps d'acheter le bouquin, tu aurais tout aussi bien pu nous accompagner dans notre visite sous le radieux climat Bordelais .

Sinon je suis entièrement d'accord avec ta critique (hormis pour le passage chez les SDF, moi le passage qui m'a bien saoulé, c'est celui de Nono le faussaire). Ce qu'il y a vraiment de chiant, avec Grangé, c'est qu'après avoir lu plusieurs de ses livres, on en vient à reconnaître ces poncifs et la plupart de ses ficelles narratives. Ca fini par casser l'effet de surprise. A part quand il part dans ses (énormes) délires, tout paraît prévisible. Même le boss de fin, ça se voit venir à des kilomètres à la ronde qu'il

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avait un lien intime avec un des deux héros, comme le père dans le vol des cigognes. Grangé a d'ailleurs probablement une dent contre les médecins, psychiatre et autres, parce que la moitié du temps, ce sont soit les tueurs soit ceux qui ont traumatisés à mort lesdits tueurs ou l'un des héros

Même chose pour les mecs violents, il y a toujours un dans l'inévitable duo

[Hypnos]

J'ai relu le SIlmarillion

Moi j'hésite à le lire J'ai lu le SdA il y a quelques années et j'avais beaucoup aimé. J'ai lu Bilbo il y a quelques mois et pareil bien aimé même si certains passages m'ont un peu endormis...

Du coup quand je lis "cosmogonique", "descriptif" et "entièrement géographique", ça me refroidit un peu. Et ton avis me fait la même impression: c'est bien mais avec des passages chiants

[Max]

Disons qu'il est impératif de prendre le Silmarillion pour ce qu'il est : un assemblage d'écrits plus ou moins proches du brouillon qui fournissent un canvas général à la mythologie de Tolkien.

Mais pour ce qui est du descriptif, en fait il n'y en a pas tant que ça, à part les fameux chapitre des royaumes de beleriand et sa vingtaine de pages à base de "et au sud se dressait frugith sargnath, que les premiers nés appellent tyhusdjs, traversé en son sein par le ryusfl, la rivière d'argent qu'on appelait proutiprouta chez les noldor" 

[Hypnos]

Ah ouais ok

Bon je verrai peut-être ça cet été alors, si je commence maintenant je suis quasi sûr de rien en lire

[Fuu-chan]

Je finis "The Last Light of the Sun" de Guy Gavriel Kay (The Fionavar Tapestry), qui était resté dans mes armoires depuis des années, excellent et très, très bien écrit (comme toujours), après m'être bien amusée à lire les 2 premiers "Peter Grant" de Ben Aaronovitch (scripts Dr Who) : River of London et Moon over Soho, humour British caustique et geekitude assurées 
M'attend pour septembre la dernière tétralogie de Robin Hobb, l'une de mes auteurs (récentes) préférées avec Tad Williams.

Fuu-chan.

[Chrysos]

Lu Sexe, drogue et jus de fruits de Ian Richardson.

L'auteur (si c'est bien lui qui a écrit le truc ) a été pendant quelques temps chargé de la sécurité d'Oasis au milieu des années 90. Après s'être fait viré, il écrit donc le bouquin soit dans la foulée, histoire de bien surfer sur la vague et le phénomène mondial qu'était à l'époque le groupe des frères G.

Pour le fond, on n'apprend pas grand-chose. Liam est montré comme un gros con capricieux et qui fait chier tout le monde sans distinction. Noël est le cerveau du groupe et, toutes proportions gardées, le plus raisonnable. Et les autres membres du groupe suivent l'aventure dans la joie et la bonne humeur (parfois) mais surtout la drogue et l'alcool (tout le temps).

On n'apprend quand même pas grand-chose de neuf ni de très palpitant. Limite la partie la plus intéressante est celle où l'auteur fait des digressions sur sa vie post-rencontre avec Oasis. Reste aussi deux trois anecdotes de tournée assez rigolotes, comme Noël qui casse involontairement Lars de Metallica, ou des bains de groupe dans des piscines d’hôtels de Tokyo avec des flics nippons choqués par l’exhibition d'autant de sexes occidentaux. 

[Nicodémüs]

Lu L'assaut de Roland Môntins.

Etant à fond sur le film du même nom (avec Vincent Elbaz) et ayant vu que c'était librement inspiré dudit bouquin, je me suis escrimée à le trouver (vive la FNAC des Halles).

Alors, même si le film se suffit à lui-même, j'ai envie de dire que le livre est indispensable à la compréhension de certains passages. Je ne dis pas que le film est incompréhensible sans (je l'ai quand même vu 3 fois en comprenant tout malgré mes deux neurones tout juste en vie), juste que le livre permet de mieux saisir les réactions des personnages, et même de savoir qui est qui (si, si !).

Pour ceux qui ne connaîtraient ni le film et encore moins le livre dont il est tiré (ce qui se comprend aisément), le sujet est : la prise d'otage de l'Airbus d'Air France par des membres du GIA (Groupe Islamiste Armé) en décembre 94 et la résolution de tout le bazar par les membres du GIGN sur l'aéroport de Marignane. Voilà.

Alors Roland Môntins, c'est un des gars du GIGN qui a participé à l'assaut, maintenant à la retraite et qui relate donc comment est-ce qu'on en est arrivé à cette prise d'otages qui a duré 3 jours (quand même) et comment, lui et ses camarades, ont démêlé le Schmilblick. Bon, c'est clairement pas de la grande littérature. Le mec n'est pas écrivain du tout, mais gendarme, et ça se sent (je ne parle pas d'orthographe mais de syntaxe). Mais à la limite, on lui demande pas de faire de grandes envolées lyriques, avec des phrases pompeuses qui font 4 km de long (et puis, on fini par s'habituer au style).
Le récit est très détaillé : d'un point de vue politique, "géographique" et stratégique. Il remonte plusieurs mois avant la prise d'otage (octobre 94) et se termine quelques jours après. On suit l'aventure (comme le film) sur trois front : celui des preneurs d'otage (avec passagers donc), celui des différents partis politiques (français et algérien) et celui du GIGN (œuf course). Vous allez me dire : comment un gars du GIGN a pu savoir ce qu'il se passait hors du Groupe ? Bah, il a recoupé avec les témoignages des otages, des hommes politiques, des "espions", etc. (tout est référencé).
Qu'est-ce que ça apporte de plus que le film ? Hormis quelques anecdotes croustillantes (dont celle-ci que j'aime beaucoup

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il a été question, un moment, que les hommes du RAID (police) viennent prêter main-forte à ceux du GIGN (gendarme). La veille, le patron du RAID appelle donc le camp de Satory (là où s'entraîne le GIGN) et tombe sur un sous-officier de permanence. A la question : "comment est-ce qu'on fait pour ouvrir les portes de l'avion de l'extérieur ?", celui-ci répondra : "Désolé, monsieur, c'est pas la veille de l'examen qu'on apprend sa leçon !"

), on récupère surtout une foule d'informations qui permettent de comprendre : pourquoi les négociations ont duré aussi longtemps (tant du côté algérien que français), pourquoi les otages ont été libéré de cette manière par les ravisseurs (une bonne partie à Alger et un couple à Marseille), pourquoi le GIGN a galéré pour ouvrir la porte avant de l'appareil, pourquoi la maîtrise des islamistes a pris autant de temps (la fusillade dans le film est d'ailleurs très bien retranscrite, même si tous les rôles n'ont pas été respectés (Bull est un sniper dans le film alors qu'il fait partie des gendarmes qui sont entrés dans l'avion dans la réalité)), etc.
Concernant le film d'ailleurs, on comprend aussi beaucoup mieux les réactions choquées des familles des membres du GIGN à la vue des images diffusées aux infos (que tout le monde a vues, sûrement, et dont je ne me souvenais pas les commentaires).

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Jamais une intervention du GIGN n'avait été filmée jusqu'à ce jour donc c'est une totale découverte pour elles. Mais plus encore, les journalistes, trop loin de l'action, ont inventé le bilan de la fusillade : 30 morts du côté des passagers, la perte de tout l'équipage et des morts y compris du côté du GIGN. Ce qui était entièrement faux puisqu'il n'y a eu aucun mort (exceptés les terroristes, bien sûr). Je vous laisse imaginer l'angoisse des familles à ce moment-là.

Par contre, il faut prendre note que le mec détaille toute la fusillade de manière très précise... y compris les blessures des membres du Groupe. Donc y'a des passages assez gores (qui tranchent d'ailleurs totalement avec le calme, relatif, du reste du livre).

En résumé, pour ceux que le genre attire, le film peut se voir sans problème sans avoir lu le bouquin, et le bouquin est sûrement peu attirant si on n'a pas vu le film ; mais les deux se complètent très bien (je rajouterais même le commentaire audio du film en sus). En ultime conseil, je dirais qu'il vaut mieux voir le film d'abord.

[Corbalte]

Je viens d'acheter le seigneur des Anneaux en intégrale après avoir fini de lire le tome 4 de GoT (dont la suite est, pour ma part introuvable et ceci, dans quelques formats que se soit )

Enfin bref j'ai à peine lu une centaine de pages mais, bon dieux je ne m'imaginais pas des différences si énorme avec le film
Pas que se soit dérangeant, que du contraire, mais sa surprend la première fois...(Au passage j'ai des tournure de phrase parfois bizarre de temps en temps, je ne sais pas si c'est le style de Tolkien, comme certain passage du Silmarillion , ou des erreurs de trad, il faudrait que j'en retrouve une pour la montrer ).

[Aresielle]

Si t'as une version française c'est forcément des erreurs de trad. 

[Nicodémüs]

Si t'as une version française c'est forcément des erreurs de trad. 

Bah oué, mais quand t'es une quiche en anglais, t'es bien obligé de prendre la VF dispo (attention, je ne dis pas que Corbalte ne pige rien à la langue de Shakespeare). Note, j'ai une amie qui est bilingue (et qui pense plus souvent en anglais qu'en français d'ailleurs), qui a dit que c'était l'enfer à lire en VO. Surtout les Ents (un peu comme Hagrid dans Harry Potter).

Mais les versions VF du SdA que j'ai lues, c'était "accroche-toi Jeannot !". Fallait avoir le dico à portée de mains pour comprendre de quoi il retournait (jamais vu un auteur utiliser aussi souvent le mot "évanescent". ).

Je viens d'acheter le seigneur des Anneaux en intégrale après avoir fini de lire le tome 4 de GoT (dont la suite est, pour ma part introuvable et ceci, dans quelques formats que se soit )

Si tu cherches l'intégrale 5, elle ne sortira qu'à la fin de l'année prochaine. Par contre, en attendant, y'a déjà les deux tomes suivants qui sont sortis (un avec Daenerys en couv' et l'autre avec Tyrion).

Sinon, je viens de finir Dans l'ombre du GIGN de Roland Môntins, bis (oui, je continue dans le trip. )

Bon alors en fait, le monsieur s'est amélioré dans le style mais y'a encore pas mal de boulettes. Ca manque de liant et de fluidité. Par contre, les détails techniques sont toujours là et les dialogues sont savoureux.

Contrairement à L'assaut qui était un témoignage, là, ce sont des récits inspirés de faits réels (on retrouve certaines anecdotes présentes dans L'assaut). L'auteur pioche des épisodes de sa vie et brode tout autour, avec des personnages créés de toute pièce (mais pas que, m'est avis que certains sont vrais), avec plus ou moins de finesse et de réussite. Par exemple, la dernière histoire est incroyablement riche en rebondissements. Sauf que, le truc est tellement énorme qu'on finit par se demander s'il n'a pas mis plusieurs anecdotes bout à bout, histoire d'aboutir sur un texte qui pourrait facilement passer pour un scénario de film ou un épisode d'une série quelconque (un truc où tu poses le cerveau sur la table basse pour baver devant ton écran plat tout en en prenant plein les mirettes).

Bref, à l'opposé de son prédécesseur, je ne le conseille pas (sauf pour la première histoire). Faut dire aussi qu'il m'a pété tout mon délire à annoncer, dès le début du bouquin, que le GIGN n'existe plus.

[Nicodémüs]

La ligne noire de Christophe Grangé

Que dire ? Le schéma sort de ce que j'avais pu lire de l'auteur jusque là. Le duo de héros ne se forme finalement que très tard (au point où on se demande si l'autre, une fille en l'occurrence, va finir par intervenir ou non). Ici, on connaît le tueur dès le début (Grangé a beau essayé de nous envoyer sur de fausses pistes, vu qu'on a accès au point de vue de ce perso, il n'y a pas vraiment de doute possible) et le héros va en fait "collaborer" avec lui tout au long du livre (jusqu'à un certain point).
Quel intérêt de savoir qui est déjà le tueur me direz-vous ? Eh bien, globalement, on s'en fiche un peu. Ce n'est pas le sujet. Ici, tout l'intérêt, c'est l'évolution du héros et son enquête dans les pas du méchant. Impossible de réellement suivre le jeu de piste imposé par l'assassin puisque, de toute façon, le héros résout le tout assez rapidement (et puis, faut sacrément connaître l'Asie).
Comme d'hab, ça se lit tout seul, ça finit dans l'ultra-gore et tout le monde ne s'en sort pas indemne (du Grangé, en somme !). Dans les bémols, les espaces verts de la Place de la Boule à Nanterre (y'a bien 2-3 arbres qui luttent pour survivre mais on est loin du parc verdoyant...) et le switch final qui, en vérité, n'est pas si difficile à deviner (perso, ça a été mon hypothèse de départ dès la description du personnage en question).

Bref, à lire pour les amateurs, même si le suspens est moindre. Hématophobes, s'abstenir (le thème principal étant le sang, je préfère prévenir).

Jurassic Park de Michael Crichton

Toi aussi, joue à "A quel film ce passage correspond ?". En gros, ce livre est à la base d'idées reprises sur les 3 films (les compsognathus qui boulottent la fillette (2), les stégosaures (2), la volière (3), les nids de vélociraptors (3), etc.). Mais pas que ! En effet, on y retrouve également ce qui est à la base d'une attraction d'Universal Studios (une ballade en canot pneumatique sous la menace du T-rex).
Il est aussi possible de jouer au jeu des 240 différences :

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Hammond est un c*nnard doublé d'un enfant pourri-gâté (et il n'a invité ses petits-enfants que pour faire plier l'avocat, mais en vrai, il les déteste), Tim est l'aîné et Lex la cadette (il est le geek, elle est une tête à claques qui n'en a juste rien à péter d'être sur l'île), Grant adore les gosses et sa relation avec Elie n'est rien de plus qu'une relation maître-élève ; et Malcolm n'est pas cool mais barbant

. Voilà pour les éléments qui se détachent vraiment du film et qui marque le plus. Ensuite, il y a le compte des morts qui diffèrent, notamment parce que la plupart des employés n'ont pas pris le bateau pour aller sur le continent (je ne dirai rien de ce côté-là mais y'a des surprises).
Pour l'histoire en elle-même, on se rend assez vite compte que l'île est un vrai gruyère et que pas mal de choses ont été faites à l'arrache (en particulier pour ce qui est du recensement des individus et le suivi des populations. A se demander s'il y a vraiment des scientifiques dans l'équipe d'Hammond...). Bref, ça vire à la cata et ça n'étonne personne (d'autant plus si on connaît déjà le film).
Crichton s'est renseigné sur une foule de détails et il nous en abreuve à volonté (y'a même des tableaux, des courbes, des interfaces de commandes...), ce qui parfois s'avère un peu lourdingue. Les discours à rallonge de Malcolm entre dans cette catégorie. Mais, ça a parfois des avantages puisque certaines des énigmes du film sont résolues (vous voulez savoir pourquoi le tricé est malade, lisez le bouquin !).

Bref, livre intéressant, très bon complément au film, avec des personnages moins polissés (détestables même pour certains).

[Ouv]

Orgueil et Préjugés et Zombies.

de Jane Austen et Seth-Grahame Smith

Nous connaissons tous orgueils et préjugés.
Le classique de Jane Austen est l´ultime roman romantique. C´est joliment écrit, mais pas forcément passionnant à lire.

Le coup de génie de Seth-Grahame Smith a été d´y injecter une menace zombie tout en modifiant le moins possible le texte original.

Et cela fonctionne !!!

L´ajout d´une menace extérieure donne à ce classique un véritable coup de fouet et les multiples histoires de coeurs et malentendus amoureux prennent une autre dimension.
Les pénibles amourettes deviennent bien plus que cela: dans ce monde où les lendemains sont incertains, la recherche de l´amour et d´un mariage deviennent une façon de refuser l´apocalypse et de garder la raison.

Et en plus, c´est très, très drôle.

Vraiment le bouquin parfait pour les vacances!