J'ai lu les 2/3 du premier tome du vintage de 1978, Ashita no Joe (oui parce que 360 pages d'un coup, hein...)
Assez surpris à vrai dire... Je m'attendais à un héros lisse qui se découvre un talent pour la boxe, je me retrouve avec un gars -certes là pour défendre les faibles et opprimés- dont la roublardise n'a d'égale que l'assurance, un tantinet "mauvais garçon", et dont le capital sympathie est pulvérisé par celui du pseudo-coach alcoolo. Quand à la boxe, elle est juste reléguée au second plan, au profit d'une plongée dans les quartiers pauvres de Tôkyô.
Impossible de ne pas faire un parallèle avec un certain film sorti 2 ans auparavant.
Bref, en dépit d'un graphisme ringard, l'histoire s'annonce aussi riche et intéressante que ce que tout le monde en dit.