Auteur Sujet: Résumés des chapitres de Saint Seiya G  (Lu 3188 fois)

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Résumés des chapitres de Saint Seiya G
« le: 11 juillet 2009 à 14:52:14 »
Pour ce qui est de la rédaction des résumés eux même, il faut se rapporter au topic épinglé qui explique les normes à suivre. La liste ci dessous décrit ce qui reste à faire sur chaque chapitre et qui s'y colle. Pour vous inscrire il suffit de faire savoir sur le topic ce que vous voulez faire.

Si vous avez déjà les droits d'édition sur le wiki et que ce que vous avez fait est déjà prêt ou rapide à faire (par exemple quelques corrections orthographiques ou ajout de notes/images), vous pouvez aussi éditer directement le wiki puis le signaler ici sans forcément commencer par déclarer que vous allez bosser sur telle ou telle partie. Dans le cas de rédaction de résumé en revanche il vaut mieux "s'inscrire" sur cette liste au préalable afin d'éviter que plusieurs personnes ne perdent leur temps à rédiger la même chose.

Les chapitres seront retirés des listes au fur et à mesure que les tâches correspondantes seront considérées comme complètes.


Liste des chapitres de G http://saintseiyapedia.com/wiki/Cat%C3%A9gorie:MangaChapter_G


Une première chose à faire est déjà d'éditer tous les chapitres existants afin de corriger la partie "techniques de combat". La version précédente du Template de présentation utilisait des annotations genre [[count Albafika Royal Demon Rose::1| ]] dans une des zones de texte du formulaire d'édition. Des modifications ont été effectuées pour que le formulaire comporte une suite de champs permettant d'entrer ces données d'une facon plus propre. Il faut par contre modifier tous les articles pour reporter ces techniques, et effacer au passage les anciennes annotations.

Ex:



On change


Ensuite il faut effacer le [[count Albafika Royal Demon Rose::1| ]], puis on valide le formulaire.

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Résumé à écrire

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Images pertinentes (1 seule sur un chapitre court, 2 sur un chapitre dont le résumé est long)

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Hors ligne Neko-no-Phantasos

Résumés des chapitres de Saint Seiya G
« Réponse #1 le: 20 mars 2010 à 11:17:29 »
Bonjour à toutes t à tous !

Bon et bien... Sauf si l'actualisation est trop peu récente, il n'y a que le chapitre 1 de Saint Seiya ~ Episode G qui ai été résumé. Donc, si personne n'y voit d'inconvénient, je veux bien me lancer dans le chapitre 2 (et 3 peut-être dans la journée), mais il me faudra déjà un peu de temps, pour les télécharger. Donc j'essaie de faire ça vite et bien, et je tente le post du 2, voir du 3, ce soir !

Sur ce, au revoir à tous ! (si je ne peux le faire maintenant, dites-le moi, svp !)
"Le concept de dieu unique et son contenu implicite constituent la plus surprenante aberration produite par les miroirs de l'esprit sous la 5è race humaine. Car il faut être au moins deux pour créer, et cela vaut pour tout dieu, quel qu'il soit."
Maurice Druon - "Les Mémoires de Zeus"

Hors ligne Archange

Résumés des chapitres de Saint Seiya G
« Réponse #2 le: 24 mars 2010 à 13:05:51 »
J'ai une partie du volume 1 rédigée mais pas en ligne , donc si tu pouvais faire les volumes  2-3 ce serait super :)

Hors ligne Neko-no-Phantasos

Résumés des chapitres de Saint Seiya G
« Réponse #3 le: 12 juin 2010 à 15:55:04 »
Bonjour à tous !

Humhum... Après une très (très très) longue absence sur ce forum (pratiquement deux mois, je crois, si ce n'est plus...), je me suis dis "tiens, pourquoi pas revenir squatter un peu ici ?" Alors voila ! Et, comme j'ai enfin téléchargé quelques tomes de SSG, je me suis dis aussi que je pourrais m'occuper des résumés ! Donc, le temps de lire les tomes 1 et 2, et je vais faire les résumés pour ce fameux second tome. Donc voila !

Bon aprem' ! =)
"Le concept de dieu unique et son contenu implicite constituent la plus surprenante aberration produite par les miroirs de l'esprit sous la 5è race humaine. Car il faut être au moins deux pour créer, et cela vaut pour tout dieu, quel qu'il soit."
Maurice Druon - "Les Mémoires de Zeus"

Hors ligne Kodeni

Résumés des chapitres de Saint Seiya G
« Réponse #4 le: 12 juin 2010 à 15:59:42 »
Et, comme j'ai enfin téléchargé quelques tomes de SSG,
Félicitations  [:aie] !
Pourquoi ne sommes nous pas immortels ? La menace qui plane sur le monde l'est bien elle !

Hors ligne Neko-no-Phantasos

Résumés des chapitres de Saint Seiya G
« Réponse #5 le: 13 juin 2010 à 16:43:30 »
Humhum... Bonjour !

Eh bien, si j'ai dis cela, au sujet des tomes que j'ai enfin réussit à télécharger, c'est juste que mon Internet, avec son extrême lenteur, ne me permet d'ordinaire pas de télécharger quelque chose d'une manière correcte... Donc voila ^^ Aussi, je n'écris pas mon message simplement pour répondre à cela, mais aussi pour informer tout le monde, et principalement Archange ou les éventuelles autres personnes s'occupant de l' "Episode G", que je n'aurais pas forcément le temps, d'ici ce soir, de résumer tout le tome 02 (je pense que si, mais au cas où...), et donc, dans tout les cas, je post ce que j'ai déjà fais ! ;) (actuellement, j'ai achevé les chapitre 06 et 07, ainsi que le Gaiden 01, puis je commence le chapitre 08).
Voila voila !

Bonne fin d'après-midi !

Post Merge: 13 juin 2010 à 21:57:29
Bonsoir bonsoir !!

Alors voila, chose promise, chose due ;  chose due, chose faite : j'ai terminé tous les résumés du tome 02 de "Saint Seiya ~ Episode G", soit le "G Gaiden 01" et les chapitre 06-07-08 et 09 ! J'ai fais ça un tout petit peu hier soir, et toute la journée au dépriment de mes RPs, donc j'espère bien que ça conviendra, même si le dernier chapitre me paraît un peu court.

A cause d'un bugg, j'ai dut écrire à la main tous les "quote", et autre "i" ou "b", donc voila, je ne les ai pas tous mis (pas aux techniques, par exemple), mais j'espère que cela conviendra.

Malheureusement, comme la dernière fois, je n'ai pas d'images à rajouter aux textes, donc je laisserais cela aux soins des personnes aptes à le faire. Etant donné que je serais en vacance Mardi soir, j'essayerais de commencer voir finir le tome 03 (à un rythme moins soutenus) d'ici Mercredi ou Jeudi, et ainsi de suite ! Voila...

Citer
G Gaiden 01 – La Guerre Sainte

Environ deux cent ans plus tôt, sur un champ de bataille.
Un lieu où s’entassent par centaines des corps morts, ensanglantés, mille fois brisés, et écrasés contre des rochers sombres et humides. Même les plaques de métal qui recouvrent leurs chairs sont pleines de sang et de saletés. Des déchets que la pluie tombante n’arrive pas à effacer et qui souillent les restes d’êtres humains, ennemis ou alliés des uns ou des autres. Ici, dans la mort, que ces êtres aient été recouvert d’une Armure sombre ou d’une protection de Bronze, d’Argent ou même d’Or ne change rien. Ici, tous sont égaux, qu’ils aient été dans le camp des vaincus ou celui des vainqueurs, pour les Spectres ou pour les Saints.

Malgré la tristesse qui règne sur ce champ de bataille, des silhouettes, encore debout, se dessinent à l’horizon. Elles sont une dizaine, un peu plus, et toutes sont recouvertes de ce qui semble être une Armure violette et noire. Leur maître, le Seigneur Hadès, a déjà été emprisonné par la Déesse Athéna, mais eux ne veulent pas s’avouer vaincu, ils veulent gagner cette Guerre. Et pour ce faire, ils veulent annihiler le plus d’adversaires possible avant de rejoindre l’au-delà, Et leur adversaire du moment se trouve seul, au milieu d’eux-tous. Alors qu’il serait logique de le voir perdre, on peut voir que cet homme ne tremble pas et n’éprouve pas de peur. Sa longue crinière blonde et mouillée pend et colle à son corps, qui est recouvert d’une protection cornue, dorée et brillante : c’est un Gold Saint.

Alors que le Chevalier d’Or recommande aux Spectres réunit ici de battre en retraite et de reconnaître leur défaite pour éviter d’autres décès, ceux-ci refusent, en disant n’éprouver que du mépris pour les gens comme ce Chevalier, qui se soucient de la mort et la craigne. Alors ils s’attaquent à lui, espérant vaincre cet homme solitaire, et empêcher Athéna d’être la seule divinité régnant sur la planète. Stoppant d’une seule main l’attaque combinée des envoyés des Enfers, l’homme à l’Armure d’Or leur explique que sa Déesse ne dirige pas la Terre, mais protège simplement, avec son cœur et son amour, les humains qui y vivent. Disant cela, le jeune homme au regard vide et triste explique que, par le pouvoir de l’ « Amour », Athéna restera sur Terre, et il lance aux Spectres une technique qu’il nomme [ Stardust Revolution ] (« Révolution de la Poussière Stellaire »), et qui anéantie le reste des armées infernales, rajoutant encore d’autres corps que la vie a quitté sur la masse de chair vide d’âme déjà présente.

Un autre homme a contemplé la puissance des météores du Gold Saint présent. Le félicitant, il dévoile son nom : Shion, le Chevalier d’Or du Bélier. Le nouvel arrivant explique à Shion qu’ils sont les deux seuls survivants de la Guerre Saintes, dans les deux camps. Ce nouvel arrivant, une homme aux cheveux sombres, se nomme Dohko, Gold Saint de la Balance. Alors que les deux Chevaliers contemplent le ciel gris et pluvieux et le champ de bataille où s’entassent d’innombrables corps, des rayons de soleil viennent s’ajouter au paysage en perçant les nuages. Ainsi, le ciel lui-même répond à la tristesse et à la joie mélangée des deux guerriers : lui aussi pleure de la mort de tant d’humains, et lui aussi verse sa lumière pour bénir les âmes des défunts.

Sur ces plaines rocheuses où les corps sans vie s’entassent par centaines, sous la pluie battante, et sous la lumière naissante, deux personnes dont les larmes passent inaperçue parmi toute cette eau qui tombe du ciel sont debout. Deux uniques survivants, qui attendent de passer leur tour à la prochaine génération de Saints, pour rétablir la paix sur le monde avant la nouvelle Guerre Sainte...



Citer
Chapitre 06 – Un être noir comme l’Ebène

Grèce, Sanctuaire, Porte Sacrée.
Alors que le Crusos Sunagein est sensé se tenir quelque part dans les haut-lieux du Sanctuaire, un bruit de roue fait tourner la tête aux quelques gardes présents, plus par mesure de sécurité que par réel besoin. En effet, ce sont quatre cheveux noirs aux yeux comme vides, recouvert de quelques plaques métalliques et haletant comme après un grand effort, qui arrivent ici tirait un genre de carrosse à ciel ouvert, noir également. Il ne comporte qu’un seul et unique passager, recouvert d’une cape qui dissimule totalement son corps et son visage. Comme le réalisent bien vite les gardes du Sanctuaire, ce n’est pas une calèche qu’ils ont en face d’eux, mais bien un véritable et immense char de guerre ! Ils s’empressent donc de sommer le nouvel arrivant de déposer ses armes, celles-ci étant interdites dans la zone sacrée de la Déesse Athéna. Comme ils ne voient pas son visage, ils lui demandent d’abaisser sa capuche.

Mais déjà, sans répondre à cette demande, l’homme découvre un visage métallique, sans expression, et se présente, sans même ouvrir la bouche, comme étant le « Malheur » que tous portent sur leurs épaules. Puis, alors que les gardes pensent qu’il ne veut que souiller le Sanctuaire, un lieu si Saint, l’homme répond négativement, en disant qu’il ne souhaite pas souiller le Temple d’Athéna, mais qu’il ne veut qu’apporter le néant sur cette Terre. En exerçant une forte pression sur les soldats, l’arrivant créé une sorte d’immense tornade noire qu’il nomme l’ [ Ebony Vortex ] (« Vortex d’Ebène »), et qui emporte les hommes du Sanctuaire, en détruisant une partie des constructions alentours. Se disant l’ « homme qui apportera le chaos et les ténèbres sur le monde », il commence donc son œuvre de destruction, en jurant punir les hommes pour les actes blasphématoires dont ils se sont rendus coupable en construisant un tel lieu de culte, qui ne peut d’après lui qu’être souillé.

Alors que des renforts se précipitent vers la porte sacrée, l’homme descend de son carrosse et, tout en matérialisant son Cosmos en un dévastateur tourbillon noir, apprend aux soldats qui apparaissent qu’il n’est pas, contrairement à ce qu’ils disent, un seul homme mais… un Dieu. L’un de ceux qui les dirigent et devant qui ils doivent s’agenouiller, l’un des puissants Dieu du Clan des Titans ! Puis il révèle le but de sa venue en Grèce : récupérer l’arme de son maître, le Megas Drepanon, scellée son la statue de la Déesse guerrière, ainsi que détruire les hommes présent sur cette Terre, pour ne garder qu’un monde de néant…

Sanctuaire, Salle d’Or.
Lors du Crusos Sunagein, Shaka de la Vierge informe les autres qu’il ressent un Cosmos puissant, le même que la veille, mais en bien plus violent, et il devine donc que c’est ici, quelque part dans le lieu sacré, que se trouve l’être qui le possède. Les autres Gold Saints relient donc cet être à l’explosion qu’ils avaient précédemment entendue, et comprennent qu’une intrusion à eut lieu durant leur réunion. Milo du Scorpion, téméraire, affirme qu’ils doivent mettre un terme à la réunion pour aller à la rencontre de l’ennemi, et le faire partir, quitte à le tuer.

A l’autre bout de la salle, Aiolia frappe d’un violent coup de pied celui qui a eut l’audace de le provoquer et de lever la main sur sa protégée : DeathMask du Cancer. Shaka contemple ce combat qui ne devrait pas être, les affrontements entre Gold Saints étant sévèrement punnis. Le Lion, arrogant, dit à son adversaire qu’il l’avait cherché et que, comme il lui avait dit de se taire, il n’avait plus eut que ses pieds pour désormais s’exprimer. DeathMask se relève et, rageur, jure qu’il fera tuera Aiolia pour l’envoyer dans le néant, et faire ainsi disparaître les deux frères de la même manière, foudroyés par la puissance des Gold Saints. Ne croyant pas que le Cancer soit suffisamment fort pour l’anéantir, Leo remarque que son adversaire concentre tout son Cosmos dans un seul doigt, qui devient lumineux.

Alors que la lutte semble de plus en plus avancée, et le combat bien engagé, une silhouette fait son apparition. C’est un homme, dont le visage est dissimulé par un casque doré d’assez grande taille : le Grand Pope, celui qui dirige le Sanctuaire et les Saints en l’absence d’Athéna. Il somme les deux jeunes de cesser de se battre, et les réprimandes, en leur expliquant que le Crusos Sunagein n’est pas fait pour provoquer les conflits, mais, au contraire, pour les apaiser. Alors que, obéissant, sept Gold Saints baissent la tête en s’excusant, Aiolia, lui, garde la tête haute et, moqueur comme à son habitude, provoque le Pope, en lui rappelant qu’il ne l’a pas salué, et qu’il l’a même cherché, en provoquant en duel un autre Chevalier d’Or. Comme punition, ce que demande le Lion, le dirigeant du Sanctuaire lui ordonne d’aller vaincre celui qui s’est introduit sur les terres d’Athéna, ce que le missionné accepte, à la condition que sa « petite sœur » Lithos soit pardonnée d’être entrée dans la salle sacrée. Ceci étant fait, il sort d’ici, sous le regard des sept Gold Saints et du Grand Pope.

Shaka demande à son supérieur si envoyer seul le jeune Lion n’était pas une décision quelque peu hâtive, car ils ignoraient l’identité de leurs ennemis. Le chef du Sanctuaire, lui, le connaît, et il explique à ses Saints qui sont-ils : des créatures surgies des temps mythologiques.

Au commencement du monde était Gaïa. Gaïa était la Terre et la Mère, et elle donna naissance à celui qui devait devenir son époux et qu’elle dit roi : Ouranos le Ciel. Ouranos créa les montagnes et les nuages, il créa aussi la source de la vie. Avec son épouse Gaïa, il engendra les Dieux.
Mais Ouranos était un être violent et cruel. Sans amour pour ses enfants, les Hécatonchires, et pour ceux qui naquirent après eux, les Cyclopes, il les précipita dans le Tartare. Il ne chassa pas les Dieux qui naquirent par la suite, mais sa haine envers eux était sans borne. En vérité, Ouranos n’admettait pas l’idée qu’il puisse y avoir d’autre Dieu que lui-même. Mais Gaïa, étant leur mère, ne put jamais renoncer à son amour pour ses enfants. Elle demanda à ceux qui lui restaient, le Clan des Dieux, de la venger d’Ouranos. Seul le dernier-né du Clan des Dieux osa accepter d’accomplir cette vengeance. Brandissant l’arme divine offerte par Gaïa, il terrassa son père Ouranos.
Les Dieux libérèrent les Hécatonchires et les Cyclopes autrefois exilés par Ouranos. Puis ils couronnèrent le dernier-né des Dieux, qui avait vaincu Ouranos, et étendirent leur domination sur le monde. Ce Clan de Dieux est… le Clan des Titans. Et le dernier-né parricide devint le souverain suprême du monde entier. C’est le Dieu qui se trouve à l’origine de l’histoire reliant les Dieux de la Grèce Antique et le Sanctuaire. Celui qui commande au temps et qui créa la fin de la vie, celui qui fauche les vies de sa lame : Cronos.


Atterrés, les Gold Saints comprennent qu’ils ont affaire à un Dieu puissant. Mais, toujours impassible, Shaka, comme s’il voulait entendre la suite de l’histoire, demanda confirmation sur ce que disait la légende : la cruauté dont fit à son tour preuve Cronos, et qui le condamna a être lui-aussi exécuté. Le Grand Pope continue donc son explication.

Avant de partir, Ouranos prédit la même chose à son fils : « Cronos, ton comme je serai tué par mon propre fils, tu seras assassiné par le tien ! » Cette prédiction se réalisa, et Cronos, vaincu par son propre fils, fut précipité dans le Tartare. Le Dieu qui défit Cronos avait pour arme la Foudre et son nom signifiait « le trésor qui brille de mille feux », le plus puissant des Dieux : Zeus.
Après avoir emprisonné Cronos dans le Tartare, Zeus scella son arme divine. Pour sceller cette arme capable de pourfendre les Dieux, créée par Gaïa la déesse mère de la Terre, Zeus choisit le domaine terrestre le plus puissant comme prison. Le « Megas Drepanon » est emmuré dans le Sanctuaire.
Les Titans ont l’intention de briser le sceaux qui emprisonne le Megas Drepanon, et de se servir de cette arme pour ramener dans notre monde le roi d’un passé disparu. Ils se sont échappés du monde des ténèbres et sont revenus pour dominer la Terre et les cieux.

Sanctuaire, Porte Sacrée.

Un enfant pleure devant un corps allongé et mort, celui de sa mère, qu’il appelle désespérément. Parmi les décombres, une silhouette couverte d’une sombre Armure s’avance, et l’enfant demande à cette nouvelle personne de sauver sa mère, bien qu’elle ne soit plus de ce monde. L’arrivant regarde l’humain, et lui assure lui offrir la miséricorde divine et le salut qu’il demande, et il s’apprête donc à envoyer l’enfant pour qu’il rejoigne sa mère dans la mort.

Sanctuaire, Salle d’Or.
DeathMask se réjouit en comprenant que la force des Dieux est insurmontable et qu’Aiolia n’a aucune chance de revenir vivant de cet affrontement inégal. Alors que le Cancer jubile presque, Shura du Capricorne, troublé, se rappelle le moment où il avait dut tuer de ses mains le Saint du Sagittaire, Aiolos, le plus puissant de tous, qui tenait Athéna, bébé, de la même manière qu’Aiolia précédemment lorsqu’il tenait sa « petite sœur », comme pour la protéger.

Sanctuaire, Porte Sacrée.
Le Dieu en Armure contemple un spectacle saisissant : le sauvetage in-extremis du jeune homme qu’il voulait tuer par un garçon revêtant une Gold Cloth. Il lui avoue que, bien qu’il n’ait pas usé de toute sa force de Dieu alors, il est admirable qu’un humain ai put survivre et contrer cette attaque. Aiolia, car c’est bien lui, hurle à ce nouvel arrivant qu’il ne peut être un Dieu pour s’être montré si cruel et n’avoir donné à cet enfant en peine que du « désespoir », et non de l’ « espoir ». Alors que le Dieu compte bien  punir le Saint pour sa conduite, celui-ci lui assure qu’il va tuer la divinité par sa force d’homme, et que l’être divin devrait prendre garde et regretter ce qu’il a fait…



Citer
Chapitre 07 – Celui que suit le vent

Sanctuaire, Porte Sacrée.
Alors qu’Aiolia jure de faire regretter au nouveau-venu ses actes, ainsi que ceux qu’il s’apprêtait à faire, celui-ci, sur un ton toujours égal et neutre, lui assure que ce ne sera pas lui, mais le Gold Saint qui ressentira ce genre d’émotion, qui ne sont réservées qu’aux humains, et non aux Dieux. Son programme : blesser le Lion, pour lui laisser le temps de bien regretter son acte de rébellion envers une divinité, puis enfin le tuer et mettre un terme à un duel qui n’a pas lieu d’être.

Enervé contre cet être qui se prétend un Dieu, et dont le jugement est pourtant indigne de son statut, le jeune homme aux cheveux rouges fonce vers lui et balance un surpuissant [ Lightning Bolt ] (« Tir de Foudre »). Sous les éclairs bleus déchirants le ciel, Lithos reconnaît là la terrible technique qu’avait déjà utilisé son maître pour mettre fin aux souffrances de son père, alors sous forme d’une immense statue. Et alors, contre toute attente, l’adversaire d’Aiolia, d’un seul mouvement de cape, réduit à néant l’attaque du Lion d’Or, pourtant si destructrice. Pire, il a même analysé la technique : le Saint balance son poing à une vitesse suffisante pour fendre l’air, puis il ajoute de l’électricité grâce à son Cosmos, ce qui créé un phénomène « d’électricité dans le vide ». Il suffit donc d’être plus rapide que l’attaquant pour contrer. Mais Aiolia a plus d’un tour dans son sac, et il balance, à très haute vitesse, des coups répétés, feintés ou réels, car il compte bien attendre que son adversaire baisse sa garde à un moment ou à un autre. Une nouvelle fois, celui-ci ne fait pas du tout ce à quoi s’attendait le Gold Saint, et, d’un seul et unique coup, nommé « le bras de l’Enfer », il élimine toute l’énergie dorée. Mais ce n’est pas tout, et l’individu à l’Armure sombre et au casque cornu, par un mouvement de ses bras, créé un tourbillon de vent, un nouvel [ Ebony Vortex ], mais cette fois concentré sur le Chevalier d’Or. Celui-ci, malgré sa garde, est envoyé en l’air, et se rend compte de la réelle puissance de son ennemi suite à un terrible coup de poing qui lui fait cracher les premiers sangs.

L’homme en noir, presque moqueur, dit à Aiolia qu’il a maintenant la preuve qu’il désirait avoir au sujet de sa divine force. Mais il est également impressionné de voir que la Protection que porte le Chevalier a résisté parfaitement à ses attaque, sans prendre une seule fissure et son se briser. Il remarque c’est l’une des Gold Cloth, les plus puissante parmi les quatre-vingt huit Armures Sacrées. Mais il ne s’arrête pas là et, sur le même ton, l’intrus prouve à Aiolia sa bêtise, ne pas avoir mit sur lui la totalité de son Armure, car le casque n’est pas là, et il lui écrase la tête avec son pied, en lui montrant également l’idiotie qu’il a commis en venant l’affronter en combat singulier. Pendant que le Dieu continu de parler, en disant également que son adversaire est venu l’affronter blessé, ce qui est encore plus stupide, Aiolia se relève et tente de frapper son ennemi, mais est de nouveau terrassé par la divinité, qui lui dit qu’il n’y a aucune honte, pour un homme, à perdre contre un être des Cieux, car c’est quelque chose de tout bonnement inévitable.

Lithos, en larme, contemple le triste spectacle de son maître mis au sol en un seul coup, et se demande comment est-ce possible, alors qu’il est pourtant l’un des plus puissant guerriers d’Athéna. Aussi, elle réfléchit mais ne trouve pas à quel moment le Lion aurait put être blessé, comme le dit l’individu en Armure. Celui-ci enchaîne avec un nouvel [ Ebony Vortex ], et explique que sa technique consiste à emprisonner l’ennemi dans un tourbillon de pression venteuse et de pression atmosphérique sans cesse changeante, ce qui arrache les membres et fait bouillir le sang.

Alors que le Dieu attend patiemment que le « Vortex d’Ebène » ait achevé son office, à savoir faire disparaître totalement le corps de celui qu’il emprisonne, la protégée d’Aiolia, serrant toujours contre elle l’enfant dont la mère fut tuée par l’intrus, lui demande qui est-il réellement. Et, cette fois, il répond pleinement et de lui-même à la question posée : il est l’un des douze puissants membres du Clan des Titans, et il se nomme Hypérion le Noir.

Sanctuaire, Salle d’Or.
Alors que la flamme bleue, symbolisant le Cosmos d’Aiolia, vient de s’éteindre sur l’horloge du Zodiaque, les sept Gold Saints encore présents se demandent si leur confrère ne serait pas mort, tué par l’ennemi qui assaille ainsi les terres sacrées d’Athéna. Alors que quelques uns s’inquiète de l’évidente force de l’ennemi, Milo du Scorpion veut être envoyé en bas du Sanctuaire, ce qui est impossible tant que le Grand Pope n’est pas revenu dans la salle où se déroule le Crusos Sunagein. De son côté, DeathMask du Cancer, trace dans l’air quelques dessins grâce au Cosmos emmagasiné autour de son doigt, et explique qu’il n’y a pas de soucis à se faire, car, étant l’un des douze Chevaliers d’Or, Aiolia devrait pouvoir très bien se battre s’il était au maximum de ses capacités. Mais, avec un ton énigmatique et un sourire, il avoue que, s’il avait été blessé d’une quelconque manière que se soit, ses capacités en seraient grandement réduites. Shaka comprend alors que, tout à l’heure, durant leur micro-affrontement, le Cancer a porté un coup au Lion, ce qui défavorise grandement ses chances de victoires. Le traître repart ainsi, tout sourire, vers sa Maison, la quatrième du Zodiaque d’Or, en attendant que le Dieu Maléfique y pénètre, car il copte bien réussir à le tuer. Shura du Capricorne observe, avec un air de dégoût, le Cancer qui s’en va, mais approuve l’idée de retourner, tous, dans leur Temple pour protéger le Sanctuaire. Aldébaran du Taureau, lui, préfèrerait aller aider Aiolia, mais cela lui est interdit, mais avant que quiconque se soit déplacé, le Saint de la Vierge prévient les autres que quelqu’un est déjà sur place.

Sanctuaire, Nécropole.
Au loin, les nombreux bâtiments formant le Sanctuaire se découpe dans le ciel sombre, et, parmi les tombes de pierres caressées par le vent du soir, dans le silence de la nuit, des silhouette, presque invisible, avancent silencieusement. Elles marchent dans les allées du cimetière, et on voit qu’elles sont, elles aussi, recouvertes d’Armures et qu’elles possèdent des armes : de nouveaux intrus en perspective, et ils n’ont a priori pas encore été repérés.
Soudain, tout autour d’eux, des flocons de neiges se mettent à tomber et la température ambiante se rafraîchit soudainement. Alors qu’ils se demandent d’où peuvent provenir ses immenses cristaux de glace, une voix s’élève, et, presque admirative, leur explique que malgré l’utilité de leurs Armures qui leur permettent de créer une barrière d’invisibilité, lui a sut ressentir le sombre Cosmos chargé d’énergie meurtrière qui émane d’eux. Celui qui parle leur demande de déposer les armes, et de cesser de souiller le Sanctuaire, mais les envahisseurs continuent d’avancer sans se soucier des paroles du protecteur des terres d’Athéna. Celui-ci se dévoile aux assaillants, et leur donne son nom : Camus, Gold Saint du Verseau, et il compte bien les faire reculer pour ne pas signer la perte du Sanctuaire.
Le Chevalier d’Or les prévient une nouvelle fois, mais, sous leur refus, il commence à faire geler l’air tout autour d’eux, neutralisant par là-même le système d’invisibilité des Armures, et immobilisant les corps de ses ennemis. Ceux-ci savent qu’au moindre mouvement, leurs membres risquent de se briser, mais ils refusent de battre en retraite et continuent d’avancer inlassablement pour pénétrer plus encore dans les terres des Saints. Camus admire la détermination et le courage qui pousse ces hommes à avancer encore et encore, pour aller au bout de la mission qui leur a été confiée par leur maître, qu’il sait être le Dieu maléfique qui s’attaque au Sanctuaire et qui se bat contre Aiolia. Mais il ne compte pas pour autant les laisser passer, et il lance une technique qui créera un monde de glace purifiante dans lequel ils reposerons pour l’éternité, la [ Diamond Dust ] (« Poussière de Diamant »).
Debout au milieu d’amas de glace qui seront les cercueils de ses ennemis pour l’éternité, le Saint du Verseau, le regard mélancolique, constate qu’aucun d’eux n’a tourné le dos, et que touts étaient prêt à tenter de le vaincre, pour satisfaire leur maître. Il remarque que ses ennemis dont les convictions les poussent jusqu’à la mort, sont sans doute les plus terribles qu’ils n’aient jamais eut à affronter, des êtres sombres entourés de ténèbres et dont le Cosmos est plus noir que l’ébène. Un Cosmos de la couleur du Tartare.

Sanctuaire, Porte Sacrée.
Hypérion remarque que la Cosmo-énergie des dix serviteurs qu’il avait envoyé à la statue de la déesse s’est éteinte, et il comprend que les Gold Saints ont encore beaucoup de ressources, car ils ont réussit à vaincre plus de dix de ses sous-fifres en un seul coup. Bien qu’il ai voulut prendre son temps et regarder périr le Lion d’Or, il compte mettre un terme à sa vie rapidement, car il doit se hâter d’aller jusqu’à la statue pour récupérer ce qu’il est venu chercher ici. Alors qu’il lève la main pour porter le coup de grâce à son adversaire, Lithos se dresse devant lui et fait barrière de son corps. Elle sait que c’est inutile et le fait savoir à l’ennemi, mais elle jure de rester là pour accompagner son maître jusqu’au bout.
Mais, avant même que la jeune fille ai été touchée, des éclairs surgissent du tourbillon couleur ébène, et le transpercent de toutes parts, ce dont s’étonne le Dieu, qui se doute qu’il n’en a pas finit avec le Chevalier d’Or emprisonné dedans. C’est alors que surgit Aiolia, explosant littéralement à grand coup de [ Lightning Plasma ] (« Plasma Foudroyant ») la tornade qui l’enfermait et qui l’empêchait de se mouvoir. Le jeune homme, le visage couvert de sang, mais affichant toujours un sourire, explique à son ennemi qu’il devrait toujours vérifié que son adversaire soit bel et bien mort avant de penser avoir gagné, comme tout Chevalier qui se respecte. Il se lève donc, le poing levé et bien décidé à frapper durement pour gagner, son Cosmos brillant autour de lui, et le regard plus déterminé que jamais.



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Chapitre 08 – Celui qui brise les os

Sanctuaire, Porte Sacrée.
Normalement, cette technique consiste à lancer à une vitesse hors-du-commun des milliers de coups de poings chargés de Cosmos électriques en une seconde, et l’ennemi ne peut donc qu’encaisser et attendre que l’attaquant arrête, sans même avoir une chance d’éviter. Mais là, malgré la puissance et la vitesse fulgurante de l’attaque d’Aiolia, Hypérion est toujours debout, et ne semble pas avoir souffert le moins du monde des coups, pourtant nombreux, qui lui ont été portés.

Le Dieu critique même l’attaque, car, même si l’augmentation du nombre de coups a put permettre au Lion de se libérer de l’emprise du « Vortex d’Ebène », cela ne reste qu’une technique basée sur la force brute, ce qui fait qu’elle ne pourra même pas espérer briser la protection couvrant son corps. Toujours moqueurs, le Saint couvert de bleus et de sang avoue qu’il trouve l’Armure noire très résistante, mais qu’elle est moins bien que la sienne, car sa beauté est inférieure à la Gold Cloth du Lion d’après lui. A cela, le Titan répond en expliquant bien à l’humain que, s’il est encore vivant, et s’il peut encore se tenir debout devant lui après s’être prit tant d’attaques, c’est uniquement grâce à son Armure d’Or, l’une des douze plus puissantes parmi les quatre-vingt huit Cloths des Saints d’Athéna. Il prétend donc que le Lion d’Or ne tire sa force que de sa protection, et que le pouvoir divin qu’un homme tel que lui s’est approprié n’est que le fruit de la puissance de l’Armure Sacrée, qui a été créée selon les techniques des Divinités Antiques.

Sous le coup de la colère provoquée par les paroles du Dieu, Aiolia fonce et lui assène un coup de pied si violent que le sol se fend sur une grande longueur suite à l’onde de choc déployée, et que la cible bloque en levant simplement sa jambe. Mais, et comme le souligne encore le Titan, malgré la force de cette attaque, son Armure ne risque rien, car elle est bien trop résistante pour céder sous les coups d’un homme, aussi puissants soient-ils. Comme le Saint d’Or se met dans l’idée de détruire, et ce coûte que coûte, la Protection qui rend si fier le Dieu maléfique, il enchaîne des coups de pieds que son ennemi évite, et qui sont trop rapprochés pour receler une aussi grande puissance qu’à l’habitude. L’intrus profite de la position désavantageuse du Lion pour le frapper sans qu’il puisse l’éviter. En réalité, cette position déséquilibrée avait été prise volontairement par le Chevalier d’Or, pour pouvoir profiter de la baisse de garde de son ennemi après ce coup porté, et il enchaîne donc en balançant un [ Lightning Bolt ] survolté à bout portant sur le flanc droit du Dieu qui lui fait face et après s’être protégé du coup que ce-dernier pensait pouvoir aisément lancer.

Hypérion se voit impressionné par l’astuce dont a fait preuve le jeune homme aux cheveux rouges pour pouvoir lui porter un coup à bout portant et ainsi espérer briser sa protection, et il lui avoue même, pendant une fraction de seconde, qu’il a réussit à hisser son pouvoir au niveau de celui d’un Dieu. Mais, et là, le Titan garde son air supérieur, et dit à son adversaire que, même avec une telle force, il n’a pas put surpasser un être supérieur. En effet, on voit que le poing gauche de la Gold Cloth du Lion a été brisé, tout comme celui du Chevalier, et du sang coule abondamment de ce membre fracturé, venant s’ajouter au liquide rouge coulant déjà d’un grand nombre d’autres blessures.

Alors que le Saint remarque que même les muscles et les os de son avant-bras gauche ont explosés aussi, l’intrus raconte l’origine de sa Protection si résistante :

Afin de terrasser son époux Ouranos le Ciel, notre mère, la déesse de la Terre Gaïa, offrit des armes aux douze Dieux du Clan des Titans. Ces douze Armes Divines peuvent être utilisées pour attaquer ou pour défendre. Pour protéger nos corps de Titans, les Armes Divines changent d’apparence et deviennent des Armures extrêmement solides.

Aiolia comprend que c’est un système similaire aux quatre-vingt huit Cloths des Saints d’Athéna, qui quittent la forme de leur constellation pour devenir des Armures protectrices. Le Dieu continue, et explique que l’arme qui lui a été donnée par sa mère est une épée et que, par conséquent, ses attaques ont la puissance d’une épée gigantesque. Il précise aussi que toutes ces Armures protégeant les douze Titans possèdent la puissance d’une arme colossale et la robustesse d’un bouclier que nul ne peut briser. Ces Armes ultimes issues de la Terre se nomment les Sômas.

Disant cela, Hypérion frappe violemment le sol, et son coup de poing, un simple coup, a pour effet de retourner et le sol, et de changer la terre solide en poussière sous la pression exercée. Le jeune homme se demande ce qu’il doit faire et s’apprête à battre en retraite à cause de son membre brisé lorsqu’il remarque que Lithos résiste, tenant toujours le petit garçon qu’avait déjà protégé le Saint. Il revient alors sur sa pensée et, d’une voix forte, jure qu’il ne fuira jamais, ponctuant ses paroles d’un nouveau [ Lightning Bolt ]. Le Titan noir regarde, hébété, le Saint qui se bat encore et encore, en ne faisant que des techniques ayant précédemment échouées, et se dit que c’est le Chevalier lui-même qui risque de finir pulvérisé s’il continu à mettre tant de vigueur dans ses attaques avec un membre blessé.

De son côté, Lithos réconforte l’enfant qu’elle sert toujours contre elle, en lui disant, pour soutenir son maître, qu’elle est sûre et certaine que celui-ci réussira à les protéger tous les deux, ainsi que toutes les autres personnes vivant au Sanctuaire. Elle a foi en son maître, foi en la force du cœur de chacun des Saints, et particulièrement en la puissance phénoménale du cœur du Chevalier du Lion d’Or, qui ne sera jamais vaincu.

Hypérion, perdant de son assurance, observe son jeune adversaire, dont la Cosmo-énergie qui s’échappe de son corps est celle d’un véritable Lion, et qui est d’ailleurs en train de repousser son propre pouvoir. Aiolia a donc cumulé le pouvoir offensif de son bras gauche avec le pouvoir défensif de sa Cloth pour parvenir à repousser la force du Dieu.

Sanctuaire, Nécropole.
Camus observe un immense rayon de lumière qui s’élance vers les cieux, et constate que, après avoir été à son apogée, le Cosmos du Lion d’Or vient maintenant de s’éteindre. Le Verseau se demande si l’intéressé n’est pas mort sans avoir réussit à emporter avec lui son ennemi.

Sanctuaire, Salle d’Or.
Les Gold Saints réunis ici se demande comment un autres Chevalier d’Or, usant au maximum son pouvoir en utilisant l’une de ses attaques les plus terribles aurait put connaître la défaite, ce que refuse clairement de croire le Scorpion. Alors qu’ils s’interrogent encore, DeathMask, dont les sueurs froides sont visibles sur le visage, avoue qu’il s’y attendait, et que ce n’est une surprise pour personne car, d’après lui, le pouvoir des Dieux est insurmontable et a toujours été de produire des miracles.

Sanctuaire, Porte Sacrée.
Hypérion contemple la Gold Cloth du Lion qui se dresse toujours fidèlement devant Lithos et le petit garçon, et qui continue de les protéger même après la mort de leur porteur, dont le corps a sans doute été réduit en poussière par l’attaque. Mais, alors qu’il s’interroge sur ce qui est arrivé à l’Armure, qui n’est plus composée que du casque, du poitrail et du bras gauche, Aiolia, qui s’était débarrassé d’une partie de sa Cloth pour protéger les enfants, surgit de derrière lui et s’apprête à lui assener un nouveau coup : les crocs du Lion sont encore intactes.

Alors que le Dieu lance une nouvelle fois son [ Ebony Vortex ], son adversaire l’évite encore une fois, ce qui prouve qu’il a soit égalé soit dépassé la vitesse du Titan. Par conséquent, il a atteint la vitesse de la lumière. Comme les yeux d’un Chevalier peuvent discerner une technique allant à une vitesse inférieure ou égale à la leur et qu’ « une même attaque ne marche pas deux fois sur un Chevalier », le Lion a donc put éviter une fois encore le Vortex. Aiolia, bien qu’il ai le bras gauche en miette, possède encore des crocs dans son bras droit, et il le fait bien savoir à son ennemi en lançant un nouveau [ Lightning Bolt ] à bout portant. Le Titan comprend son erreur : depuis le début, le Saint frappe inlassablement au même endroit, ce qui a eut pour but et pour effet de créer une microfissure, puis une brèche, dans sa Sôma, quitte à avoir les deux bras brisés. Comme le jeune homme a maintenant réussit à casser en un endroit, sur le flanc droit, l’Armure du Dieu, ce-dernier comprend que les hommes peuvent posséder un pouvoir similaire au sien, celui de créer des miracles.

Après avoir vu cela, le Dieu décide de se retirer, et il disparaît dans un léger tourbillon noir, en jurant au Chevalier qu’ils se battront encore, mais qu’en attendant, celui-ci doit réparer sa Cloth et redevenir en parfaite santé suite à ce combat qu’il attend avec impatience et qui le sortira de l’ennuie dans lequel il était plongé depuis des millénaires. Regardant ainsi partir son ennemi, le Lion d’Or sourit, en prétextant que cette « déclaration d’amour » manquait de charme. Puis il jure à son tour qu’il deviendra fort, suffisamment pour être capable de tuer un Dieu. Lithos le regarde, et voit à quel point il doit souffrir, avec toutes les blessures qui recouvrent son corps. Et pourtant, elle a bien vu qu’il a combattu jusqu’au bout de toutes ses forces pour protéger les autres. Avant que la jeune fille ai put le remercier, le Saint la remercie elle de l’avoir soutenu, car c’est grâce à cela qu’il a put se relever encore et encore, et commencer à renverser la situation suffisamment pour presque vaincre l’ennemi. Aujourd’hui, et il ne manque pas de lui dire, tout deux ont gagné contre un Dieu.



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Chapitre 09 – Celui qui fabrique des Armures

Sanctuaire, Porte Sacrée.
Le Gold Saint a finalement presque vaincu son adversaire qui s’est enfuie, en enflammant à un point à ce moment-là inégalé sa Cosmo-énergie, qui est même devenu le Cosmos d’Or. Mais il est au bout, et son Armure quitte son corps pour reprendre la forme du Lion dorée d’elle-même, ou parce qu’il n’a même plus la force de la revêtir. Le totem de la Cloth, bien que complet, est fissuré et brisé de toute part, sauf au casque qui n’a pas été utilisé, témoignant de la dureté du combat mené par son porteur. Maintenant, le Cosmos d’Aiolia est en train de disparaître, en même temps que son corps couvert de sang entame une chute pour reposer bientôt parmi les décombres et les vestiges de cette terrible bataille. Une partie du Sanctuaire est totalement détruire, et partout les bâtiments ne sont que ruines.

Alors que Lithos appelle à l’aide pour que quelqu’un aide son maître, des serviteurs du Titan, quittant leur invisibilité, arrivent, et s’apprêtent à les attaquer pour tuer ce Gold Saint en bien mauvais état. Même si la jeune fille sait qu’elle ne peut rien, elle prend tout de même un bâton parterre pour se défendre, et, le saisissant, prête à s’en servir, elle espère tout de même qu’une aide viendra vite.

Les gardes autour d’elles, les plus proches, s’écroulent d’un seul coup, pour une raison inconnue. La personne qui en est responsable arrive, encapuchonnée et le corps dissimulé par une grande cape, et elle dit trouver ignoble le comportement de ces hommes qui s’attaquent à une petite fille et un Chevalier à moitié-mort. Enlevant sa cape, le nouvel-arrivant se révèle être une jeune fille, le Silver Saint de l’Aigle, Marin. Puis elle attaque ses adversaire avec un [ Eagle Toe Flash ] (« Serres de l’Aigle rapide »), qui les envois tous au tapis.

Prétentieuse, la jeune Marin dit aux assaillants, dans leur dernier souffle, qu’ils devraient être heureux de mourir tués par une beauté telle qu’elle, bien que son visage ait trop de valeur pour être montrés à de tels sous-fifres. Alors que Lithos, admirative devant la force de cette femme-Chevalier, obligée de porter un masque pour cacher sa féminité, la remercie du fond du cœur d’être intervenue, celle-ci lui répond que protéger le Sanctuaire est le devoir de tous les Saints, et pas seulement des Chevaliers d’Or, et que son geste était normal. Elle rajoute aussi que les actes des Dieux et de leurs hommes sont comme une déclaration de guerre non pas aux quatre-vingt huit Saints, mais également à l’ensemble des habitants des terres d’Athéna. C’est donc une guerre entre les humains et les Dieux qui se profile à l’horizon…

Un château de le ciel/L’autel du Dieu Déchu ( ?)
Dans un lieu éloigné du Sanctuaire, une terre est suspendue dans le ciel, ou alors très en hauteur. Elle est couverte de beaucoup de bâtiments antiques et délabrés, et est sans cesse frappées par des éclairs qui zèbrent et rompent la noirceur des cieux. Dans un tourbillon qui se confondrait presque avec la nuit apparaît une silhouette recouverte d’une Armure partiellement brisée et au casque cornu. C’est bien évidemment Hypérion le Noir qui fait son entrée, et ses hommes s’enquiert de sa santé au vu de ses quelques blessures et l’état de sa Sôma. Le Titan retire son casque, dévoilant une chevelure mi-longue et couleur de jais, puis il dit qu’il doit immédiatement aller voir son roi pour lui apprendre des nouvelles de la plus haute importance.

Il entre donc en ouvrant une grande porte pleine de décorations de tout type dans une pièce aux colonnes délabrées et tombées, où se tient une immense silhouette formée de Cosmos, avec plusieurs pairs de bras et un masque métallique, entourée d’éclairs et emmêlée dans un genre de grand ruban clair. La haute silhouette semble vouloir se défaire de l’emprise qui la ressert, sans y parvenir.

Hypérion observe celui qu’il nomme son roi, en pensant à toute la haine qu’il ressent pour ceux qui l’on privé de son corps et de son arme pour l’emprisonner au milieu des éclairs, telle une âme désincarnées incapable de véritablement se mouvoir, et en le plongeant dans d’éternels tourments. La personne responsable de tout cela, et que le Titan haït le plus, celle qui est responsable de cette horrible torture est le fils de ce même roi : Zeus, le Dieu des Dieux. Le Titan noir fait le serment de briser la foudre et de détruire la Terre, le paradis qu’a créé Zeus, par la même occasion, pour libérer son roi de la douleur et de la torture dans laquelle il doit continuellement survivre.

Un homme recouvert d’une cape s’approche d’Hypérion, et lui ordonne de ne pas invoquer leur roi, qui est actuellement plongé dans un sommeil qui l’apaise et le libère de sa souffrance habituelle. Il lui dit de lui communiquer à lui les informations qu’il comptait donner à son maître. Le Titan se tourne alors vers le nouvel arrivant, et lui livre ces informations : il pensait juste au sujet de l’homme de mauvais augure, le Lion, qui a été capable d’accomplir un miracle et de percer l’Armure qui avait été offerte par Gaïa elle-même. Par là-même, on apprend l’identité de cet homme encapuchonné : Pontos, le Dieu des Flots. Les deux divinités se rendent compte qu’ils avaient sous-estimés leurs ennemis, car d’autres personnes, en dehors des Gold Saints, avaient été suffisamment puissantes et avaient renfermés un pouvoir assez intense pour tuer les derniers serviteurs qu’ils avaient envoyés. La puissance des hommes est donc telle qu’ils renferment tous en eux un pouvoir suffisant pour créer des miracles. Hypérion demande à Pontos des informations sur la destination actuelle du Lion, et les actions qu’il compte entreprendre. L’être divin lui révèle donc que le Chevalier d’Or s’apprête à partir vers l’Est, où il obtiendra une nouvelle Armure et de nouveaux pouvoirs.

Sud-Est de l’Asie Centrale, Jamir.
Les rues sont pleines de monde, malgré la température glaciale, et on voit au loin se découper la forme des immenses montagnes de l’Himalaya. Aiolia, malgré son mauvais état de santé, a fait abstraction de celui-ci pour pouvoir réparer sa Gold Cloth, et il demande à ceux qui l’accompagnent de cesser de faire les boutiques pour continuer leur trajet au plus vite. Alors que l’une de ceux qui sont avec lui, Lithos, demande pardon à Aiolia et commence à partir avec lui, la seconde personne proteste, en disant qu’acheter des souvenirs ou des objets chargés de souvenirs est très important pour des enfants, et qu’il ne permettra pas au Lion de vouloir stopper ce moment particulier. Cette personne qui tente de se montrer autoritaire sur le Saint est le Chevalier d’Or du Taureau, Aldébaran. A la suite d’une petite dispute, le Taureau révèle le but de sa mission aux côtés du jeune homme aux cheveux rouges : l’aider à réparer son Armure, ce qui, selon lui, n’aurait pas été faisable par son porteur uniquement. Il indique aussi que le lieu où ils sont censés se rendre est encore loin d’ici, et que le taux d’oxygène dans l’air y est faible.

Un peu plus tard, au couché du soleil, on retrouve les trois voyageurs vers le sommet d’une montagne, où le paysage entier, le ciel, les montagnes, les eaux, etc., est teinté de rouge par l’astre autour duquel tourne la planète. Tous trois sont perdus, car Aldébaran s’est trompé de chemin, mais, alors que la brume autour d’eux se dissipe un peu, le Taureau leur dit qu’ils sont finalement arrivés à destination. Et, partout, ils sont entourés de cadavres et de squelettes, sans doute ici depuis bien longtemps. Ces corps recouverts d’Armures sont ceux des Chevaliers ayant tentés de parvenir au sommet de la montagne pour faire eux-aussi réparer leurs protections, mais ayant été vaincu par les spectres hantant les lieux, pour venir eux-aussi se rajouter à la masse de fantôme présents. Aiolia, qui doit obligatoirement les vaincre pour avancer, balance un [ Lightning Bolt ] qui dégage la route, et révèle qu’ils se trouvent sur un pont très fin et très haut, au-dessus d’un précipice pleins de piques rocheux mortels dans le cas d’une chute. Une nouvelle preuve que celui qu’ils sont venus voir n’est pas facile à rencontrer…

Les voyageurs arrivent devant une haute tour à l’architecture bizarre, qui comporte une multitude d’étages, et pourtant aucune porte, aucune ouverture, qui aurait permit d’y accéder. Alors que le Lion d’Or s’apprête à en créer une à la seule force de son Cosmos, un homme aux longs cheveux violets surgit et lui demande de faire preuve de politesse en calmant immédiatement cette Cosmo-énergie rageuse qui émane de lui. Cet individu explique à Aiolia que, s’il n’est pas capable d’être suffisamment aimable pour éteindre ce Cosmos agressif, ce n’est pas la peine qu’il reste, et il peut donc partir de suite.

Le jeune homme reconnaît cette personne dont les sourcils ont une forme ovale si particulière, et est étonné que ce soit lui, le seul capable de réparer les Armures : Mu, le Gold Saint du Bélier.

Que va maintenant exiger Mu pour la réparation de la Gold Cloth du Lion ?
Quels sont les projets d’Hypérion le Noir, de Pontos et de leur Roi ?

Sur ce, bonne soirée à toutes et à tous ! Bonne semaine, au revoir ! =)
« Modifié: 13 juin 2010 à 21:57:29 par Neko-no-Phantasos »
"Le concept de dieu unique et son contenu implicite constituent la plus surprenante aberration produite par les miroirs de l'esprit sous la 5è race humaine. Car il faut être au moins deux pour créer, et cela vaut pour tout dieu, quel qu'il soit."
Maurice Druon - "Les Mémoires de Zeus"

Hors ligne Neko-no-Phantasos

Résumés des chapitres de Saint Seiya G
« Réponse #6 le: 25 juin 2010 à 11:31:20 »
Bonjour !

Alors voila, même si c'est après une bonne semaine de retard (en même temps, hier, l'encyclopédie était inaccesible), je livre enfin le tome 03 de "Saint Seiya ~ Episode G" au grand complet ! Je vais essayer de m'occuper un peu du 04, mais c'est pas sûr que j'ai le temps de le finir, car j'y vais lentement et je pars le 03/07 ! Mais je vais essayer de faire ça au mieux ! ;)

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G Gaiden 02 – Saga

[justify]Un bâtiment d’un style grec antique, avec de hautes colonnes, et deux statues de guerriers jumeaux. Partout se dessinent des décorations multiples dans les pierres taillées finement. Comme on se trouve dans le Sanctuaire d’Athéna, et dans le Zodiaque d’Or, ces deux statues montrent que cette maison est la troisième. Et cette réalité est confirmée par un autre signe, placé juste au-dessus de l’entrée du temple : le signe des Gémeaux.

Malgré la nuit qui noircit le paysage alentour, quelques arbres se détachent sur le fond sombre du ciel, tout comme les bâtiments environnant celui-ci, dans le même style mais avec moins de décorations et de richesses apparentes. Bizarrement, le monument principal, lui, est éclairé d’une lumière violette et brumeuse semblable à un sombre Cosmos sortit des ténèbres infernales.

Flottant dans l’air, une voix grave et belle, pleine de tristesse, pose une question marquante, latente dans l’esprit de chaque être humain, bon ou mauvais : « Qui suis-je ? » Comme pour appuyer cette interrogation sans doute inlassablement posée, d’autres voix, plus sombres et comme tirées des abysses, faisant échos à la premières, demandent à leur tour « Qui es-tu ? ».

A l’intérieur, des silhouettes à forme humaines, dont les couleurs plongent dans des tons sombres, similaires à l’aura qui entoure le temple, toutes semblables, se tiennent par dizaines ou par centaines. Ce sont elles, les âmes, qui ont posé la seconde question, qui, loin d’être une réponse à la première, ne faisait que venir s’ajouter au flou. Elles recommencent à parler, et disent à quelqu’un que cette Maison est désormais vide, car son Gardien l’a désertée depuis longtemps. Comme pratiquement personne n’y reste, seule une obscurité glaciale et un vide ténébreux l’habitent désormais. Et c’est pour cela que les spectres y sont attirés. Ces fantômes en perdition sont comme aimanté par l’ombre qui y règne, et ils envahissent eux-aussi les lieux.

Au milieu de ces spectres infernaux, une autre personne. Comme elle est tournée, on ne distingue que son dos recouvert d’une cape blanche, ses épaules rehaussées par des plaques d’or stylisées, ainsi que ses longs cheveux couleur ébène. Les fantômes s’adressent à lui, et lui demandent une nouvelle fois qui est-il, car il possède la même odeur qu’eux. Mais ce qu’ils jugent le plus bizarre et qui les fait répété leur interrogation, c’est l’aura de cette personne : il en a deux, une d’humain et une de ténèbres.

C’est alors que l’individu prend à son tour la parole. Sa bouche à la peau claire s’ouvre et se ferme au grès des mots et des phrases qu’il prononce. Il dit qu’il est celui possédant le même pouvoir que les jumeaux dont les corps ne sont en réalité qu’un, un corps unique et immortel. Décrivant ce pouvoir, il explique que dans son âme est inscrit la force d’ordonner à tous les Saints, tel Castor, l’aîné des Gémeaux, contrôlant les armées. Aussi, comme Polux ayant reçut du divin forgeron Héphaïstos le Poing de Fer, il a dans ses mains un pouvoir suffisant pour détruire tout, et même la Voie Lactée. Les deux jumeaux mythologiques représentés par des statues à l’entrée du temple sont ceux formant sa Constellation Protectrice, les deux humains au corps unique, Castor et Pollux, dont l’histoire réelle se perdit dans les méandres du temps.

Alors qu’il dit cela, une lumière rouge commence à briller à l’intérieur de ses paumes, qu’il retient emprisonnée pour l’empêcher de se libérer. Puis il lève ses deux bras, et, à titre d’exemple, lance une technique qu’il nomme [ Galaxian Explosion ] ( « l’Explosion galactique »), et qui envoi en tout sens des tas de roches qui se brisent en mille morceaux sous la pression exercée par la force de cet homme. Ses yeux rubis regardent dans le vide, et il ne semble n’éprouver ni plaisir ni douleur, rien du tout, en faisant cela. Son corps est intégralement recouvert d’une massive Armure d’Or : il est le Gold Saint des Gémeaux, Saga.

Les spectres disparaissent peu à peu sous la puissance de la vague explosive qui se disperse à travers la grande salle de pierre. Ils sont étonnés de se voir ainsi déchirer, alors qu’ils ne possèdent plus depuis longtemps de corps de chair et de sang, ce qui les dispensait jusqu’alors des souffrances charnelles et des blessures.

Un rayon de lumière monte haut et traverse le plafond de la Maison des Gémeaux, éclairant les alentours au grès de sa progression vers les cieux nocturnes. Dans le bâtiment, des masses de poussière soulevées par le souffle de l’explosion continuent de flotter doucement alors qu’une sphère sombre se dresse quelques mètres devant le Chevalier. Cette sphère parle, et s’étonne que le Saint des Gémeaux existe bel et bien, mais aussi qu’il soit si proche d’eux alors qu’il est un humain. Un humain auréolé d’énergie maléfique. La boule prend forme pour devenir une silhouette anthropique énorme et musclée, et demande à son interlocuteur de s’allier à eux, pour devenir l’intermédiaire qui leur permettrait de faire de ce monde leur royaume de ténèbres. La chose pense deviner les intentions qui traversent le Gold Saint en pensant qu’il veut lui aussi un monde habité par les ombres et dominé par le mal.

L’intéressé ouvre la bouche une nouvelle fois, et, le regard toujours perdu dans le vide, répond à la silhouette immense qu’il peut effectivement, si c’est ce qu’il désire, le guider vers un autre monde. La forme remarque alors que le poing des Gémeaux peut et est en train de déformer l’espace, car une boule orangée, semblable à une planète miniature et quadrillée, est apparut dans la main gantée d’Or. Puis cette main est levée et la planète est modifiée, pour ne plus créer qu’une fente ouvrant à l’infini sur un univers parallèle, où seul l’espace est distinguable. C’est l’ [ Another Dimension ] (« une Autre Dimension ») des Gémeaux. Le spectre est projeté dans cet autre monde, en se rendant compte du Cosmos surpuissant de son ennemi, qui l’envoi maintenant vers un univers autre. Avant de disparaître, il réitère sa question première : «  Qui es-tu ? »

Dans un flash, la porte vers cet autre lieu s’évanouit. Désormais seul dans son grand temple, Saga répond à la chose, ainsi qu’à lui-même : « Je cherche à savoir qui je suis. Nul plus que mois ne veut savoir qui je suis vraiment ». Alors que les larmes coulent silencieusement de ses yeux rouges pleins de tristesse pour venir ensuite se fracasser au sol, comme autant de petites gouttes salées qui, tel un miroir liquide, ne font que refléter ce qui passe à leur porter, le Gold Saint des Gémeaux, dans sa resplendissante Gold Cloth, est plus que jamais incertain quant à son identité.

Il se cherche, inlassablement et intensément, sûr de rien. Et de moins en moins…[/justify]


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Chapitre 10 – Le Bélier

Jamir, entre l’Inde et la Chine

[justify]En pleine montagne de l’Himalaya, parmi les brumes environnantes, une tour à l’architecture particulière se dresse, seul bâtiment à des kilomètres et des kilomètres à la ronde. Et devant celui-ci, quatre personnes parlent. Trois voyageurs, venus de Grèce, ainsi qu’un autochtone, un homme assez grand, aux cheveux violet et long qui lui tombent dans le dos en une épaisse natte. Ses sourcils sont assez bizarres : ils sont ovales et courts. Cet homme se nomme Mu.

Il a les yeux dirigés vers l’un des voyageurs, un jeune garçon aux cheveux rouges, mais son regard est comme éteint et désintéressé de la situation présente. Il lève l’une de ses mains, faisant faire à sa toge d’amples mouvements dans les airs, et, d’une voix claire à la tonalité uniforme, devine le but de la venue de son interlocuteur en ces terres : réparer sa Cloth, qui a été mise à mal et partiellement détruite lors du combat contre le Titan Hypérion le Noir, qui était venu dans le but d’envahir le Sanctuaire d’Athéna. Alors que la main de l’habitant de Jamir est toujours levée, une lueur s’allume et tournoie autour de lui : un Cosmos. Aiolia, le jeune homme aux cheveux rouges, se demande pourquoi cette Cosmo-énergie, qui n’est pas impérieuse, exerce pourtant une force aussi écrasante.

Avec cette force que le Saint identifie comme étant de la psychokinésie, l’homme aux sourcils ovales fait léviter la Pandora Box que le grec gardait sur son dos, puis il l’ouvre violemment. La Gold Cloth du Lion, recouvert d’une cape blanche, en sort et s’écrase lourdement sur le sol rocheux. La forme métallique et dorée, malgré son état, reste magnifique et très imposante. Alors que des cailloux et de la poussière volettent autour d’elle, le Chevalier du Taureau, qui avait accompagné en Himalaya le jeune Aiolia et sa servante Lithos, constate que l’Armure est encore plus abîmée qu’il ne le pensait, car plusieurs membres sont complètement brisés. Aussi, celui qui est censé réparer cette Cloth endommagée apprend au Saint d’Or qu’il ne perçoit malheureusement plus aucune pulsation de vie dans celle-ci.

Le seul homme au monde capable de réparer une Armure endommagée se dit incapable de le faire, en tout cas pour cette Cloth morte. Le Gold Saint du Lion, énervé, demande à Mu s’il ne peut pas ou s’il ne veut pas redonner vie à la défunte Armure d’Or. L’intéressé répond que les deux sont valables, mais que, de toute façon, il n’est pas un Dieu, et que le seul moyen serait de faire un sacrifice. Malgré tout, il tourne le dos aux trois voyageurs et se dirige vers sa tour en leur intimant de rentrer chez eux. Aiolia, laissant sa colère sortir, réfute cette idée, et de l’électricité tourne autour de son poing alors qu’il dit qu’il convaincra de force l’homme aux cheveux violets de réparer sa Cloth.

Le jeune homme lance donc un violent [ Litghning Bolt ] (« Tir de Foudre ») vers la seule personne vivante capable de réparer une Armure. Lithos lui demande d’arrêter, mais il ne l’écoute pas et dirige son coup vers celui qui lui tourne le dos. L’attaque traverse tout bonnement le corps du réparateur, qui disparaît sans laisser de traces. Aiolia comprend que ce n’est pas une fuite à une vitesse extrême, mais que sa cible, par la force de son Cosmos, a déchiré l’air pour créer une porte vers une autre dimension, qu’il vient d’emprunter. Revenant derrière le Chevalier du Lion, Mu l’immobilise avec une technique semblable à la pétrification d’Hypérion, mais en encore plus puissante : la puissance de la télékinésie. Malgré la pression qu’il exerce sur le corps de l’adolescent, l’habitant de Jamir apprend qu’il n’aime pas soumettre les gens par la force, mais que, quoi que fasse Aiolia, il ne réparerait pas son Armure, car les protections sacrées ne sont, dit-il, pas faites pour les gens comme lui.

Il avoue éprouver de la pitié pour cette Cloth, car elle était vivante depuis sa création, depuis l’Antiquité, et elle s’est même sacrifiée pour un porteur qui n’en prenait pas suffisamment soin. L’adolescent aux cheveux rouges comprend alors l’étendu des dégâts : son Armure, qui jusque là n’avait jamais été totalement détruite, est maintenant morte.

Grèce, Sanctuaire, le Mont étoilé Star Hill

Derrière les nombreux bâtiments entourant les terres d’Athéna et formant comme une ville antique se dresse le plus haut point du monde, la montagne la plus élevée, dépassant même la hauteur du Mont Everest : Star Hill. L’oxygène y est tellement rare et la montée est tellement ardue que seules quelques personnes possèdent une force suffisante pour gravir le Mont étoilé et parvenir à son sommet, sommet recouvert de bâtiments semblables à ceux que l’on trouve dans le reste du Sanctuaire.

Alors que la fraîcheur d’une nuit battue par les vents trône encore à cette heure nocturne, un homme se dresse, seul, sur cette immense montagne, observant les étoiles. C’est le Grand Pope, dirigeant des armées d’Athéna, qui, regardant les astres moins lumineux qu’à leur habitude, pourtant censés guider les hommes, constate les signes d’une augure très néfaste. Il se demande si le destin ne s’acharne pas à créer de mauvais présages. Et il prédit que les crocs du Lion, ayant hérités de la volonté du Sagittaire, seront les instigateurs d’un grand nombre de combats et de beaucoup de sang.

Une voix s’élève soudain, en même temps que des pas se font entendre, claquant sur le sol rocheux de la montagne. Cette voix décrit le rôle du Pope sur Star Hill, qui est de décrire le mouvement des étoiles et de prévoir le futur grâce aux astres lumineux. Il tient alors des propos étranges, en insultant d’imposteur le Chef du Sanctuaire. Puis la silhouette recouverte d’une cape demande au Grand Pope si les étoiles lui renvoient ou non la vérité sur le futur. Celui-ci s’agenouille et hôte son casque d’or, tout en donnant le nom du dernier arrivant : il s’agit du Seigneur Pontos, et le grec s’étonne de le voir ici. Il lui demande s’il ne compte pas, tout de même, récupérer de lui-même l’Arme du Roi Cronos enfermé sous la statue d’Athéna : le terrible Megas Drepanon. La divinité répond négativement, et explique que, étant le maître des flots, son rôle est d’observer le cours des évènements, et qu’il n’est venu ici que pour savoir si l’imposteur rapprochait maintenant son pouvoir de celui du vrai Pope, et s’il pouvait désormais lire la vérité au travers des étoiles. Le chef des terres d’Athéna répond qu’il ne pense pas que quelqu’un connaisse sa véritable identité, et que, par les étoiles, il ne voit désormais que la destruction, la mort, et la silhouette d’un Dieu puissant qui se dresse à nouveau.

Disant cela, le visage du Pope se découvre : de longs cheveux sombres comme l’ébène courant jusque dans son dos, des yeux rouges sangs, empreint de tristesse et de lassitude. Cette personne, ce traître ayant usurpé l’identité de Grand Pope n’est autre que Saga, le Gold Saint des Gémeaux normalement disparut. Commentant les prédictions du Chevalier d’Or imposteur, Pontos les décrit comme étant le « flot » idéal, mais qu’il compte bien modifier en s’immisçant dans le cours normal du temps. Car il veut voir, voir si le « mauvais augure » détournera le cours du flot, ou s’il en créera un nouveau. Il compte bien observer le cheminement du Gold Saint du Lion…

Jamir

Aiolia hurle et s’agite, pour tenter de se libérer de l’emprise que Mu exerce désormais sur lui. Ce dernier lui confit qu’il aurait beau se démener comme un diable, cela serait inutile car, sans son Armure, sans sa protection, il ne pourrait pas se défaire de la psychokinésie. La dites Armure s’agite de plus en plus, et, alors qu’elle semblait être morte, des pulsations de vie s’en échappent, accompagnée d’une aura dorée. C’est alors que la Gold Cloth du Lion brisée se fragmente, et tous ses morceaux hormis le casque viennent se coller au corps d’Aiolia, qui se libère de l’emprise du réparateur. Sous le regard étonné de Mu, le jeune Lion, entouré d’éclairs, est de nouveau prêt à se battre, et son Armure également. L’adolescent aux cheveux roux, libre de tout verrou, prépare son poing, prêt à frapper durement, fusionnant sa Cosmo-énergie avec la dernière étincelle de vie émanant de sa Cloth. L’habitant de Jamir se prépare, les mains levées, à riposter à l’attaque qui lui sera adressée.

Lithos lui demande de s’arrêter et de se retenir, mais le jeune homme ne l’écoute pas, et son poing, déchaînant son Cosmos destructeur, brise le corps de son ennemi… qui n’est absolument pas celui de Mu. C’est donc dans un [ Lightning Plasma ] (« Plasma Foudroyant ») éclatant que les Armures conférant normalement l’invisibilité à leurs porteurs, d’une dizaine d’intrus sont détruites en même temps que leurs corps.

Aldébaran du Taureau, ayant lui-aussi accompagné Aioli à Jamir et qui était jusque là resté inactif, explique à Lithos que les deux jeunes gens n’avaient fait que jouer la comédie en remarquant le Cosmos d’espions qui les environnait, et qu’ils n’avaient jamais eut l’intention de se battre réellement. Comme épuisé, le Gold Saint du Lion constate que tout ne s’est pas passé comme prévu, et qu’il n’a put éliminer que de simples espions de bas niveau, et non des ennemis réellement dangereux, qui eux aussi ont dut s’introduire en ces lieux. En effet, un gigantesque Cosmos vient de faire son apparition : une silhouette en Armure intégrale, dont les bras son continués par de longs dars métalliques.

Alors qu’Aiolia s’apprête à s’en charger, Mu lui dit que ce n’est pas la peine, car c’est lui le gardien de cette terre. Grâce à la psychokinésie, il ouvre une Pandora Box dorée avec des motifs de bélier, qui se trouve en haut de la tour de Jamir. Son Armure apparaît donc à ses côtés, et ses morceaux se mettent d’eux même sur le corps de celui qui est le Gold Saint du Bélier, ce qu’Aiolia savait sans doute déjà avant cela. Le Chevalier d’Or d’Aries, Mu, est maintenant prêt à se battre et à défendre son territoire.

Le nouvel arrivant, avec un sourire méprisant, dit que les devoirs des êtres humains, comme eux, n’est rien, en comparaison à la volonté des Dieux comme lui. Ce nouvel ennemi est donc certainement lui-aussi l’un des douze membres du Clan des Titans, frère d’Hypérion. Il s’apprête lui-aussi à livrer bataille ici et maintenant, contre au moins un Gold Saint.[/justify]


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Chapitre 11 – Celui qui appelle d’autres dimensions

Jamir, entre la Chine et l’Inde

[justify]Le nouvel arrivant demande aux Saints d’Athéna présents de se réjouir, car, d’après lui, mourir de la main d’un Dieu n’est pas signe de défaite, car il dit que le pouvoir d’un Dieu est un pouvoir incommensurable et contre lequel on ne peut rien : c’est comme l’incendie qui dévore les forêts, comme le typhon qui ravage la terre, ou comme la tempête qui déchire la mer. C’est comparable à un fléau de la nature, et comme il est dit dans l’ordre des choses, l’humain ne peut pas vaincre la force de la nature. Le combattant en Armure sombre s’imagine donc vaincre simplement ses ennemis, ce qu’il appuie encore en leur avouant qu’il n’y a aucune honte à périr de sa main, de la main d’une divinité. Ce faisant, il dévoile un visage d’enfant aux cheveux blonds, affichant un grand sourire, et, d’un ton qui se veut rassurant, il intime à ses interlocuteurs de mourir.

Puis le Titan lance en avant son bras droit dont l’extrémité est recouverte d’une pointe en métal noir, traçant dans l’air un trait. Sous ce trait, l’air et le ciel semblent se déchirer. A travers cette faille créée par son bras, on peut apercevoir l’espace, un espace d’une autre dimension. Cette attaque est le [ Khora Tenmein ] (« Coupure dimensionnelle »), et elle permet, grâce au bras qui déchire l’espace, d’appeler à lui une autre dimension.

Alors que l’univers appelé par le Dieu s’étend loin et englobe une partie du monde des Saints et détruit par la même occasion la tour de Jamir, le Titan s’esclaffe, car il trouve les humains particulièrement, et s’attendait à bien mieux de la part de ceux qui avaient donnés tant de fil à retordre à son confrère Hypérion. Il trouve que son frère n’est qu’un piètre guerrier, et que les humains ne sont que des animaux qui, incapables de faire et de réussir quoi que ce soit, sont voués à disparaître.

Une voix s’élève et contredit ces paroles. En effet, dressé derrière une protection miroitante, Mu du Bélier dit que, même s’ils paraissent faibles aux yeux des Dieux, les humains ont toujours, depuis l’Antiquité, combattus les divinités toutes-puissantes, et qu’ils ne sont pas des êtres impuissants, car ils renferment en eux un pouvoir aux possibilités infinies : le Cosmos. Le Saint d’Or, protégé par son [ Crystal Wall ] (« Barrière de Cristal »), s’apprête à se battre contre son adversaire pour montrer la force des hommes.


A une bonne distance d’ici, sur une haute montagne, une lumière, un flash intense, surgit de nulle part. Trois corps atterrissent alors sur les flancs enneigés d’un mont. L’un est recouvert d’une Armure dorée mais endommagée, un autre est assez petit et est celui d’une jeune fille, et le dernier est bien plus massif et grand. Ces trois personnes sont Aiolia, Lithos et Aldébaran. Ce-dernier, frustré, comprend que c’est Mu qui les a tous les trois éloignés de Jamir en les téléportant, pour pouvoir mener lui-même ce combat, sans l’aide de personne, car il est de son devoir de protéger ces terres. L’homme voudrait y retourner pour se battre aux côtés de son confrère Chevalier, mais le Saint du Lion, lui, reste plus raisonnable et, même si les chances de gagner d’un humain contre un Dieu sont minces, il sait que ce serait une insulte envers le Bélier que d’intervenir dans cette bataille.

Et puis… les attaques du Titan, bien qu’étant hors du commun, n’étaient pas physiques. Et Mu possède lui aussi des pouvoirs extraordinaires et dépassant l’entendement, ce qui fait que le Dieu et le Chevalier ont la même force. Celui qui remportera ce combat sera celui dont le Cosmos est le plus puissant, et Aiolia a compris pendant leur joute précédente que Mu possédait un Cosmos au moins égale à celui de la Divinité qui l’attaque.


Agitant ses bras en tous sens, le Titan use de nouveau de sa maîtrise de l’appel des dimensions, et exécute un nouveau [ Khora Tenmein ] alors que le Saint réplique par un nouveau [ Crystal Wall ] en mettant devant lui sa main droite, l’air calme. Il a l’air à égalité avec le Dieu, mais on voit que l’espace commence à prendre les devant et à englober une partie du Mur cristallin. Combien de temps encore le Chevalier d’Or pourra-t-il tenir contre son adversaire ? C’est la question que se pose l’intrus, ce à quoi l’intéressé répond que sa barrière tiendra aussi longtemps que son Cosmos brillera. Ainsi, leur duel durera à l’infini. Et, pour écourter cela, le Saint se propose de faire disparaître l’espace alternatif pour ne pas être aspiré vers une autre dimension. En faisant donc appel à la brillance des étoiles engendrées par son Cosmos, Mu intensifie encore et encore sa Cosmo-énergie, à tel point que le sol se met à trembler, et que même Aiolia et son groupe en ressentent les effets. Ce-dernier se doute que, si le Gold Saint d’Aries continue ainsi d’accroître son Cosmos, celui-ci dépassera même le pouvoir du Dieu.

Le Titan commence presque à prendre peur et se demande, effarée, comment un humain peut espérer avoir un pouvoir supérieur à celui d’un Dieu. Et, toujours désintéressé, mais néanmoins décidé, Mu lui avoue qu’il est bel et bien en train de le dépasser. Sur ce, il lance une attaque qui dessine comme une fleur de lumière dans les airs : le [ Starlight Extinction ] (« Extinction de la Lumière Stellaire »). Au lieu que le Saint du Bélier se fasse aspirer par la dimension alternative, c’est cette-dernière qui se retrouve aspirée par la lumière que dégage le Chevalier. L’homme à la chevelure violette explique que sa technique créée un guide de lumière, et que rien ne peut échapper au chemin qui est tracé par cette lumière céleste. Puis, en serrant le poing, Mu referme la porte de lumière, faisant donc tout disparaître, les fruits de son attaque comme ceux de l’ennemi.

Renversé, le Dieu constate que son espace a été totalement aspiré et annihilé par la puissance de l’humain qui lui fait face. Et les trois voyageurs s’aperçoivent eux-aussi de cela, c’est pourquoi, enthousiaste, Aldébaran du Taureau voit déjà la victoire pour son compagnon, ce que réfute Aiolia, qui sent que l’énergie de leur ennemi est en train de changer.

Le Titan reconnaît, contre toute attente, avoir sous-estimé son adversaire, et jure maintenant de montrer la vraie puissance des Dieu. Il croise les bras au-dessus de sa tête, et un rayon sombre sur lequel des inscriptions en grec ancien figurent s’élève derrière lui pour monter au ciel. Croyant qu’il compte là-encore faire appel à une autre dimension, Mu lui assure que cela est inutile, car il la guidera à son tour grâce à un chemin de lumière. Mais cette fois, c’est une tout autre chose qui se produit : même si l’espace est bel et bien déchirer, c’est une créature invoquée par la divinité qui en ressort, un monstre gigantesque munit de cent bras et de cinquante têtes, un Hécatonchires. Cette technique, l’ [ Hekatonkheir Kalein ] (« Invocation de l’Hécatonchires »), est très différente de la précédente, et d’un tout autre niveau. En réalité, la créature possède deux grands bras qui peuvent se dissocier chacun en cinquante plus petits, et l’un de ses grands bras est comme tranché.

Alors que le Bélier se demande où a-t-il put passer, des dizaines de membres apparaissent derrière lui et l’attaque donc en faisant fi de la Barrière de Cristal qu’il a dressé devant lui. C’est l’ [ Hekaton Menis ] (« Cent furies »), où la force destructrice de l’Hécatonchires est couplée à la puissance et la mobilité de l’appel des dimensions de son invocateur. Avec cette impressionnante combinaison, le Titan a put surprendre son adversaire et briser de l’intérieur le Mur de Cristal, en frappant durement Mu. Les premiers sangs ont coulés… Alors qu’Aldébaran trouve ce combat et cette utilisation des pouvoirs d’autrui pour vaincre particulièrement ridicules, Aiolia reste rationnel et trouve justement que c’est ça qui rend leur ennemi terrifiant. Après tout, c’est sans doute cela, son vrai visage, le vrai visage et la vraie raison d’être d’un Dieu : dominer toutes les créatures vivantes.

Riant, rassuré à propos de sa supériorité envers les humains, l’homme recouvert d’une Armure sombre se présente enfin : l’un des douze membres du Clan des Titans, Japet des Dimensions. Puis il jure de punir les mortels qui cherchent à s’opposer aux Dieux, et il lance à nouveau son Hécatonchires sur le Bélier. Cette fois-ci, il n’utilise plus de passages vers une dimension alternative, et sa créature frappe directement de ses cent poings sa cible à terre : c’est l’ [ Hekaton Molybdaina ] (« Cent balles de plomb »). Alors que sa bête continue inlassablement de marteler de coups de poings puissants le sol à l’endroit où est censé se trouver Mu, le Dieu s’esclaffe une nouvelle fois, mais cesse tout de suite de rire lorsque l’un des bras du monstre venu du Tartare est abîmé en même temps que les colliers lui servant de parure sont arrachés.

Tremblant malgré lui, Japet réalise que faire des miracles n’est pas un pouvoir réservé uniquement aux Dieux. Et le Cosmos de l’homme aux sourcils ovales en est capable aussi, ce que ce-dernier assure, tout en remerciant son ennemi d’avoir eut la politesse de lui donner son nom. C’est pourquoi il lui donne le sien en annonçant réaliser un miracle au nom d’Athéna.[/justify]


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Chapitre 12 – Le libérateur

Jamir, entre l’Inde et la Chine

[justify]Dans le froid mordant des terres de l’Himalaya, l’homme en Armure d’Or qui se dresse seul face à son ennemi ne semble rien ressentir. Il ne se donne même pas la peine d’essuyer le petit filet de sang qui coule pourtant au coin de ses lèvres pour descendre vers son menton. Alors que l’homme intensifie peu à peu son Cosmos, son adversaire le regarde atterré et contemple la forme qui est en train d’apparaître derrière lui, formée inconsciemment par sa Cosmo-énergie : c’est un Bélier, une bête calme et pourtant puissante, dont la toison ardente est d’or.

Alors que le Cosmos d’or ne cesse d’augmenter et que sa luminosité ne cesse de s’accroître, Aldébaran et Aiolia, qui observent la scène de loin, se demandent quelle technique s’apprête désormais à utiliser le Gold Saint. Jusqu’à présent, malgré leur puissance, les [ Crystal Wall ], téléportations, psychokinésie et autre [ Starlight Exctinction ] n’étaient que des attaques indirectes. Et donc, le Bélier possède sans doute une autre technique, toute aussi forte, mais cette fois, à porter directement sur l’ennemi. Et cette attaque risque d’être encore plus destructrice que les précédentes.

Laissant place à sa colère devant un humain qui ne veut se décider à se soumettre et préfère défier un Dieu, Japet ordonne à son Hécatonchires de foncer, mais en mettant en place une autre stratégie. Cette fois-ci, couplés au [ Khora Tenmein ], les coups de la créature pleuvront de partout, et de manière totalement imprévisible. Il sera donc impossible pour le Saint de les éviter, désormais. Les cent bras de l’invocation apparaissent de partout, et sortent même du sol. Provenant de tout les recoins, mais ayant une cible et un but communs : atteindre et tuer leur ennemi. Il semble improbable à celui-ci de survivre après cent coups aussi puissants…

Et pourtant, il reste immobile, les yeux fermés, calme, comme s’il attendait, non pas de recevoir les rafales de coups de poing, mais quelque chose venant de lui-même. Le Titan remarque ce Cosmos qui s’élève encore et encore pour atteindre un niveau faramineux, et il voit quelque chose briller au-dessus des bras de sa cible. C’est une galaxie, un grand ovale qui tourne sur lui-même, et dont les bras illuminent les alentours tel un astre stellaire.

Mu prend alors la parole, et explique que c’est parce qu’il connait la force de son ennemi qu’il utilisait depuis le début de puissantes attaques. Mais cette fois, il devient réellement sérieux, et il lance la plus dévastatrice technique du Bélier d’Or, une attaque directe qui lui a jadis été transmise par son maître : le [ Stardust Revolution ] (« Révolution de la Poussière Stellaire »). Des météorites apparaissent alors et foncent vers l’Hécatonchires, guidées par la lumière qui les précède et qui les suit.

Aiolia comprend que le géant, transpercé de toutes parts par l’attaque du Gold Saint, a fait les frais de la technique d’un homme dont les capacités violentes et destructrices sont au moins aussi grandes que le calme dont il fait généralement preuve. Même si son invocation a été réduite à néant, Japet n’en n’est pas pour autant diminué, et son Cosmos n’en n’est pas non plus affaibli. Croisant les bras au-dessus de sa tête, il complimente le Chevalier d’Or, et s’apprête à le féliciter, dit-il, en lui montrant la vraie puissance des Dieux.

Un éclair frappe alors violemment le sol dur et rocheux moins de dix mètres plus loin, et une Cosmo-énergie redoutable fait son apparition, en même temps qu’une immense silhouette aux bras multiples et au visage masqué par un lourd casque de fer. Le nouvel arrivant somme les deux combattants de stopper leur duel, car, sans son autorisation, nul n’a le droit de combattre. En proie à l’effroi et aux sueurs froides, Japet et Mu contemplent cette personne : Cronos, le Roi des Dieux.

Même de loin, Aldébaran, Aiolia et Lithos peuvent apercevoir son immense silhouette qui se dresse, entouré de tissus irréels. Bien qu’il ne soit qu’une projection de Cosmos, le Dieu reste impressionnant, digne du plus grand et du plus puissant des êtres terrestres.

N’ayant que faire des autres personnes présentes, l’entité au Cosmos si gigantesque se tourne vers son frère et serviteur, et lui demande qu’il lui a permit de venir ici, car ce n’est pas lui qui l’a ordonné. Prenant ça comme un signe de rébellion, il attend des explications de la part de Japet des Dimensions. Celui-ci, apeuré, se met à genoux, et implore le pardon de son maître, car il pensait simplement être en mesure de vaincre à lui seul les quelques Chevaliers d’Or ayant donné du fil à retordre à Hypérion, pour nettoyer la zone avant l’arrivée des « autres ». Cronos ordonne alors à son frère de venir à lui, et le Titan se lève, puis déchire l’air avec l’un de ses bras, faisant une nouvelle fois appel à une dimension alternative. Il se retourne et, dans un dernier adieu, avec un dernier sourire, il jure à ses adversaires de bien prendre son temps pour les tuer la prochaine fois, car ils ont bel et bien signés leur arrêt de mort en provoquant la colère des divinités. Puis il disparaît en s’engouffrant dans l’espace ainsi créé, qui se referme pour ne plus laisser de traces.

Bien que Japet, totalement soumis aux ordres de son maître, soit déjà partit, celui-ci reste sur place, et, s’élevant dans les airs, regarde au loin, en direction des voyageurs venus de Grèce. Non, même, il regarde l’un de ses voyageurs : celui aux cheveux rouges, le Gold Saint de Leo, Aiolia. L’appelant « l’homme de mauvais augure », il le pointe du doigt, et lui assure que c’est lui, lui qui est né dans la rébellion, dans la trahison et dans le mal, qui le libérera en brisant son sceaux.

Laissant place à la colère, le jeune Chevalier veut retenir l’apparition, qui commence à s’estomper, et il lance un coup de poing accompagné d’éclairs en direction de Cronos. Il veut lui prouver que, contrairement à ses dires, ce ne sont pas les Dieux qui sont maîtres de son destin, mais lui-même. Dans une gerbe d’étincelles, la foudre du Lion s’écrase dans le vide, car sa cible est déjà partit d’ici. Tête baissée, le jeune homme proclame que vivre sans dépendre des Divinités, en faisant ses propres choix, est le droit commun de tous les hommes, et c’est aussi celui qu’i réclame.

Sanctuaire, Salle du Grand Pope

Alors que, en plein nuit, les terres d’Athéna sont parfaitement silencieuses, le Grand Pope, toujours assis dans son grand siège, regarde dans un genre de grand chaudron fumant. Grâce à celui-ci, il a put observer la scène depuis le début, et est donc au courant de tout ce qui s’est passé à Jamir. Il se demande d’où vient l’assurance nécessaire à Aiolia pour qu’il ai osé dire que son destin n’appartenait qu’à lui, et à lui seul. Est-ce parce que ce destin est de vaincre quelqu’un, ou est-ce à cause du pouvoir invincible que possède le Lion.

Alors qu’il est toujours en plein dans ses pensées, le Pope entend des pas qui se rapproche, et, relevant la tête, il s’adresse à celui qui arrive et qui lui demande une audience, pour se renseigner sur ce qui a put pousser cette personne à venir le voir en pleine nuit. Cette fameuse personne dont la cape noire flotte au vent n’est autre que l’un des douze Gold Saints, Shura du Capricorne.

Le jeune homme aux cheveux noirs explique sa requête : il est venu ici pour que le dirigeant du Sanctuaire lui raconte une nouvelle fois ce qui s’est passé le soir lointain de l’attentat contre Athéna. L’intéressé répond que la seule est unique vérité, connue de tous, est la culpabilité d’Aiolos du Sagittaire, qui s’est enfuit en kidnappant la déesse encore bébé. Le Chevalier d’Or dit qu’il est tourmenté par les doutes, car il n’avait pas ressentit une once d’impureté dans le Cosmos du Sagittaire cette fameuse nuit, lorsqu’il l’a rencontré. Puis, donnant le fondement de ses doutes, il explique qu’il pense qu’un lien existe entre les deux frères au Cosmos si pur, l’aura menaçante étant apparue plusieurs fois au Sanctuaire, et la disparition inexpliquée du Gold Saint des Gémeaux, tout cela remontant à six ans plus tôt.

Simultanément, plus bas dans les terres d’Athéna, au niveau de la troisième Maison du Zodiaque d’Or, la Pandora Box qui se trouve en plein milieu du bâtiment s’ouvre doucement. Les motifs dorés présents dessus représentent deux têtes regardant chacune dans une direction opposée, mais avec des caractéristiques physiques identiques.

Le Grand Pope, toujours assis dans son fauteuil, se met à rire bruyamment, ce qui étonne le Capricorne, puis il lui dit qu’en réalité, le Chevalier des Gémeaux… est là. En même temps qu’un Cosmos a fait son apparition dans la salle, l’Armure des Gémeaux est elle-aussi arrivée ici, portée par une personne dont les yeux brillent et dont le visage est entièrement dans l’ombre. Cette personne attaque Shura, qui n’a d’autre choix que de tenter de lacérer l’adversaire avec son [ Excalibur ].

La Cloth tombe en morceaux, disloquée, et s’avère vide de toute présence humaine, et vide de tout, sauf de Cosmos. Une voix s’élève, et assure au Gold Saint qui se demande où est passé le représentant de la Constellation des Gémeaux que ce fameux Chevalier est ici. De derrière, le Grand Pope qui a hotté son casque et révèle qu’il est Saga, touche simplement la base du crâne de l’ennemi en créant un rayon lumineux traversant même la chaire, lance son [ Genrô Maô Ken ] (« Attaque illusoire de l’empereur démoniaque »).

Alors que le Saint du Capricorne, les yeux en proie à la douleur qui ravage son cerveau, reste immobile, traversé par le rayon de la technique du Grand Pope, ce-dernier lui assure qu’il va le déposséder de ce cœur qui doute de lui…[/justify]


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Chapitre 13 – Le justicier

Sanctuaire, Maison de la Vierge

[justify]Au niveau du sixième Temple du Zodiaque d’Or, dans la Maison de la Vierge, le silence prime, et aucun bruit ne se fait entendre. Comme, d’ailleurs, dans tout le reste du Sanctuaire qui, à cette heure de la nuit, ne présente aucun son et est parfaitement calme. Mais, au milieu de bâtiment entouré de colonnes grecques antiques, une silhouette se dresse seule. C’est une personne aux yeux fermés, aux longs cheveux blonds et lisses, recouverte d’une Armure dorée. C’est Shaka, le Gold Saint de Virgo. Il est troublé par l’apparition de deux Cosmos en train de s’affronter, l’un vient subitement d’éclater en morceaux et l’autre est aussi noir que les plus profondes ténèbres. Et ces deux Cosmos se trouvent dans le Sanctuaire. Pire, dans la salle du Grand Pope.

Sanctuaire, salle du Grand Pope

Les genoux à terre, essayant péniblement de se relever, hurlant sous le coup de la douleur, Shura du Capricorne affiche un regard de dément. L’imposteur se faisant passer pour le Pope, Saga des Gémeaux, explique que quelqu’un dont le cerveau est totalement percé par le poing maléfique du [ Genrô Maô Ken ], la technique illusoire réservé au chef du Sanctuaire, ne peut normalement plus se mouvoir de lui-même, car il est dominé. Mais l’homme aux longs cheveux noirs constate que l’adversaire refuse de se soumettre à sa volonté et résiste tant qu’il peut. Alors que le Gold Saint se tient la tête à deux mains, se battant de toutes ses forces contre la force qui essaye de réduire à néant sa propre force, Saga se demande si ce n’est pas au-dessus de ses forces, lui qui n’est qu’un imposteur.

Soudain, sans prévenir, Shura saute et, balançant ses deux bras en tout sens, utilise son [ Excalibur ] pour couper en cubes parfaits tout ce qui se trouve dans son champ de vision. Le regardant faire, le corps du Pope est lui-même tranché en morceaux. Ayant des difficultés à se mouvoir, à penser, et à faire ce qu’il veut, le Capricorne remarque que la douleur n’a pas disparut alors qu’il a pourtant éliminé celui qui avait lancé l’attaque. Mais une présence se fait ressentir derrière lui : Saga n’est pas mort. Il a enfilé la Gold Cloth des Gémeaux restée à terre, et se trouve maintenant près à subir les coups du Chevalier, ce qui ne le dérange pas, car il est lui-même l’un des porteurs des douze Armures d’Or.

Le Capricorne comprend que le Gold Saint des Gémeaux, que tout le monde croyait disparut depuis longtemps, était en réalité Saga. Et celui-ci a sans doute enfermé le vrai Pope, mais, contre toute attente, il répond qu’il n’a séquestré nulle part le Chef du Sanctuaire, car c’est LUI le plus apte à régner et à assumer ce rôle. Alors que Shura lance une nouvelle fois son attaque [ Excalibur ], mais cette fois-ci, l’imposteur qui se prétend être l’ « Elu » stoppe d’une seule main le rayon de lumière sur-tranchant.

Le Chevalier des Gémeaux, bien qu’il dit avoir abandonné ce nom pour ne plus conserver que celui de Grand Pope, apprend à son adversaire qu’il est surprit qu’il ai put lancer une attaque en étant sous l’emprise de tant de douleur, mais que sa puissance ne cesse de diminuer. Il lève alors les bras, et explique ce qu’il appelle réellement une « attaque mortelle ». Disant cela, il fait apparaître une petite galaxie, qu’il fait grandir, avant de la faire littéralement exploser, envoyant valser des rochers enflammés de tout côté. C’est la [ Galaxian Explosion ] (« Explosion Galactique ») du Saint des Gemini.

Malgré la violence du coup, qui brise partiellement l’intérieur de la Chambre du Pope et qui expulse beaucoup de poussières et de fumées qui s’en vont vers les cieux, Shura n’est pas encore mort. Au milieu des décombres et des fissures dans la pierre, il peut encore bouger, et tente de se relever. Admiratif, Saga lui confie qu’il ne peut disparaître, car il lui est indispensable. Il va donc une nouvelle fois devoir être soumis à la force destructrice de son illusion : le [ Genrô Maô Ken ] du Grand Pope, censé mettre sous son contrôle n’importe quel personne touchée par ce coup. C’est donc en se penchant légèrement au-dessus de lui, comme s’il assenait un lourd coup de poing, que le Chevalier d’Or créé un rayon lumineux traversant la tête du Capricorne entièrement.

Une nouvelle fois, le Gold Saint à terre montre une forte résistance, il mène un difficile combat intérieur pour ne pas succomber au coup de son ennemi. Saga se demande si la « Justice » dans son cœur est suffisamment forte pour l’empêcher de ployer sous les coups d’un quelconque adversaire… Alors il décide d’utiliser l’art de la parole en plus de l’art du combat : il lui dit que son vrai visage est la « Justice ». Qu’il est la Justice, et que c’est du juste pouvoir présent dans le Cosmos de Shura dont il a désormais besoin.

Les yeux dans le vide, le visage maculé de sang, le Capricorne comprend, ou plutôt ne comprend pas, car il ne fait que croire ce qu’on lui dit : l’illusion, la technique du Pope, a fait son effet, et le Chevalier d’Or est vaincu. Saga pense s’être rapproché du pouvoir du Grand Pope, et avoir dépassé celui des Gold Saints, en ayant soumis l’un d’eux par l’attaque secrète réservée au dirigeant du Sanctuaire. Par son pouvoir, le jeune imposteur aux cheveux noirs et longs fait léviter devant lui le casque doré du Grand Pope, puis il le revêt, laissant de côté le casque imposant de l’Armure des Gémeaux. Maintenant, il se doit de faire s’agenouiller tous les Gold Saints devant lui, pour s’approprier leurs forces et devenir pleinement le maître du Sanctuaire et du Zodiaque d’Or.


Jamir, à la frontière de l’Inde et de la Chine

Parmi les hautes et blanches montagnes de l’Himalaya, trois personnes se déplacent en avançant laborieusement sur des chemins qu’ils doivent eux-mêmes tracer. Il y a un homme très grand, un adolescent, et une jeune fille. L’adolescent aux cheveux rouges, Aiolia, porte sur son dos la fille. Il a l’air exténué, et il prend soudain la parole, se plaignant une nouvelle fois du fait que Mu les ai tout trois envoyé aussi loin, et qu’ils doivent revenir vers celui-ci comme ils peuvent, car il n’y avait aucun sentier qu’ils puissent suivre. Le plus grand, dénommé Aldébaran, demande au jeune homme de se calmer, car ils savent bien que c’est pour les protéger que le Saint du Bélier les a envoyé aussi loin.

Apercevant alors la tour de Jamir, en piteux état, ils comprennent qu’ils ont enfin réussit à rejoindre leur destination. Debout, seul, comme s’il les attendait, un homme aux longs cheveux violets se dresse, couvert de sang. Il avait, pendant son combat contre Japet, retenu ses blessures et ses hémorragies pour ne pas dévoiler ses faiblesses à l’ennemi. Ainsi, il n’y a pas que son Cosmos qui soit surpuissant, car sa force mentale est également digne d’éloges. Depuis qu’ils ont vu le visage du grand Cronos, ils savent qu’ils n’ont plus le temps, et le Saint du Bélier ne peut plus refuser : il doit, même s’il dit que ça ne l’enchante guère, redonner vie à la Gold Cloth du Lion. Faisant donc venir à lui les objets dont il a besoin pour la réparation, il se prépare à cela, mais Aiolia refuse de laisser un homme couvert de sang s’occuper de cela. Alors qu’on ne pouvait s’y attendre, Mu lui explique que ça l’arrange au contraire d’avoir beaucoup de sang, car il en a besoin pour ressusciter la Cloth, et il s’excuse donc envers Aldébaran, qui s’était sans doute déplacé jusqu’ici pour fournir ce sang, bien que cela se révèle inutile.

Alors qu’Aiolia refuse de laisser un Chevalier d’Or se sacrifier pour redonner vie à son Armure, surtout Mu, seul homme à pouvoir réparer les Armures, ce-dernier, sans se préoccuper des paroles du Lion, sourit, et tape avec l’un de ses outils dorés contre le métal que porte encore le Saint. Il commence à restaurer la Gold Cloth du Lion, à qui il doit de nouveau insuffler la vie…


Le Temple du Dieu Déchu

Une terre dévastée, où les seuls bâtiments qui l’habitent sont détruit partiellement ou totalement, qui semble flotter dans les airs. Dans le plus grands des monuments se dresse une haute silhouette indistincte possédant six bras : c’est le grand Dieu Cronos, toujours entouré des éclairs qui le tiennent prisonnier. En face de lui, agenouiller, se tient l’un de ses frères recouvert d’une sombre Armure, le Titan Japet des Dimensions, qui lui offre sa vie et même sa tête, comme punition pour avoir enfreint ses ordres et être partit se batailler contre les Chevaliers d’Or.

Mais, alors que le destin du Titan semble régler, une voix s’élève, et s’est un autre Dieu qui apparaît derrière : Hypérion le Noir, l’un des douze membres du Clan des Titans. Il explique à Cronos que, même s’il a agit de manière impulsive, son frère ne pensait pas à mal, et qu’il voulait simplement, avec la même dévotion que la sienne, délivrer son roi des sceaux immondes qui l’emprisonnent. Malgré ces sages paroles à son égard, Japet ne l’entend pas de cette oreille, et il demande à son frère de se taire, car il assume parfaitement le fait de devoir périr pour non-obéissance à son maître. Hypérion lui dit qu’il n’y avait là aucune parole qui soit là pour lui être favorable, mais simplement que, des douze Titans, seuls eux deux étaient revenus sur Terre, et qu’ils avaient besoin d’autres alliés, et non de la perte de l’un des leurs pour protéger leur Dieu.

D’une voix forte, la silhouette immense leur intime le silence, et dit qu’il va appeler à lui des compagnons qui aideront dans leur combat Hypérion et Japet. Frappant le sol de ses puissants éclairs, il fait craqueler la roche, et neuf silhouettes de plusieurs mètres de haut apparaissent soudain, toutes encapuchonnées et non-reconnaissables. Mais le Noir, lui, les identifie de suite : c’est le Clan des Géants, au grand complet, qu’a ainsi fait surgir le Roi Cronos. De précieux alliés en somme.

Qui sont ces fameux Géants, et pourquoi Hypérion manifeste-t-il une telle réaction à leur égard ?
Quel est maintenant le but de Saga ? Et où en sont les trois voyageurs de Jamir et Mu avec la réparation de la Gold Cloth du Lion ?
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Bonne journée !! =)
"Le concept de dieu unique et son contenu implicite constituent la plus surprenante aberration produite par les miroirs de l'esprit sous la 5è race humaine. Car il faut être au moins deux pour créer, et cela vaut pour tout dieu, quel qu'il soit."
Maurice Druon - "Les Mémoires de Zeus"

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