Avec ce voyage inoubliable en terre inconnue, Johanna Sinisalo retrouve le style rythmé et la délicate touche de fantastique qui ont fait le succès de Jamais avant le coucher du soleil. Alternativement, Heidi et Jyrki, les deux narrateurs, nous racontent les péripéties d’une randonnée au coeur des régions les plus sauvages d’Australie et de Nouvelle-Zélande, pays de l’oiseau Kéa. Cet animal mythique, surnommé “le clown des montagnes”, saura-t-il imposer sa loi aux visiteurs qui ont fait intrusion dans son univers ? Ce roman d’un retour à la nature permet à Johanna Sinisalo d’exprimer une nouvelle fois son désir de tourner le dos à la société de consommation, de voir au-delà du factice et de livrer ses personnages à la nature sauvage, cadre dans lequel ils perdent tous leurs repères et renouent avec leurs instincts primitifs : haine, violence, angoisse et croyances archaïques...
Bon, je me suis farci Beren et Luthien de Tolkien, récemment publié chez Christian Bourgois, mais j'ai été un peu déçu. Je m'attendais à une version plus longue de leur histoire telle qu'elle apparait dans le Silmarillion et en réalité ce titre nous en présente la genèse et les différentes phases successives, que ce soit en prose ou en vers. C'est pas inintéressant mais clairement pas ce que j'espérais.
Lu l'intégrale des Rois Maudits de Maurice Druon.
Moralité, c'est une épopée à découvrir d'urgence, pour ceux qui ne connaîtraient pas.
@Chrysos, mais il faut le lire...ou l'éviter? Puisque cela se passe à Londres est-ce qu'une ambiance particulière s'en dégage, d'autant plus que nous sommes plongés dans le genre policier voire film noir ?C'est la mode des consultants pour la Police plus futés que les policiers eux-mêmes. Enfin une mode qui dure depuis pas mal d'années pour être honnête.Sherlock en est le parfait exemple, mais lui est déjà hors norme de toute façon. Ou toutes les séries policières US avec le profiler de service.
Et, puisque tu parles de Sherlock et autre profiler, c'est différent. Dans un Sherlock, version livre, le héros s'efface souvent pour permettre au lecteur de découvrir l'intrigue du moment et dénoue juste le mystère à la fin. De mémoire tu ne vois que très rarement Sherlock empiéter sur le récit avec sa vie privé, ses amours, ses espoirs, son vague à l'âme, la jalousie éventuelle d'autres personnages, bref toutes ses choses qui alourdissent considérablement Sombre mardi .
Et heu...pourquoi sombre mardi au fait ? Un meurtre a été commis ce jour-là ? Un jour où elle serait plus désagréable que les autres jours ?