Le nom du topic parle de lui-même: actualité catastrophique du Japon, les grand changements géopolitiques auxquels nous assistons, plus quelques prises de bec passées sur blabla me font proposer un topic consacré à des sujets pas toujours réjouissant ou au contraire pouvant déchainer des passions. Une seule règle (dans les limites de la législation française biens sûr): même quand on n'est pas d'accord toujours argumenter et ne pas rejeter une opinion différente par des arguments injurieux: discuter ne veut pas dire déraper.
"Ces soldats sont des morts-vivants" : Tchernobyl après le départ de l'armée russeGazeta WyborczaDans les environs de la centrale nucléaire tristement célèbre, les troupes russes auraient campé et mangé dans l'un des lieux les plus irradiés du monde. Après leur retrait, le quotidien polonais "Gazeta Wyborcza" s'est rendu sur place pour vérifier à quoi ressemble la situation dans la zone."Ils se tenaient sur la route en quatre rangées, moteurs allumés. Lorsqu'une colonne se mettait en route pour Kiev, une autre prenait sa place. Et ainsi de suite pendant six jours. Dans le même temps, ils ont tiré au hasard avec diverses armes", raconte Vasyl Dawydenko, membre des gardes-chasses qui travaillent à proximité de la zone d'exclusion entourant la centrale de Tchernobyl.Les Russes sont arrivés à Tchernobyl le 24 février, leurs colonnes militaires qui se dirigeaient vers Kiev sont passées par la zone d'exclusion. Le 31 mars, ils ont rebroussé chemin en direction de la Biélorussie.Lire aussi Vu des États-Unis. À Tchernobyl, l'équipe ukrainienne travaille 24 heures sur 24 sous la menace des armes russesNous nous sommes entretenus au point de contrôle de Dytyatky, à côté d'un kiosque endommagé d'une organisation touristique s'occupant d'expéditions à Tchernobyl. Jusqu'à la pandémie, c'était une destination touristique prisée, visitée par des voyageurs du monde entier. L'an dernier, les touristes avaient commencé à revenir. Mais maintenant tout a changé."C'est la première fois que nous avons eu affaire à un terrorisme d'État d'ordre nucléaire. La Russie aurait pu provoquer une catastrophe plus grande encore que celle de 1986", estime Maksym Chevtchuk, vice-directeur de l'agence d'État ukrainienne chargée de la gestion de la zone d'exclusion, qui me guide sur le terrain de la centrale.Lire aussi Vu du Royaume-Uni. Documenter les crimes de guerre, une question politique et diplomatique "C'est un lieu dangereux""D'abord les Russes sont arrivés avec leurs chars d'assaut jusqu'à la centrale elle-même. C'est évidemment une structure dangereuse, où se trouve stocké du combustible nucléaire et le quatrième bloc du réacteur, depuis son explosion", rapporte Chevtchuk.L'arche qui recouvre le quatrième réacteur se découvre depuis le "point de vue", d'où les touristes le photographiaient il y a peu. Elle recouvre le sarcophage en béton d'origine, qui a lentement cessé d'être étanche."D'un point de vue militaire, l'étendue sous l'arche est une zone très sécurisée. La structure a été pensée pour pouvoir résister à un accident d'avion, mais du point de vue radiologique, c'est un lieu dangereux. Ces dernières années, les radiations avaient tendance à s'échapper encore plus du sarcophage, qui au départ recouvrait la structure endommagée. Et c'est ici que les Russes ont installé leur QG", s'étonne Chevtchuk.Le 31 mars, les Russes ont déplacé l'ensemble des gardes en Biélorussie. Personne ne sait où ils se trouvent actuellement.La direction de l'agence partait déjà du principe que la Russie pourrait attaquer et juste avant la guerre, le personnel présent sur la zone avait été limité. Dans la centrale, il ne restait plus que 90 employés, auxquels s'ajoute une quarantaine d'employés dans les structures environnantes.Lire aussi Reportage. Le "bataillon biélorusse" qui combat pour KievNous entrons dans le refuge, où les Russes avaient détenu les gardes qui protégeaient la centrale. Les détails de leur détention n'ont pas été dévoilés, mais pendant plusieurs heures, ils n'ont pas été autorisés à entrer sur le terrain de la centrale, sans parler de la cinquantaine de chars d'assaut et de transporteurs."C'est un refuge pour le personnel en cas de bombardement, de rayonnement. Ils ont dormi ici", rapporte l'un des employés de la centrale, qui montre des lits superposés."Heureusement, tous les employés sont restés en vie. Mais quatre d'entre eux ont été mis en détention et nous ne savons rien de leur sort ni de l'endroit ils se trouvent", dit Chevtchuk.Dans le dos de Chevtchuk se dresse un édifice avec des vitres brisées. Même de l'extérieur, impossible de ne pas s'apercevoir que l'endroit a été saccagé. C'était un noeud de communication pour les structures de la zone. À l'intérieur règne un chaos absolu, on remarque un espace vide dû au vol d'un bureau."Les Russes y ont organisé des concerts"Le noeud de communication est situé rue des Soviets, et à côté se trouve le monument à Lénine, peut-être le dernier que compte l'Ukraine. Chevtchuk s'en amuse, il dit qu'il devrait rester là, "comme le nom des rues, pour rappeler aux générations suivantes à qui l'on doit la catastrophe de 1986". Le vice-directeur montre un autre édifice, qui était autrefois une maison de la culture. "Les Russes y ont organisé des concerts. Ils avaient apporté leurs instruments", dit-il."Dans toute la zone, il existait un système de surveillance radiologique. Des capteurs rapportaient le niveau de radiation au noeud de communication central et à partir de là, les données analysées se retrouvaient sur Internet. Le 2 mars, nous avons appris que le serveur avait été volé, et depuis lors nous ne disposons plus de nouvelles données, rapporte Chevtchuk. Nous devons avant tout renouveler ce système de surveillance. Mettre en place un nouveau serveur est relativement facile, mais c'est un peu plus délicat de vérifier l'ensemble des capteurs sur la zone. Nous ne savons pas s'ils n'ont pas été endommagés ou volés. De nombreux endroits sont inaccessibles à cause des mines."Lire aussi Vu du Royaume-Uni. Chère UE, dis oui à l'Ukraine"Avec les données résiduelles dont nous disposons, nous savons que du matériel et des milliers de soldats russes ont remué un nombre important de poussières", et cela a changé dans une certaine mesure l'état de la radiation. "Une partie de cette poussière s'est retrouvée hors de la zone. La situation exacte restera à établir lorsque l'ensemble du système sera à nouveau fonctionnel, mais ce que nous savons c'est qu'il y a bien eu un certain changement", dit prudemment le vice-directeur de l'agence.Des morts-vivants dans la forêt rougeIl souligne cependant que toutes les structures sont sûres. On ne peut pas en dire autant de l'équipement des militaires russes.Non loin de la centrale se trouve la Forêt rouge. Son nom vient de la couleur rouge des pins, qui ont été fortement irradiés après l'explosion. Elle est considérée comme l'un des endroits les plus irradiés et par conséquent les plus mortellement dangereux de la planète."Nous n'allons pas trop nous en approcher, mais eux y ont creusé avec leur matériel lourd, ils ont mangé, allumé des feux de camps et ils ont respiré tout cela. Résultat, ces soldats sont des morts-vivants. Ceux qui faisaient des allers et retours ici ont soulevé la poussière, l'ont respirée et ils vont également devoir en subir les conséquences", dit Chevtchuk.Lire aussi Portrait. Qui est Alexandre Dvornikov, l'impitoyable général russe aux commandes en Ukraine ?Sur place, difficile de ne pas remarquer les panneaux jaunes indiquant le danger, sur lesquels figurent le symbole de la radioactivité et le sigle du Centre temporaire de lieu de stockage des déchets radioactifs de la Forêt rouge. Les inscriptions sont également en ukrainien.Depuis la route, on voit très bien la position des Russes, pas seulement les tranchées et le lieu de stockage du matériel lourd, mais également des éléments du camp. Au sol, des paquets de cigarettes éparpillés et des rations alimentaires russes. Autant d'éléments qui donnent à penser que les Russes ont dû rester longtemps sur place.Comment se fait-il que les officiers n'aient pas été au courant du danger ? Ici, les principes de déambulation ont toujours été simples : on ne pouvait se déplaçait que sur l'asphalte et le béton.
. Peut-être aussi que l'interdiction de quitter la Russie qui touche certains pèse encore un peu plus lourd. je reste toutefois dubitatif quant à d'éventuelles éliminations politiques concernant des gens qui ne semblent pas s'être spécialement manifestés contre le Kremlin. Ça ressemble plus à une classe hyper privilégiée qui perd les pédales en voyant sa fortune longuement (et malhonnêtement) accumulée se dérober à elle alors que les USA ont apparemment voté une loi pour réattribuer ces fonds à l'Ukraine.
Ça commence effectivement à faire beaucoup de "suicides" en peu de temps, chez les oligarques. Alors effectivement, peut-être que certains pètent les plombs s'ils n'ont pas eu le temps de rapatrier leur pognon en Occident ou de le déplacer ailleurs où ils pourraient y puiser et sont arrivés au bout de leurs réserves russes. Peut-être aussi que l'interdiction de quitter la Russie qui touche certains pèse encore un peu plus lourd. je reste toutefois dubitatif quant à d'éventuelles éliminations politiques concernant des gens qui ne semblent pas s'être spécialement manifestés contre le Kremlin. Ça ressemble plus à une classe hyper privilégiée qui perd les pédales en voyant sa fortune longuement (et malhonnêtement) accumulée se dérober à elle alors que les USA ont apparemment voté une loi pour réattribuer ces fonds à l'Ukraine.https://www.liberation.fr/international/europe/hecatombe-suspecte-chez-les-oligarques-russes-20220425_H4UIF2L52BETFJL3K2D3JATRDY/
Il y a aussi le gamin qui met les trajet et la position de Musk en compilant toutes les info facilement trouvable sur le net.