Quand les ricains parlent d'événements à l'étranger et qu'il n'y arrivent pas, allant jusqu'à justifier le meurtre à cause de la "provocation subie" :https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/21/une-deroutante-cecite-americaine-face-au-phenomene-du-djihadisme-dans-l-hexagone_6056765_3232.html
Shootés à la religion comme beaucoup le sont là-bas, et la presse s'en fait l'écho, il me parait évident que le principe de laïcité leur échappe complètement. Et que la tendance à se regarder le nombril n'aidera pas à comprendre que dans d'autres pays on ne fonctionne pas de la même façon que chez eux (même si la laïcité est plutôt l'exception que la règle sur Terre).
Le terme peut faire bondir. « Que Dieu leur accorde sa miséricorde, mais qu’il maudisse ceux qui ont fait commerce de leur sang », s’exclame le proche d’un ancien rebelle, enterré au début du mois à Azzaz. En colère, l’activiste Ahmed Ferzane, originaire de Rastan, d’où viennent au moins une demi-douzaine de combattants tués en Azerbaïdjan, y voit une énième trahison et des vies broyées. Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, il décrit des hommes, pressés par la misère, qui s’engagent sans le savoir dans une guerre dont les enjeux les dépassent.« Les jeunes ont été trompés par les commandants des factions armées. Ils leur ont dit qu’ils serviraient comme policiers ou gardes-frontières sans participer aux combats. » « Ceux qui y sont allés n’ont pas de quoi nourrir leurs enfants. L’hiver est passé, puis l’été, sans qu’ils puissent subvenir aux besoins des leurs », poursuit-il. A l’en croire, les soldes promises, conséquentes dans le contexte d’une Syrie ruinée par dix ans de guerre, disparaissent souvent dans les poches des chefs miliciens à l’appétit vorace. « Ils ne touchent en réalité que 20 % de ce qui leur est dû. Les Turcs versent 800 à 900 dollars par combattant, jusqu’à 700 sont prélevés par les commandants. »« Les jeunes se disent qu’ils vont y aller pour deux, trois mois. Ils pensent que ce n’est pas trop dangereux et qu’ils vont prendre 2 000 à 3 000 dollars avant de revenir. Malheureusement, ils se sont retrouvés en première ligne dès le premier jour… Pendant ce temps, leurs recruteurs accumulent voitures et villas en Syrie. »« Cette guerre n’est pas la nôtre. Et vous ne trouverez là-bas [en Azerbaïdjan] aucune gloire. Rien que la mort », ajoute Ahmed Ferzane, en s’adressant à ceux qui pourraient être tentés par l’aventure.Prêcheurs à la solde des milicesSi l’envoi de combattants en Libye et en Azerbaïdjan révèle la détresse économique de nombreux Syriens, certains en profitent. Dans le sillage des chefs des trois factions pro-turques engagées (la division Hamza, les brigades Sultan Murad et Sultan Suleiman Chah) prospère ainsi toute une économie du mercenariat, avec ses recruteurs et rabatteurs. L’un de ses cœurs névralgiques est une grande installation bâtie sur la frontière syro-turque, à Hiwar Kilis. Là, revêtus d’uniformes de gardes-frontières azerbaïdjanais, des dizaines de recrues sont entraînées sommairement avant d’être envoyées par avion vers Bakou.Des prêcheurs à la solde des milices se chargent du vernis religieux. Quitte à prendre quelques libertés quand il s’agit de décrire la nature de la destination des futures recrues. Dans le nord de la Syrie, le ressort confessionnel a souvent été convoqué pour mobiliser quand il s’agissait de combattre le régime de Damas ou les milices chiites appuyées par Téhéran. « Notre guerre en Azerbaïdjan n’est pas moins importante que celle que nous menons ici. L’Azerbaïdjan est un pays sunnite par essence. La part des chiites y est de 50 %, les sunnites y sont 50 % », s’époumonait un imam des environs d’Azzaz, le 8 octobre. En réalité, selon les statistiques officielles, la part des musulmans de rite chiite représente 85 % de la population de confession musulmane en Azerbaïdjan.
Ce fail.https://korii.slate.fr/tech/royaume-uni-brexit-systeme-gps-galileo-investissement-oneweb-erreur-mauvais-satellites
Les enseignements de littérature et d’histoire [aux USA] ont particulièrement fait les frais de revendications visant à ne plus exposer diverses minorités à des textes ou des images considérés comme choquants ou offensants. La demande de « trigger warnings » (avertissements) sur les œuvres et les documents, pour prévenir de la présence en eux d’éléments susceptibles de déclencher une réaction d’inconfort, ne cesse de s’étendre. La généralisation récente du concept de micro-agression a étendu le champ des contenus problématiques à des formulations nullement hostiles.
En 2015, la prestigieuse Université de Yale a été secouée par un scandale touchant les célébrations d’Halloween, alors que les costumes d’Indien ou de Mexicain apparaissent à certains de plus en plus inconvenants. Une enseignante et son époux, directeur d’un des collèges de l’établissement, ont été poussés à la démission pour avoir défendu le droit à la transgression.
Cette année, ils ont créé des espaces d'échanges spécifiques "dédiés" en sus des forums habituels par région :un forum pour les LGBTQIAun forum pour le groupe des maladies chroniques, handicaps et neurodivergentsun forum pour les gens de couleurOn est VRAIMENT mal barrés.
Mais bordel, c'est la définition même du racisme et de la ségrégation.
article intéressant sur la politique de Disney + mais qui fait aussi écho, plus largement, à notre actualité.Je crains que nous soyons engagés sur une voie qui va généraliser les extrémismes en tout genre, et que ce qui s'est passé ces derniers jours en France ne soit que le début du commencement...
Ce fail.
L'organisateur de la soirée semble même surpris de tant de précautions face au coronavirus Covid-19 : "Mais si, il faut l'attraper, assure-t-il. Moi, je l'ai attrapé, à nos âges, on ne sent rien du tout !"
Martin Luther King doit (vaguement) se faire mal en se retournant dans sa tombe.