La question qui se pose est est-ce qu'il serait toujours loyal et dévoué à Saori si elle passait en mode Princesse Sarah sans-le-sou ?
Je crois qu'il n'y a plus que dans la série abrégée que Tatsumi me fait rire...Quand j'étais enfant, je faisais pas vraiment attention. Il était juste là : le grand majordome chauve dévoué à sa maîtresse et parfois comique, sans plus. Puis en grandissant, au fil de mes revisionnages et de ma relecture du manga, j'étais sous le choc devant la violence et la cruauté de ce type (et ne me lancez pas sur Mitsumasa Kido...). C'est peut-être chercher la complexité là où il n'y en a pas, mais je ne vois pas comment on peut passer de bourreau infantile à grand dadais comique. Tout ça aurait mérité une explication, une rédemption, n'importe quoi, mais quelque chose pour faire la transition entre ces deux "états" de Tatsumi ; faire en sorte que le personnage mérite un quelconque respect, en somme.
C'est peut-être chercher la complexité là où il n'y en a pas, mais je ne vois pas comment on peut passer de bourreau infantile à grand dadais comique. Tout ça aurait mérité une explication, une rédemption, n'importe quoi, mais quelque chose pour faire la transition entre ces deux "états" de Tatsumi ; faire en sorte que le personnage mérite un quelconque respect, en somme.
Je suis d'accord. Ceci étant dit, la maltraitance des enfants dans StS n'est pas le seul fait de Tatsumi (ce qui ne justifie en rien son comportement). Les maîtres en font parfois salement baver à leurs apprentis et le système de la chevalerie d'Athéna semble cautionner les mauvais traitements comme étant formateurs. Tout cela parait appartenir à une conception du type "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"... sauf que Tatsumi ne revendique aucunement un côté "formateur" de la violence qu'il exerce envers les enfants.Je ne sais pas quelle est la position du Japon concernant les violences envers les enfants et encore moins ce qu'il en était dans les années 1980, mais je constate que plusieurs animés (genre Jeanne et Serge) avaient abordé le thème de l'adulte violent envers les enfants sans que celui-ci en soit forcément blâmé.
Ce n'est pas propre à StS : dans Harry Potter, Poudlard est une école où on peut mourir sans problème. Personne pour faire un procès et réclamer le renvoi des enseignants, la fermeture de l'établissement...
Cela me rappelle l'Opéra de Pékin dans les années 60 où les enfants pouvaient être battus à mort sans que les parents puissent y dire quelque chose car ils signaient un contrat avec l'école qui validait ce cas de figure. C'est Jackie Chan qui le racontait dans des interviews où les entraînements étaient surhumains et les professeurs très sévères.