(en définissant bien ce qu'est la "modération" autrement que par la tiédeur, puisque "Dieu vomit les tièdes")
Moi c'est le mot "choqué" qui commence à me gonfler. Les gamins dans les transports en commun sont "choqués" par tout ce qui passe devant eux, tout ce qu'ils entendent.
Bah oui... je en sais pas à quoi c'est dû, mais tu as maintenant une génération de jeunes gens ayant la petite vingtaine ou trentaine qui est outrée par Friends, qui est à leurs yeux le summum de l'homophobie, de la transphobie, de la grossophobie, du sexisme sexisme, du racisme, de la misogynie, etc. Friends, quoi !! Une des séries les plus progressistes de son temps qui tirait justement à boulets rouges sur les préjugés en se foutant de la gueule de ces jeunes gens de gauche prétendument ouverts d'esprits mais en fait hyper coincés et réac' sur certains sujets sociétaux.
le mode du "oui mais" (Mila a été harclée c'est pas bien MAIS elle n'avait pas à stigmatiser une population),
C'est une idée reçue qui ne s'applique pas à toutes les religions et concerne surtout les trois grand monothéismes actuels, christianisme, judaïsme et islam, et encore surtout leurs croyants les plus extrêmes. Mais par le passé il a existé des religions qui ne rejetaient pas les autres et acceptaient même volontiers d'autres fois, accueillaient d'autres dieux en leur sein. Si je ne dis pas de bêtises c'était notamment le cas de l'ancienne religion polythéiste romaine. Même aujourd'hui il existe des religions qui ne rejettent pas les autres. Je peux en citer une, qui est peut-être la seule dans son genre, mais qui suffit néanmoins à mettre en échec ton postulat : le sikhisme.
« Bascule bleue »Le scénario du professeur repose sur deux postulats : une élection à ce point serrée que les deux principaux candidats ne sont départagés que par un seul Etat, la Pennsylvanie, et une « bascule bleue ». Arrivé en tête au soir de l’élection, Donald Trump est finalement battu sur le fil par le candidat démocrate, de seulement quelques milliers de voix. Alors que ces résultats sont validés au niveau de l’Etat, ils sont contestés par Donald Trump qui y trouve la justification de ses attaques contre le vote par correspondance, accusé d’alimenter la fraude.A son instigation, les deux Chambres de l’Etat, où les républicains sont majoritaires, décident de nommer une délégation concurrente de 20 grands électeurs le jour du vote du collège électoral, le 14 décembre. La querelle s’étend ensuite au Congrès, chargé de valider les votes des grands électeurs au début du mois de janvier. Le président du Sénat, par ailleurs candidat républicain à la vice-présidence, Mike Pence, s’y oppose à la speaker de la Chambre des représentants, la démocrate Nancy Pelosi, forçant la Cour suprême à intervenir.L’article est paru six mois avant l’épidémie de Covid-19, qui a renforcé les probabilités d’une « bascule bleue », et un an avant la mort de la juge progressiste Ruth Bader Ginsburg, qui va se traduire par le renforcement de la majorité conservatrice au sein de la Cour suprême. Dan Baer, un expert de la Carnegie Endowment for International Peace, un cercle de réflexion de Washington, a ajouté au scénario des délégations de grands électeurs concurrentes un autre élément susceptible d’alimenter les tensions.Le rôle de greffier revient par défaut à Associated PressIl a rappelé dans un autre article que, selon la Constitution, si aucun candidat n’atteint la majorité au sein du collège électoral, quelle qu’en soit la cause, l’élection du président revient à la Chambre des représentants. En 2020, les démocrates y sont majoritaires et pourraient même gagner de sièges supplémentaires au soir du 3 novembre.Cependant, lors de la sélection du président, la Chambre ne vote pas par représentant, mais par Etat, chaque délégation d’Etat étant dotée d’une voix. Il se trouve qu’une majorité de ces délégations, 26, compte pour l’instant plus de républicains que de démocrates, alors que les deux grands partis sont à égalité dans celle de Pennsylvanie. A moins d’un raz de marée à la Chambre au soir du 3 novembre, un tel vote pourrait donc être remporté par Donald Trump, dans une assemblée où son camp est pourtant minoritaire, après avoir déjà essuyé une défaite peut-être encore plus prononcée qu’en 2016 à la présidentielle au niveau du vote populaire…Une bonne partie de l’imbroglio potentiel du 3 novembre découle du fait qu’aucune autorité indépendante ou fédérale ne valide les résultats dans les heures qui suivent la fermeture des bureaux de vote. Ce rôle de greffier revient par défaut à une agence de presse, l’Associated Press, qui attribue les victoires, ou bien estime au contraire que les résultats sont trop serrés pour être annoncés.On se souvient qu’au soir de l’élection de 2012, l’un des conseillers du républicain Mitt Romney, Karl Rove, présent sur le plateau de la chaîne Fox News, avait contesté la victoire attribuée à Barack Obama. La présentatrice vedette Megyn Kelly s’était alors rendue de manière totalement improvisée dans les bureaux des experts électoraux de la chaîne qui avaient confirmé cette estimation. Un rôle tout aussi déterminant risque de revenir aux médias les plus influents dans la nuit du 3 novembre, alors même que la confiance qu’ils inspirent est au plus bas chez les républicains (10 %), selon le baromètre de l’institut Gallup.
Il suffit de traîner sur les réseaux pour voir qu'on a maintenant une belle génération de fragiles qui s'offusquent pour un rien. J'imagine évidemment que c'est loin d'être la majorité mais ce n'est pas négligeable, hélas.
Le procureur anti-terroriste a précisé que la demi-soeur du parent d'élève placé en garde à vue avait rejoint les rangs de Daech en Syrie
Et mis à part ça le rectorat a tout fait selon Blanquer, puisqu'il a reçu les parents d'élèves (comme si'il y avait à dialoguer quant à une faute de l'enseignant)
Selon les participants, le gouvernement encourage l'islamophobie et même y participe.Pour Aïcha, l'une de ses membres, le discours d'Emmanuel Macron "met le feu aux poudres. Il relance l'islamophobie en proposant des lois particulières en direction des musulmans. Cette islamophobie existe depuis très longtemps, mais elle est alimentée par le gouvernement."Dans le cortège, plusieurs rapportent avoir vu ou subi des insultes en raison de leur religion. Ils se sentent à nouveau stigmatisés après ce discours, alors même que le pays traverse une crise sociale et sanitaire majeure : "on a l'impression qu'à chaque fois que la France va mal, on nous ressort des propos contre l'Islam, pour faire diversion", confie Aïcha. Pour Nadim, "c'est Emmanuel Macron qui sépare les Français, au lieu d'apaiser la société comme devrait le faire un président. La laïcité est instrumentalisée jusqu'à la détestation."