Et si je veux un truc précis, il faut un vrai travail il a non seulement fallut que je choisisse un modèle d'Ai spécifique(PixAI en a 8)qui a un propre style, que je lui laisse plus ou moins de liberté par rapport à l'image, que je lui donne une grosse quantité de prompt, que j'en rajoute en négatif, que je définisse combien de fois, je voulait qu'elle fasse son interprétation pour ajuster le travail. Et il faut des dizaines d'essais pour un bon résultat.
Quand des tonnes d'auteurs pompent Araki, on se gêne pas pour partager leur travail. Quand c'est des humains qui copient des styles, ça passe, quand c'est une AI qui le fait, on gueule.
"Viens le chercher si tu l'oses !" par Pedro_VP_Art
C'est juste un corset un peu serré, roooh
Encore une fois, c'est faux, je n'ai quasiment jamais réussi à obtenir un dessin imitant de façon efficace le style d'un auteur du premier coup ( en fait c'est même assez rare que j'y arrive même avec des dizaines d'essais) Il faut qu'une IA ait été spécifiquement entraînée sur un auteur pour y arriver ou qu'elle soit conçue pour apprendre des demandes qu'on lui fait, ce qui se fait avec le temps si seulement elle a été prévue pour ça.J'ai que des base en dessin mais je ferais plus facilement une copie du style d'un auteur de manga que je connais que si je demandais à une IA de le faireBref 2 données qui sont de l'apprentissage comme chez un humain. Et les different modèles d'IA, au delà de leurs inspirations ont tous des tics différents qui s'apparentent à un style avec lesquels il faut composer. Encore une fois, j'ai fait plein de colo, d'edit de pixel art(pour du modding) et de mod de jeu avec Photoshop, pourtant, je serait tout bonnement incapable d'en faire manuellement.En quoi est-ce si différent.Je comprends l'argument comme quoi ça vole du travail à des humains( et encore, Photoshop ou les appareils photo numérique ont fait pareil, permettant à des amateur de faire de leur travail ce que seuls des professionnels étaient capables, le travail à donc juste été transféré vers d'autres)mais celui comme quoi les AI peuvent tout reproduire sans pb et et se contentent de piller le style des autres est faux.
Et Athéna a appris à se méfier des pommes.
Alors de une, une IA n'apprend ni ne s'inspire comme un humain, on ne peut même pas parler d'apprentissage tout court. Va falloir le répéter combien de fois qu'un ordinateur et un cerveau humain ne fonctionnent pas pareil ? L'IA n'a aucune compréhension ni appréciation de l'œuvre ou du style qu'elle traite, elle ne les considère même pas comme tels, pour elle c'est juste un amas de données à désassembler et réassembler. Elle n'a aucune préférence, aucune capacité à s'approprier ni à repersonnaliser les matériaux qu'elle utilise, y a zéro processus intellectuel ni organique. Zéro réflexion, zéro intention (ou très peu de contrôle malgré l'intention). Il n'y a même pas d'aspect culturel chez l'IA, aucune transmission ni apprentissage entre humains ou entre humains et œuvre. Dire qu'elle a un "style" comparable à un humain est une insulte. Et je ne parle même pas du plus important : la sensualité. Comment prétendre faire de l'art quand on délègue le gros du travail à une machine privée de sens et de passions charnelles ? L'art, c'est pas seulement de l'esprit, c'est aussi du corps. De deux, c'est pas comme si on ne pointait pas du doigt ceux qui se contentent de faire des copies grossières du travail de quelqu'un d'autre ou de décalquer hein. Je sais, c'est super choquant à apprendre. Va falloir qu'ils arrêtent de se victimiser à un moment, les pro-IA. Il y a aussi des lois contre le plagiat et la contrefaçon, alors faudrait peut-être éviter de chialer à la discrimination et à l'hypocrisie. De trois, la génération par IA c'est pas un outil comme un crayon, un pinceau, un burin ou une tablette graphique hein, ça s'apparente plus à un robot qui sert à produire de la nourriture mixée et transformée. Un robot dans lequel est déversé des tonnes d'œuvres traitées comme de vulgaires données, dont les "artistes" se servent sans même prendre la peine de s'intéresser à elles ni de les étudier. Même les décalqueurs et les copistes ont plus d'intégrité et de respect que ça, c'est dire... Et c'est ça l'avenir de l'art ? Foutre toutes les œuvres artistiques et culturelles produites par l'humanité dans toute sa diversité dans un mixeur pour pondre un produit complètement uniformisé, désincarné, déshumanisé et fade ? Et oser comparer ça à du travail d'inspiration, d'apprentissage ou d'héritage culturel ? Hé ben dis-donc, Pasolini avait bien raison, on mérite vraiment de manger de la mayrde.
Prose d'un kilomètre (mais néanmoins dépourvue de référence à Precure ).