Je lis des livres de psychologie pour mon travail de diplôme, mais une fois que ce sera terminé, je compte commencé La mythologie d'Edith Hamilton, même si aux premiers abords, il me rebute quelque peu de ne pas mentionner le conflit Poséidon/Athéna dans sa présentation des dieux. J'espère qu'une fois la mise en bouche achevée, il se révélera complet.
pour la 3ème fois.
Tout semble paisible à B Movie Hell, 3672 habitants. Jusqu’au jour où un tueur mystérieux portant un masque en forme de crâne, surmonté d’une crête iroquoise rouge, se mette à assassiner tranquillement certains des habitants de la ville. Le FBI confie l’affaire à un couple d’enquêteurs, Milena Fonseca et Jack Munson, surnommé le Fantôme, spécialiste des opérations clandestines. Bientôt de mystérieux liens apparaissent entre cette terrifiante série de meurtres et un projet top secret du Département d’Etat, l’opération Blackwash. Alors que la paranoïa s’empare de la ville, la collaboration entre le FBI et les autorités locales s’annonce difficile. Les habitants de B Movie Hell, bien décidés à garder leurs nombreux secrets, entendent en effet résoudre seuls et sans aide extérieure cette histoire aussi terrifiante qu’enigmatique.Après sa tétralogie consacrée au Bourbon Kid, Anonyme nous offre un slasher jubilatoire en forme de clin d’oeil aux films de série B. Est-il possible d’y résister ?
Les musées sont devenus en une génération l'une des institutions culturelles les mieux considérées et les plus fréquentées à travers le monde. La préoccupation des publics. désormais centrale, illustre une politique de développement culturel, tandis que la multiplication des collections nourrit une redéfinition des patrimoines. L'organisation des établissements, davantage professionnelle, répond à des exigences politiques et sociales. mais aussi à des contraintes éthiques et communicationnelles inédites ; en particulier. les impératifs de la médiation et de l'exposition entraînent l'apparition de nouveaux métiers. L'analyse de l'institution s'inscrit au croisement de l'anthropologie de la culture. de la sociologie du travail ou des organisations, et de l'histoire des objets.
T'as été puni ?
Hérétique
et peuvent être suivis par 30 pages de descriptions sans absolument aucun intérêt. Ah ça, le type n'était pas à court de vocabulaire pour décrire les arbres ou le ciel ou les rochers là dans le fond...
Best-seller au Japon, cet essai a le grand mérite de penser - et non de juger - le phénomène Otaku. Les Otakus, ce sont ces jeunes fans de manga, de jeux vidéos ou de dessins animés, ne vivant qu'entre eux et que pour ces produits culturels dont ils ne cessent de créer et de consommer des dérivés: figurines, fanzines, romans tirés d'un dessin animé, dessins animés tirés d'une figurine, etc. Le phénomène, en perpétuelle croissance depuis les années 1980, représente aujourd'hui un marché colossal, et s'étend à l'étranger via le succès mondial du manga. Pourtant, ces adolescents en rupture ont toujours été considérés comme des autistes et personne, jusqu'à Hiroki Azuma, n'avait osé étudier sérieusement leurs oeuvres phares et leurs façons de les consommer. Son ouvrage révèle la troublante adéquation entre culture Otaku et postmodernité. Perte des repères, fin des grands récits, brouillage de la frontière entre auteur et consommateur, entre l'original et sa copie : la culture Otaku est la première culture postmoderne. La réduire au Japon serait donc une erreur, car elle a déjà commencé à séduire les jeunesses du monde
Au Japon et en Occident actuellement, les mangas de la catégorie shôjo - qui signifie jeune fille, adolescente, jeune femme - sont très populaires. Généralement créés par des femmes, ils sont lus par des jeunes filles ou des jeunes femmes. Alors que les mangas pour garçons sont centrés sur l'action, les shôjo mettent l'accent sur les relations entre les personnages, parmi lesquels évoluent de nombreux androgynes. Ces mangas constituent un support et un espace de projections privilégiées pour les adolescentes ; ils traitent essentiellement de la vie affective et sexuelle : trouble du sentiment amoureux, questionnements et fantasmes autour de l'identité sexuée ou de l'interdit sexuel...Par son approche des mangas pour jeunes filles, Joëlle Nouhet-Roseman livre ici une étude originale sur la féminité et sa fantasmatique à l'adolescence. Elle cherche à saisir la vérité du moment adolescent, là où se rencontrent le génital pubertaire et les ambiguïtés de la bisexualité psychique. Dans une perspective anthropologique et psychanalytique de la modernité, de l'évolution des représentations collectives du sexuel, elle montre comment les adolescentes se construisent progressivement, en explorant ce qu'il en est du masculin et du féminin, et rend sensible leur créativité.Joëlle Nouhet-Roseman est psychologue clinicienne, psychanalyste, docteur en psychopathologie et psychanalyse, chargée de cours à l'université Paris 7-Denis Diderot.----Extrait de la préface de François RichardJoëlle Nouhet-Roseman explore avec audace et humour, à partir de l'exemple des mangas pour jeunes filles, les questions complexes des ambiguïtés sexuelles dans le monde contemporain. La psychanalyse permet d'y voir l'incidence de la sexualité infantile «perverse polymorphe» (Freud), mais le caractère de plus en plus baroque des bandes dessinées japonaises d'après-guerre puis d'aujourd'hui, imprégnant des comportements sociaux - par exemple ceux de ces jeunes hommes se féminisant délibérément tout en se revendiquant hétérosexuels -, pose de véritables questions sur les oppositions trop tranchées entre masculin et féminin. Ce livre constitue une avancée originale au sein du vaste champ des recherches anthropologiques sur les genres sexuels et sur la construction de la féminité.La tradition japonaise a toujours lié l'érotisme et la mort. Dans de nombreux mangas, le caractère provocateur très sexualisé se mélange à des thèmes ludiques, et parfois tout à fait monstrueux. Un style particulier émerge ainsi, marqué du sceau de l'adolescence, entre jeu, plaisir, terreur et fantasme ; mais ici la dimension adolescente emblématise paradoxalement le triomphe de l'infantile sous le masque du déguisement ou du travestissement, et grâce au recours à une forme culturelle socialement reconnue.La fiction (mangas, bandes dessinées, jeux vidéo et séries télévisées) donne accès à l'«inquiétante étrangeté» (Freud) induite par les éprouvés sexuels de type infantile dans ce moment singulier où le pubertaire s'en empare pour nourrir une possible sexualité féminine adulte. En lisant Joëlle Nouhet-Roseman, on comprend que l'adolescent, mais aussi la femme, se construit en partie par un jeu avec l'apparence portant les couleurs de la bisexualité psychique. L'esthétique de l'ambiguïté présidant aux cosplays, concours de déguisements où les participants prennent l'apparence des héros de mangas, exprime le retour du sexuel infantile sur la scène publique, dans un contexte culturel et social favorable à la multiplicité et au polymorphisme des identités. Ce qui ne va pas toujours sans angoisse ; ainsi la lolita aux allures de petite poupée très érotisée laisse apparaître le morcellement du corps, la perte menaçante d'un oeil ou des seins par exemple (Cinderalla) ; ainsi encore des adolescents se déforment en un tourbillon où l'image se troue (Spirale) et laisse surgir des figures archaïques (La femme défigurée).Les adolescentes contemporaines ici dépeintes sont admirables parce qu'elles inventent et créent un mode d'accès original à la complexité des pulsions, par le truchement de l'image, du vêtement, mais aussi d'un travail sur le langage. Les mangas font la part belle aux onomatopées, dans une coexistence subtile de la tradition et de la pop culture la plus kitsch, au service de ce qu'il faut considérer comme un plaisir à l'état pur, celui de l'auto-érotisme de la psyché dans ses processus d'appropriation subjective (d'introjection) du sexuel, qui sont aussi des processus de pensée (les «théories sexuelles» dont parle Freud).
Alors en ce moment :- Jurassic Park de Michael Crichton
Tu risques d'avoir quelques surprises si t'as vu le film (il y a des groooooosses différences, et puis des passages qui correspondent aux autres films en fait).
Sinon, j'ai terminé La révolution des fourmis de monsieur Weber. Grosse déception pour ma part. J'adore les fourmis, j'attendais pas mal de choses de l'histoire et au final, j'ai trouvé ça long, ch*ant, interminable.
- La Horde du Contrevent d'Alain Damasio
l'effet de surprise du premier tome tourne très vite au réchauffé.
Comme il doit faire une surprise dans tous ces bouquins - on le devine vite - ça ne le devient plus.
Je me lève et je confirme: je l'ai lu il y a de nombreuses années maintenant mais je me rappelle très bien avoir été très déçue, notamment au regard du 1er (et du 2ème dans une moindre mesure déjà) qui m'avait enthousiasmée. C'est effectivement très long, ça tourne en rond et l'effet de surprise du premier tome tourne très vite au réchauffé. D'ailleurs, globalement, c'est représentatif de la production globale de Weber. Il a de très bonnes idées mais son gros défaut est de ne pas savoir quand s'arrêter et passer à autre chose. Une foi qu'il tire sur un fil, il déroule toute la pelote et c'est juste pénible (surtout que stylistiquement, bon.... voilà, quoi ).
Même dans Amour gloire et beauté, ils n'en voudraient pas.
ce qui m'agace le plus, c'est que ces héros sont tous nuls . Et les méchants sont à peine mieux.
Je plussoie Alaiya, Werber faut en lire un bouquin, grand max. Sinon ça nuit à la santé.
Certes, mais justement: pourquoi tirer sur la corde? Le premier tome des Fourmis a ceci de génial que c'était nouveau et tout à fait addictif. Il aurait dû s'arrêter là.
et là patatras, je tombe sur un "voire même" en fin du chapitre 1!